Berlin, sans nom Berlin, 1755. In-12, relié plein veau marbré de l'époque, dos à nerfs orné, pièce de titre maroquion fauve, tranches rouges, xviij, iv, 435 pages, (1). Ex-libris de Villeneuve - Arfat (Toulouse). Petit manque en coiffe, sinon bel exemplaire
Reference : 134350
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Berlin [Paris], [Noël-Jacques Pissot], 1755 In-12 de XVIII, 435, (1) pp., veau granité, dos à nerfs orné de caissons de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque).
"Édition complète, en partie originale : ""la premiere Partie ayant été imprimée à l'insçu de l'Auteur [Londres, 1753, in-8, 53 pp., (voir n° ZZ)], il s'est déterminé à la retoucher ; & à y ajouter quelques réflexions sur le prix des grains, & sur l'Agriculture"". Elle fait suite à une quatrième, donnée l'année précédente, également ""à Berlin"" et au format in-12, mais ne comptant que 418 pages, selon Edgar Depitre. Le traité d'Herbert (1700-1758) a exercé une influence considérable sur l'opinion publique au XVIIIe siècle. Son auteur appartient à une génération d'essayistes qui ne réclament pas encore une liberté complète du commerce des grains, mais veulent une atténuation de sa réglementation. ""Nous convenons d'un grand principe, c'est que la liberté est l'ame du commerce ; cependant nous croyons devoir la borner quelquefois, & sur-tout pour le commerce des bleds, que bous rétrécissons le plus qu'il est possible."" Cette édition complète de 1755 paraît à la suite de l'Arrêt du Conseil du 17 septembre 1754 libéralisant la circulation des grains, décision que la première mouture du texte, en 1753, avait contribué à stimuler. Herbert critique la réglementation ainsi que la police des marchés ; il dénonce les mesures qui entravent la circulation intérieure comme l'exportation des grains. Pour lui la liberté du commerce stimulant la concurrence sera le meilleur remède contre les disettes : ""la concurrence, ce principe actif & le plus étendu du commerce, fera baisser le prix insensiblement […]"". Selon l'auteur, le principal avantage de la liberté sera de développer la production agricole, la terre étant, comme l'affirment les physiocrates, la vraie source de richesse. ""Tables des Prix du Septier de Bled, depuis 1202 jusqu'en 1746"", pp. 243-255. Bon exemplaire. Coins émoussés. I.N.E.D., 2256. - Kress, 5443. - Leblanc, 55. - E. Depitre, ""Introduction"" in Herbert, Essai sur la police générale des grains, 1910. - H Sée, compte rendu in Annales de Bretagne, 1910 , vol. 26, n° 3, pp. 621-622."
In-12, plein veau marbré de l'époque, dos à nerfs orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, tranches rouges, xviij, iv, 435, (1) p. Berlin, 1757.
L'édition la plus complète, remise en vente de l'édition de 1755, en grande partie originale, considérablement augmentée par rapport à la première publiée en 1753 à l'insu de l'auteur. Elle contient pour la première fois 'l'Essai sur les prix' (avec des Tableaux statistiques, p. 243 à 255) et 'l'Essai sur l'agriculture', soit la moitié de l'ouvrage. Ce livre, "accueilli par d'Argenson avec enthousiasme, exerça une action immédiate sur l'administration et sera cité pendant quinze ans comme faisant autorité" (Weulersse). Néo-mercantiliste et agrarien, Herbert fut l'un des premiers à plaider en faveur de la liberté du commerce des grains. Il avait été directeur des carosses publics de Bordeaux.(Higgs, 1474. Kress, 5617. Cette édition manque à Einaudi et à Goldsmiths).Reliure épidermée, coiffes et coins usés. Intérieur frais.
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A Berlin, 1757. iv, xviii, 435, (1) pp. 12mo. Contemporary marbled calf, spine richly gilt with raised bands, gilt lettering, red edges. Higgs 1474; Kress 5617 (incomplete copy); Weulersse, i, xx; this edition not in Goldsmiths, Einaudi & INED. The best edition. Including the 'Arrêt du Conseil d'Etat du Roi, qui, entr'autres dispositions, ordonne que le commerce de toute espèce de grains sera libre entièrement par terre et par les rivières, de province à province, dans l'intérieur du Royaume. Du 17 Septembre 1754', to which referrence is made in the Avertissement. The basic importance of agriculture in the life of the French nation was equally emphasized by C.J. Herbert, who held labor and land to be the primary resources of a nation, and agriculture its basic industry. Upon agriculture depended a nation's power and wealth, its ability to colonize, the fruitfulness of its commerce, and the capacity of its territory to support population. Having demonstrated the basic importance of agriculture to the political and economic strength of France, Herbert indicated that French agriculture was languishing, and its revivification was essential to the aggrandizement of the nation and to the felicity of its inhabitants; ..... Herbert advocated the improvement of grain markets and prices through inauguration of the right to export grain, modifications in the tax system, and the establishment of a research bureau to discover how agriculture could be improved, and why some provinces were more favorable to agriculture, manufacturing, and population growth than others. (Spengler, French predecessors of Malthus, pp. 67-72). Valuable work, cited with praise by Adam Smith.
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Paris, Paul Geuthner, 1910 in-8, XLIII pp., vii pp., 166 pp., broché, non coupé.
Réédition de l'ouvrage principal de l'économiste Claude-Jacques Herbert (1700-1758), sur la vie duquel on est très peu renseignés. Elle a été procurée sur la seconde édition (1755), la première de 1753 ayant été imprimée sans l'aveu de l'auteur. Néo-mercantiliste et agrarien, hostile au luxe, Herbert fut l'un des premiers à plaider en faveur de la liberté du commerce des grains, mais, à la différence des physiocrates, il considère les salaires réels supérieurs au minimum vital comme une cause possible du chômage. Ce livre fut accueilli par d'Argenson avec enthousiasme, et il exerça une action immédiate sur l'administration.INED, 2256. Kress, 5443 (pour les éditions anciennes). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Berlin, , s.n, 1755, in-12, de XVIII, 435 et (1) pages, plein basane racinée de l'époque, dos lisse portant une pièce de titre en maroquin rouge (manque de cuir sur les coupes et les coins, mais reliure de très bonne tenue), Cinquième édition. La première fut publiée à Londres en 1753. L'épître dédicatoire, l'avertissement et la seconde partie sur l'agriculture ne furent ajoutés qu'à la quatrième édition, parue à Berlin en 1754, et dont découle directement cette cinquième. Passionnante étude dans laquelle l'auteur lutte contre le conservatisme (et un certain nationalisme) économique : "Depuis l'Arrêt du Conseil du 17 Septembre 1754, qui permet le commerce des grains dans le Royaume, et leur sortie par quelques portes du Languedoc, il aurait été inutile de s'étendre encore sur cette liberté, si quelques personnes ne la regardaient comme dangereuse, et s'il n'était pas nécessaire, que le public ne perdit point de vue les motifs de ce nouveau règlement, et sentit les avantages qui peuvent résulter d'un commerce plus étendu [...] La proposition [de la sortie de nos bleds] nous alarme, elle est aussitôt écrasée sous l'autorité de la loi et de l'habitude, on y oppose des difficultés effrayantes, elle n'est ni écoutée, ni examinée". Texte captivant qui nous plonge aux origines de la création, en France, du commerce extérieur, et d'un certain libéralisme, entre les régions du Royaume et avec les autres pays européens. Bon exemplaire Couverture rigide
Bon de XVIII, 435 et (1) pages