Jean de Bonnot RELIE Jean de Bonnot 1981, In-8 reliure cuir éditeur beige, dos trés décoré, plats estampés à froid. 410 pages. Trés bon état.
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Cologne Roterdam Pierre du LaurensReinier Leers 1692-1695 -in-12 plein-veau 5 tomes en 4 VOLUMES RELIURE D'EPOQUE, en 2 sortes de reliures(une reliure pour les 3 premiers volumes et une autre pour le dernier(en 2 tomes) et deux Editeurs différents) : 1ère SERIE : 3 volumes, reliure plein veau brun moucheté (binding full calfskin) in-douze (duodecimo) (16,5 x 10 cm), dos 5 nerfs (spine with raised bands) décoré "or" et à froid (gilt and blind stamping decoration), titre frappé or (gilt title), pièce de titre sur fond bordeaux avec un filet "or" en encadrement, tomaison frappée "or" avec une roulette "or" de part et d'autre du titre dans un encadrement d'un filet "or", entre-nerfs à fleuron "or" dans un encadrement d'un filet "or" avec rinceaux "or" aux angles, roulette "or" en place des nerfs (avec manques de dorure) avec un filet à froid de part et d'autre des nerfs, roulette "or" au dauphin couronné suivi d'une fleur de lis couronnée en pied, plats décorés à froid d'un filet à froid en encadrement, roulettes "or" sur les coupes (fillets on the cuts), toutes tranches lisses, signature EX-LIBRIS manuscrit à l'encre brune en haut de la 1ère page de préface : A.B. ESTEVENON, sans illustrations, (XVIII +308) + (374) +(342) pages, 1692 à Cologne, chez Pierre du Laurens Editeur.......+2ème SERIE : 2 Tomes (Tome 4 et 5) reliés en 1 volume, reliure plein veau brun moucheté (binding full calfskin) in-douze (duodecimo) (15,5 x 8,2 cm), dos 5 nerfs (spine with raised bands) décoré "or" et à froid (gilt and blind stamping decoration), titre frappé or (gilt title), pièce de titre sur fond bordeaux avec un filet "or" en encadrement, tomaison frappée "or" avec une roulette "or" de part et d'autre du titre dans un encadrement d'un filet "or" avec rinceaux "or" aux angles, entre-nerfs à fleuron "or" dans un encadrement d'un filet "or" avec rinceaux "or" aux angles, roulette "or" en place des nerfs avec un filet à froid de part et d'autre des nerfs, roulette et double filets "or" en pied, trés léger manque de cuir à la coiffe de tête, plats décorés à froid d'un filet à froid en encadrement, roulettes "or" sur les coupes (fillets on the cuts), toutes tranches lisses jaspées rouges, signature EX-LIBRIS manuscrit à l'encre brune en haut de l'avis au lecteur : A.B. ESTEVENON, sans illustrations, (II + 250) + (280) pages, 1695 à Roterdam chez Reinier Leers Editeur,
Guy Patin eut de son vivant une notoriété qui suscita l'édition de sa correspondance dix ans après sa mort. Cet engouement s'explique par la richesse de ses lettres, qui traitent de l'histoire politique de la France (la guerre de Trente Ans, la rébellion de Gaston d'Orléans et la révolte du Languedoc, la succession de Louis XIII, la régence et la Fronde, les ministères de Richelieu et de Mazarin, celui de Colbert, les problèmes soulevés par le jansénisme ), comme des problèmes relatifs aux nouveautés thérapeutiques du temps, auxquelles la Faculté de Paris résista âprement. Cette correspondance fournit aussi de multiples renseignements sur les cercles érudits parisiens, où frayait Guy Patin, ami de Naudé, de Gassendi, de Montmort, de Bochart et de Vossius. (L. Jestaz, Édition critique de lettres de Guy Patin, introduction)....Vingt ans après sa mort, on publia ses Lettres choisies, depuis 1645 jusquen 1672 (Cologne, 1692, 3 vol. in-12). On imprima ensuite un Nouveau recueil de Lettres choisies (1695, 2 vol. in-12),..ces lettres contiennent encore contre le pouvoir, la religion ou nombre de contemporains, des jugements et des traits qui ne pouvaient manquer d'attirer la Censure...(Livres Saisis a Paris Entre 1678 and 1701, De A. Sauvy, Motoko Ninomiya - 1972, La Haye Marinus Nijhoff Editeur).........RARETE....en trés bon état malgré le petit défaut signalé (very good condition in spite of the small defect indicated). en trés bon état
Ses « Lettres » demeurent un document de premier ordre sur l’histoire de la langue. Sonore, claire et harmonieuse, la prose de Balzac est un modèle des lettres classiques. Paris, Augustin Courbé, 1647. 2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ (12) ff. dont 1 frontispice, 640 pp., (8) ff., de table ; II/ (1) f., 683 pp., (17) pp. Ex libris manuscrit dans la marge blanche de la p. 15 du 1er volume, répété p. 31 du second volume.Plein veau brun granité, double filet doré encadrant les plats, dos à nerfs ornés, tranches marbrées. Reliure de l’époque.219 x 137 mm.
Édition originale des 258 lettres choisies de Guez de Balzac, écrites de 1637 à 1647, « son œuvre littéraire la plus significative ». Elle fut plusieurs fois réimprimée (Brunet, I, 632).Tchemerzine I, 415.L’un des rarissimes exemplaires de luxe imprimé sur grand papier mesurant 25 à 30 mm de plus que les exemplaires du tirage courant, conservé dans ses élégantes reliures de l’époque.« En 1647 paraissent les Lettres Choisies, 258 lettres en sept nouveaux livres (OC., L. X-XVI). Balzac y vise une éloquence du cœur, excitant les passions douces et humaines, où «la puissance de contraindre, est desguisée en Art de persuader », où règnent la raillerie fine et l’atticisme.Balzac instaure un nouvel « humanisme », héroïque et moderne, embrassant sous le nom de politesse le cœur, le goût et la raison. Prosateur et poète latin du premier rang, il comble l'ambition majeure des statuts de l'Académie par le triomphe indiscuté des lettres françaises. Résigné au Dieu caché, il a foi en une création rationnelle et s'efforce de repenser selon la nature la société et l'art.« Observateur », il élabore une politique où la culture pourrait rendre « plus humains » princes et sujets. Chantre de la retraite, mais mondain toujours, il plaide pour l'urbanité contre la double trahison d'une arrogante ignorance et du pédantisme. « Atticiste » enfin, il témoigne pour un travail à la Malherbe qui n'étouffe pas la spontanéité ni « la raisonnable fureur » d'un Théophile. Force et majesté, mais douceur ; diversité, mais ordre, économie et choix ; sérieux, mais finesse de la raillerie et gaieté, telles sont les marques de l'art de plaire et persuader qu'il propose à la cour et à la bonne société, et qui fondent un authentique classicisme Louis XIII. »« Ayant commencé cette correspondance durant son séjour à Rome, Balzac y emploie les termes raffinés d'une conversation de société. Il exprime ses jugements sur les œuvres du temps, raconte sa vie, témoigne de l'intérêt à tout ce qui lui semble digne d'être vécu. II réserve surtout ses épîtres élégantes à Chapelain, à Boisrobert, à Voiture et à Conrart, Dans une forme parfaite, mais aride, l'écrivain juge des choses de son époque et fait entendre sa voix de critique littéraire. »« Véritable oracle des « précieux » et de l’Hôtel de Rambouillet, il cherche à imposer la loi en matière de style ; sa compétence fait de lui le réformateur de la prose française comme Malherbe avait été celui de la poésie. II s'adresse, par exemple, au chancelier Séguier, pour lui dire sa gratitude et le louer de sa sagesse. Ou bien il remercie une dame pour quelque sachet de parfum ; ou un personnage, pour certaine recommandation ; ou encore des amis, pour quelque cadeau. Il lui arrive aussi de se défendre contre les critiques malveillants qui attaquent son style ou de proclamer que la vertu a plus de prix que la situation sociale. Il disserte sur la manière dont, à Rome, sont élus les Papes, ainsi que sur les plaisirs de la ville ; il cherche à ramener un litige à des justes proportions, il discute de politique et montre sa déférence à l'égard des Jésuites. Son argumentation raffinée, toujours sûre, est parfois présentée de manière pompeuse. »Ses « Lettres » demeurent un document de premier ordre sur l’histoire de la langue. Sonore, claire et harmonieuse, la prose de Balzac est un modèle des lettres classiques.Brunet (I, 632) ne cite qu’un seul exemplaire imprimé sur grand papier vendu au prix élevé de 95 F OR en 1858.De la bibliothèque Albert Natural avec ex-libris.
Lyon, Frères Bruyset, 1747. et relier ensemble [Edition de Paris, La Veuve Estienne et fils, 1755]
Lettres choisies de M. Fléchier, Evêque de Nismes : avec une Relation des Fanatiques du Vivarez & des Réflexions sur les différens Caractères des Hommes. Tome 1 : Nouvelle Edition, augmentée de plusieurs Lettres qu'on n'avoit point encore données au Public. Lyon : Frères Bruyset, 1747. 36 pages non-chiffrées, 430 pages et 18 pages contenant la table des lettres, non-chiffrées. La mécanique des langues, et l'art de les enseigner d'Antoine Pluche.[Edition de Paris, La Veuve Estienne et fils, 1755] XXIV-340 pages, il manque la page du titre, mais la page du faux titre figure.[Notre exemplaire in-12, demi-chagrin à coin, regroupe dans un seul volume les deux textes cités en haut à savoir : les lettres choisies de Fléchier édité en 1747 et la mécanique des langues de Pluche édité en 1755]
Paris Belin Frères 0 In-12 Pages de gardes portant des traces de colle . Une note à l'encre violette . De très nombreuses lettres de Henri IV - Richelieu - Malherbe - Balzac - Voiture - Descartes - Corneille - Melle de scudéry - Bussy - Mme de Sévigné - Mme de La Fayette - Mme de Grignan - Bossuet - Louis XIV - Fléchier - Mme de Maintenon - Mme des Ursins - Boileau - Racine - Fénelon . - 422 p. , 600 gr.
Couverture rigide Très Bon État .
Paris, Rollin, 1751 In-12 de (10) ff., 499, (4) pp., veau marbré, filet à froid en encadrement sur les plats, dos orné de caissons de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
"Édition originale de ce recueil publié par les soins du chevalier de Perrin. Il réunit 123 lettres. C'est à travers la publication des Mémoires puis des Lettres de son cousin Bussy-Rabutin, que le public découvrit pour la première fois en 1695 et 1696, le talent d'écriture de Madame de Sévigné (1626-1696) qui venait tout juste de s'éteindre au château de Grignan. Après plusieurs éditions subreptices parues en 1725 et 1726, et reprises jusqu'en 1733, à partir d'un recueil qu'elle avait communiqué à son cousin Amé-Nicolas de Bussy-Rabutin, fils de l'auteur de l'Histoire amoureuse des Gaules, la petite fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, confia au chevalier Denis-Marius de Perrin (1681-1754) le soin d'établir une véritable édition à partir des manuscrits originaux. Celle-ci parut pour la première fois à Paris, de 1734 à 1737, en 6 volumes in-12. En 1751, une série de lettres supplémentaires fut publiée chez Rollin quai des Augustins, sous le titre de Recueil de Lettres Choisies. L'ouvrage fut annoncé en mars 1751, dans le Mercure de France, comme le septième volume de l'édition parisienne donnée une quinzaine d'années auparavant par le même ""galant homme"". Il rassemble d'une part 25 lettres inédites de Mme de Sévigné écrites aux Coulanges, à Madame de La Fayette, au marquis de Sévigné et au duc de Chaulnes ; et d'autre part 98 missives adressées à Mme de Sévigné par le cardinal de Retz, le duc de La Rochefoucauld, Mme de La Fayette, Mme et M. de Coulanges, et sa fille Mme de Grignan. Deux éditions ayant la même collation ont paru simultanément en 1751 chez Rollin : l'une de l'imprimerie de ""Claude Simon père"" († 1752) avec une approbation signée Nicolas Trublet datée du 2 juillet 1750 et l'autre de l'imprimerie de ""P.[ierre] G.[uillaume] Simon"" (1722-1787) avec une approbation du même censeur du 4 juillet 1750. Elles se différencient également par leur matériel typographique (fleuron de titre, bandeau, culs-de-lampe), leur liste d'errata et l'ordre de répartition des lettres. C'est ici la seconde de ces deux impression que nous proposons. Tchemerzine, Editions originales et rares XVe - XVIIIe siècles, V, 825."