Firmin-Didot Paris, Librairie de Firmin-Didot et Cie 1930. In-8 carré broché de 194 pages. Photo en frontispice, envoi de l'auteur. Taches au bas de la couverture.
Reference : 132144
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Paris Imprimerie Royale 1835. In-4 1 feuillet non chiffré (titre) 458pp. Exemplaire sans sa reliure, brochage solide, sans rousseurs, bien complet de tout son texte. RARE.
Rare document composé à la suite de l'attentat de Giuseppe Fieschi (Murato, Corse 1790, Paris 1836), contre Louis-Philippe. Cet attentat, perpétré au moyen d'une ingénieuse "machine infernale" fit 18 victimes mais ne blessa ni le roi ni les membres de sa famille. Fieschi fut guillotiné avec deux de ses complices. Le rapport du Comte de Portalis, adressé à la Cour des pairs, retrace les circonstances de l'attentat et ses conséquences, puis s'intéresse à Fieschi et ses nombreux complices ou présumés tels.
Firmin-Didot, 1930, in-8°, 192 pp, 13 gravures dont 8 hors texte, broché, bon état (Coll. Histoires de France)
Le 13 juillet 1835, un attentat, le cinquième, visa Louis-Philippe, alors qu'il passait en revue la garde nationale sur les Grands Boulevards pour l'anniversaire des Trois Glorieuses. Le complot comprenait deux républicains, Morey et Pépin, l'artificier qui assembla vingt-cinq canons de fusils, et le corse Fieschi, sans convictions politiques. L'opération échoua, mais fit dix-neuf morts, dont le maréchal Mortier... — "C'est une dramatique, une tragique histoire que celle de l'attentat auquel le Corse Fieschi attacha son nom. Et, cette histoire, M. Robert Burnand l'a magistralement racontée dans son ouvrage. Il a montré (et c'est un des plus curieux chapitres de son livre) tout ce qu'il y eut, en somme de fortuit dans l'enchaînement de circonstances qui fit de Fieschi un assassin politique. Il ne songeait aucunement à diriger contre Louis-Philippe sa machine infernale, quand il conçut la première idée de celle-ci. Il avait ajusté en s'amusant un « innocent petit châssis de bois » qu'il eut la funeste idée de faire voir à Morey, compagnon de hasard, révolté typique, prêt à toutes les folies. « Pensez donc, Morey, sur ce châssis on peut attacher des fusils, les faire partir tous à la fois. Ce serait un bon engin contre les barricades. – Meilleur contre Louis-Philippe, dit Morey après un silence. » Le mot fatal a été prononcé. Fieschi le tourne et le retourne dans son cerveau. Il lie partie dans un sanglant dessein avec le sombre Morey, le stupide Pépin. Et c'est l'horrible tuerie du boulevard du Temple. Quarante victimes, dont un maréchal de France, tombèrent sous les coups des conjurés. Paris, la France entière furent consternés. L'émotion fut si grande, même à l'étranger, que les cours, qui jusqu'alors faisaient grise mine au roi des Français, se réconcilièrent avec sa personne et avec son règne. Fieschi et ses complices ne tardèrent pas à être découverts. Leur procès fournit encore à M. Burnand le sujet d'un tableau pathétique." (Maurice Muret, Les Débats, 9 juin 1930)
1930 Firmin-Didot;1930 ,In 8 br, de 194 pp. Illustrations.L'un des nombreux attentats dont Louis-Philippe fut l'objet.;
Firmin-Didot et Cie 1930 in8. 1930. Broché.
Bon état sous papier de soie bords et tranche frottés