Gründ Gründ 1985. In-4 relié toile sous jaquette illustrée rempliée de 258 pages. Illustrations de Jiri Trnka. Bon état
Reference : 140860
ISBN : 2700011058
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Paris:J.M.Dent et Fils .Londres :J.M.Dent & Sons Ltd. New York E.P.Dutton & Co s. d. 1 vol. ( 26 x 18,5 cm ) ( poids:300 g ) 247, 7 , (1) pp. dont fx; t. , frontisp. , t. . En frontispice , portrait de Lenotre . Contient dédicace A Geneviève et à Thérèse ; L' Extase ; Noël Chouan ; Tombé du ciel ; Un réveillon chez Cambacérès ; Le Noël de Fouquier-Tinville ; La carrière de Monsieur Colleret ; La poupée ; Le petit Noël de quatre sans-culottes ; L' étoile ; Mathiote ; Le Noël du Duc de Reistadt ; L' arbre de Noël de Monsieur Auvrigny ; Un réveillon chez Paul de Kock ; La fée ; Table des matières ; Collection Gallia .Cartonnage éditeur .Ex-libris Savatier sur une garde blanche . Qqs rares rousseurs sur une garde . Excellent état . ( Collat. complet )
G. Lenotre est le pseudonyme de l' historien et journaliste Théodore Gosselin (1855 - 1935) ,spécialiste de lhistoire de la Révolution française. Il écrivit en 1910, ces légendes de Noël, pour ses petites filles, Geneviève et Thérèse ." Le recueil de nouvelles, tantôt intitulé « légendes de Noël », tantôt « légendes historiques », constitue une uvre à part dans sa bibliographie. Tous ces récits, dont lhistorien affirmait quils étaient, du moins dans leurs grandes lignes, rigoureusement vrais, avaient en commun de se dérouler aux entours immédiats du 25 décembre, car cette date magique, en tous temps, avait eu de curieux pouvoirs sur les curs humains. Ils avaient aussi en commun de se dérouler sous la Terreur, en pleines guerres de lEmpire, ou à laube de la Restauration, quand les passions politiques déchaînées ninclinaient point à beaucoup dindulgence envers ladversaire. Sauf en certaines occasions, comme le démontraient ces nouvelles. On y croise un émigré qui, pour apporter un cadeau à sa fillette restée en France brave follement le peloton dexécution (La Poupée) ; une patrouille bleue dans la forêt bretonne qui sattendrit à limproviste sur le sort dun prisonnier (Noël chouan) ; deux petites filles dont les larmes désarment linsensible président du Tribunal révolutionnaire (Le Noël de Fouquier-Tinville) ; un proscrit qui dégringole dans les souliers dune jeune fille solitaire (Tombé du ciel) ; un petit Savoyard dévoué (Mathiote) ; une enchanteresse qui ressemble à la duchesse de Berry (La Fée) ; un bébé qui sauve la vie de sa mère (Un réveillon chez Paul de Kock) ; mais aussi des récits plus légers, tels La carrière de M. Colleret, ou Larbre de Noël de M. dAuvrigny, innocente vengeance dun aristocrate contre ses persécuteurs.Tous ces textes, et les autres, sont charmants, touchants, dune impeccable rigueur historique, dun style parfait. " ( A. Bernet , Nouvelle Revue dHistoire, n° 33, novembre-décembre 2007 ) . " Il était de ces historiens qui nont pas renoncé à bien écrire ni à mettre en scène leur savoir de manière vivante, pour faire de leurs ouvrages de captivants récits. Ses Légendes de Noël ont toutes pour cadre la Révolution et lEmpire, période de prédilection de lauteur. Lenotre mêle grande histoire et histoires personnelles. Se croisent de tristes événements (persécutions, guerres, misère) et la joie de Noël : telle jeune fille parisienne, vivant recluse dans son hôtel, voit le 24 décembre surgir de la cheminée un homme cherchant à échapper à la police ; il sen suivra dheureux événements. Tel vieux serviteur du Second Empire relate le merveilleux Noël que vécut un garçonnet, soixante-dix ans plus tôt : Napoléon Ier en personne lavait pris sur son cheval et ensemble ils avaient passé en revue sa Grande Armée. Et encore ceci : lécrivain Paul de Kock raconte à Ravel et Monnier lhistoire dun nourrisson qui sut attendrir le terrible Fouquier-Tinville et obtenir la grâce pour sa mère. Cet enfant, cétait lui ! On croise enfin le duc de Reichstadt, qui fait dans les temps de Noël 1823 une bien intrigante rencontre, qui aurait pu changer la face de lEurope."( E. de Montety , Le Figaro littéraire, 20 décembre 2007 )." Dans ses Légendes de Noël, G. Lenotre névoque pas le siècle de son illustre homonyme, mais davantage les périodes mouvementées de la Révolution française, de lEmpire et de la Restauration. Il fait revivre ces époques à travers le prisme lumineux de la fête de Noël. La féerie, la paix et la trêve de ce temps béni illuminent ces légendes, apaisent lesprit torturé dun Fouquier-Tinville ou redonnent à la duchesse de Berry la brève illusion de serrer dans ses bras son fils alors bien loin delle. Écrites dans une langue merveilleusement pure et fraîche (nest pas académicien qui veut) ces Légendes de Noël nous rappellent que la grâce de la Nativité peut toucher les curs les plus endurcis. De cette lecture, on ressort charmé, purifié et serein." ( C. Maugendre , Renaissance catholique, n°99, novembre-décembre 2007)
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Excellent état, in-12°, demi percaline bleue éditeur, titre bicolore, achevé d'imprimer du 31 déc. 1885 , tampon encre nvelle adresse éditeur, tranches ébarbées, gardes couleurs bleues
Les Contes de Bladé ont alimenté de nombreuses querelles de spécialistes, à une époque où les polémiques sur les faux étaient courantes. La personnalité de Bladé, grand mystificateur, n’y est pas étrangère ; il est désormais avéré que le collecteur a pris certaines liberté de (re)créations de fragments de contes… L'édition des contes de Gascogne de 1886, chez Maisonneuve, est la plus complète [jusqu'à l'édition de 2008 qui reprend des Contes parus dans la Revue de l'Agenois) . Le premier volume, outre une longue préface où l'auteur explique sa méthode et le cadre de ses recherches, est divisé en quatre parties : I. Traditions gréco-latines (4 contes) II. Châtiments et vengeances (7 contes) III. Les belles persécutées (7 contes) IV. Aventures périlleuses (2 contes) Le deuxième volume : Contes mystiques I. Fées, ogres, nains (6 contes) II. Les morts (4 contes) III. Contes divers (4 contes) Superstitions I. Le Bon Dieu, la Vierge, les saints (13 contes) II. Le Diable (5 contes) III. Sorciers, sabbats, sortilèges (9 contes) IV. Esprits et fantômes (3 contes) V. Êtres bienfaisants ou neutres (8 contes) VI. Êtres malfaisants (10 contes) VII. Les animaux (8 contes) VIII. Les pierres (3 contes) Le troisième volume comprend : Contes familiers I. Les gens avisés (12 contes) II. Les niais (4 contes) III. Le loup (9 contes) IV. Le renard (5 contes) V. Animaux divers (6 contes) VI. Randonnées, attrapes, etc. 10 contes) Récits I. Moralités (9 contes) II. Les gens d'église (16 contes) III. Divers (8 contes) La maison d'édition Maisonneuve fut fondée par Jean-Claude Maisonneuve (1813-1884) puis reprise, en 1884, par son neveu Jean-Victor Maisonneuve (1860-1926), associé jusqu'en 1889 à Charles Leclerc. Puis, les trois fils de Jean-Victor (Gustave, Gaston et Adrien), reprirent le flambeau. La maison qui aura son adresse au 198 boulevard Saint-Germain est celle de Gustave et Gaston, dans les années 1930. Nos exemplaires, invendus de l'édition originale, ont donc été remis en vente par Gustave et Gaston Maisonneuve dans les années trente. La reliure habituelle étant une percaline rouge, peut-être avons nous ici une variante d'essai.
[Contes de fées]. [CAYLUS, Anne-Claude-Philippe de Tubières, comte de].
Reference : LCS-18020
Rarissime exemplaire relié en élégant maroquin ancien. De la bibliothèque Cécile Eluard. A La Haye, 1741. 2 tomes en 2 volumes in-12 de : (3) ff., 346 pp.; (1) f., 390 pp., (1) f. de table. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos lisses ornés, coupes et bordures intérieures décorées, tranches dorées. Reliure du XVIII' siècle. 158 x 90 mm.
Edition originale de quatorze délicieux contes de fées, d’une insigne rareté en maroquin ancien : « Le Prince Courtebotte et la princesse Zibeline ; Rosanie; Le Prince Muguet et la princesse Zaza ; Tourlou et Rirette ; La princesse Pimprenelle et le prince Romarin ; Les Dons ; Nonchalante & Papillon ; Le Palais des Idées ; Lumineuse ; Bleuette & Coquelicot ; Mignonnette; L'Enchantement impossible ; Minutie ; Hermine. » Leur réimpression dans le Cabinet des fées suscita des réserves de la part de l'éditeur qui les estimait un peu trop licencieux. (Les Contes de fées, B.n.F., 2001, n° 32 ; Gumuchian, n° 1519: "Édition originale rare."). Barchilon (Le conte merveilleux français, 1690-1790, pp. 125-128) - qui fait un éloge dithyrambique de Caylus et de ses contes - a montré que Le Prince Courtebotte pouvait être une des sources d'Andersen pour La Reine des Neiges. « Caylus est l'ami des écrivains modernes, il est le mentor des fameux dîners du-bout-du-banc chez Mlle Quinault ; société où la libre-pensée et le goût des plaisirs réunissent des écrivains comme Crébillon fils, Voisenon, Moncrif, Duclos et quelquefois Maurepas ou Montesquieu. C'est là que naissent 1'« Académie de ces dames et de ces Messieurs » et l’« Académie des colporteurs », productrices collectives d'œuvres facétieuses et satiriques ; c'est là également que s'élaborent dans une sorte d'atelier d'écriture avant la lettre, toutes sortes d'œuvres brèves dans tous les genres, dont nous restent par exemple, le recueil des Étrennes de la Saint-Jean, certains textes attribués à Crébillon, ou encore la Reine Fantasque de Rousseau. Le style « poissard » qu'on aimait y pratiquer après Vadé, trouvait en Caylus un amateur doublé d'un collecteur, qui finit par rédiger en 1740 tout un roman dans ce style : Histoire de Guillaume (1740), sans compter de nombreuses parades. Ces fréquentations et ces amitiés ne lièrent pas pour autant le comte au milieu encyclopédiste dont il méprisait le sectarisme ; cet hôte habituel de Mme Geoffrin n'aimait ni Voltaire, ni d'Alembert et détestait Diderot. Concernant la production féérique de Caylus, Julie Boch défend une thèse originale : celle de la cohérence d'une esthétique qui s'actualise autant dans la production savante du comte que dans l'œuvre contée. Traducteur du fameux Tyran le Blanc (1737), auteur d'un essai : Sur l'origine de la chevalerie et des anciens romans (1756), cet ami du comte de Tressan doit être compté comme une figure à réévaluer dans la cohorte des théoriciens « classiques » et « modernes » du genre romanesque (et de sa composante merveilleuse), en compagnie de Chapelain, Huet, Perrault, Addison, etc., mais aussi de certains adversaires relativement intéressants du genre sur des bases moralisantes, de l'abbé de Villiers jusqu'à Moncrif. Concernant le conte et la féerie, Caylus est l'auteur de deux mémoires produits dans le cadre de l'Académie des Inscriptions, l'un Sur les fabliaux (1753), l'autre Sur la féerie des anciens comparée à celle des modernes (1756) : « ces deux essais théoriques postérieurs à la rédaction de trois des quatre recueils de contes, écrit Julie Boch, éclairent de façon rétrospective la conception à la fois historique et esthétique que Caylus se fait du genre qu'il pratique ». On y trouve un retour à l'esthétique de la 'ligne claire' exemplifiée par Perrault : élégance, naïveté, brièveté, simplicité ; mais surtout un recentrage sur la dimension axiologique qui oppose Caylus à la tendance satirique et libertine qui prévaut depuis 1730. Génériquement, Caylus travaille le conte dans une perspective large, comme un élément du muthos (apologues, récits fabuleux divers, paraboles bibliques) ; il situe le conte merveilleux dans la filiation du roman médiéval, pose des jalons pour la transmission de certains éléments depuis l'Antiquité, et remonte encore en arrière vers l'Inde (serait-il l'un des premiers porteurs de la théorie indianiste?) ; contrairement à Huet, il insiste sur la continuité d'une transmission depuis la culture arabe jusqu'à La Fontaine. Julie Boch montre bien comment cette réflexion vient s'inscrire en fiction dans certains de ses contes. Elle montre aussi la précision de sa culture relativement à l'histoire moderne du genre, notamment par rapport aux grandes conteuses du XVIIe siècle, qu'il cite ou dont il reprend onomastique ou situations. Elle confirme après J. Barchilon et R. Robert, que «l'entreprise littéraire de Caylus se présente doublement comme un retour aux sources », soulignant sur ce plan ce qu'il partage avec le conte éducatif à la façon de Fénelon. La partie consacrée aux Féeries nouvelles, concerne le double jeu de Caylus entre « convention et parodie » dans ses contes de fées. Julie Boch épingle formules et procédés, accessoires et métamorphoses magiques, contes étiologiques et contes à gageures, contrastes et parallélismes plus ou moins sophistiqués, pour montrer que Caylus tente de renouveler le genre en finesse. Quant à sa forme de parodie, elle recourt aux compétences supposées des amateurs pour couper court, susciter le burlesque, inscrire une intertextualité affichée, démythifier rois et fées, les premiers faisant les frais d'une intention satirique qui signe bien l'époque où ces contes s'écrivent. Touchant l'édition des textes eux-mêmes, il faut souligner la pertinence et la qualité de l'annotation littéraire : rapports citationnels ou intertextuels avec les conteuses antérieures (Aulnoy, Lhéritier, Murat, de la Force, Lintot), avec Perrault, Fénelon, Galland, Bignon, Hamilton, Crébillon, le Montesquieu des Troglodytes (La Belle Hermine et le prince Colibri), avec le roman baroque, le roman arthurien et les Amadis, la poésie de salon, le monde de la pastorale, les moralistes classiques, etc., ou encore la filiation fo1klorique à travers certains contes-types. On vérifie ainsi tout ce que gagne le conte merveilleux d'auteur à être lu comme texte de part en part littéraire. Dans les Contes de fées de Caylus ressortent au plan moral : critique politique (relativement délimitée mais féroce à l'égard des rois ou des collecteurs d'impôts), satire de mœurs (très prononcée, dans la lignée de La Bruyère et Montesquieu), rejet des valeurs liées au matérialisme et au libertinage ainsi qu'à une certaine approche « bourgeoise » du monde ; construction morale des personnages à l'épreuve de l'expérience, dans un contexte où le personnel féerique perd de sa toute puissance au profit d'une plus grande humanité. Au plan esthétique : retour à l'idée classique du naturel, rejet des éléments baroques du genre : « tout le fracas devenu si commun dans les histoires de féerie » (Rosanie), réévaluation du genre pastoral, mais aussi « contamination du genre féerique par une esthétique réaliste » que Julie Boch rattache selon sa thèse de la cohérence de l'ensemble du projet caylusien, au goût du détail concret, des usages ordinaires, de la couleur locale caractéristiques de l'érudit et de l'amateur d'art. Délicieux et rarissime exemplaire de l’édition originale relié en élégant maroquin ancien. De la bibliothèque Cécile Eluard.
Robert Laffont Bouquins 1991 Robert Laffont, Coll. Bouquins, Quid, 2 volumes, 1991, 1156 et 1379 p., brochés sous étui assorti, bon état.
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