Paris Galerie Véro-Dorat, Paris, vers 1840 1 Demi basane 19 Album factice relié demi-basane contenant 19 planches (n° 78, 79, 81, 82, 83, 84, 91, 93, 101, 102, 109, 118, 120, 132, 135, 141, 142, 158 et 167). Venez consulter l'ensemble de mes objets sur mon site antharedeschuyter.fr !
Reference : 4402
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MERCURE DE FRANCE. 1953-1964. In-12. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 218 pages + 217 pages - quelques tâches brunes sur les plats.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Passe temps : Madame Cantili, souvenirs de basoche, la mort de Charles Louis Philippe, un salon littéraire, ménagerie intime, villégiature, notes et souvenirs sur Remy de Gourmont, mademoiselle Barbette, admiration amoureuse, AD.Van Bever, mots propos et anecdotes. Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Dans ces deux œuvres, Perrault propose une double parabole de sa réflexion sur l’ordre du monde: d’une part sous forme spirituelle avec «Adam» et de l’autre, sous la forme apparemment naïve d’«Histoire ou Contes du Temps passé». Paris, Jean Baptiste Coignard, 1697. In-12 de (5) ff., 93 pp. et (1) p. de privilège, vignette de Coypel gravée par Simonneau en tête de chaque chant, notes manuscrites dans la marge inf. des pp. 2, 4, 5, 8. Plein veau brun granité, dos à nerfs richement orné, pièces de titre de maroquin rouge, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 162 x 97 mm.
Edition originale la plus rare de Charles Perrault (1628-1703) parue en 1697, simultanément avec les Histoires ou Contes du temps passé et leur faisant pendant. Tchemerzine, V, 177; Conlon, Prélude, 8322. «Edition originale, très rare, de ce poème orné d’une vignette en-tête gravée par C. Simonneau d’après Coypel». (Debacker, 971). Au fil de la querelle des Anciens et des Modernes paraissent les quatre volumes des Parallèles des Anciens et des Modernes (1688 à 1697), où Perrault livre la somme théorique de ses positions en même temps qu’il propose une double parabole de sa réflexion sur l’ordre du monde: d’une part, sous forme spirituelle avec Adam ou la Création de l’homme, sa chute et sa réparation… (1697), et de l’autre sous la forme apparemment naïve des Contes ou Histoires du temps passé (1697). En bon courtisan et sachant l’intérêt que le roi portait aux écrivains de son règne, Perrault y exaltait la supériorité des auteurs modernes sur leurs devanciers. Boileau, Racine et quelques autres gens de lettres d’une solide culture, agacés par cet encens prodigué au souverain et par la faveur et les multiples charges, honorifiques et lucratives, dont bénéficiait Perrault, protestèrent avec ironie ou violence. La «querelle des Anciens et des Modernes» était ouverte, qui devait durer trois longues années. Cette lutte, qui passionna l’opinion, occasionna des discussions, des débats publics et des brouilles innombrables, fut marquée par une floraison d’ouvrages. Perrault débuta par quatre volumes intitulés Parallèle des Anciens et des Modernes, dans lesquels Boileau s’indigna, à juste titre, de voir Quinault mis au-dessus de Racine et le peintre Lebrun au-dessus de Raphaël. Ces contes font de Charles Perrault le créateur d’un genre littéraire, inconnu avant lui. Ecrits pour des enfants, ces récits ont charmé les contemporains et bientôt pris rang de chef-d’œuvre. Est-ce par l’originalité des sujets traités? Nullement! Ces récits, en qui de savants auteurs ont cru voir un reflet des contes d’Orient, comme ils ont rapproché les fées des péris, étaient déjà connus et répétés avec mille variantes par les nourrices à leurs marmots. «Qu’est-ce que ma Mère L’Oye, a écrit Anatole France, sinon notre aïeule à tous, et les aïeules de nos aïeules, femmes au cœur simple, aux bras noueux qui firent leur tâche quotidienne avec une humble grandeur et qui, desséchées par l’âge, n’ayant comme les cigales ni chair ni sang, devisaient encore au coin de l’âtre, sous la poutre enfumée et tenaient à tous les marmots de la maisonnée ces longs discours qui leur faisaient voir mille choses?» Ces «longs discours», d’autres, avant Perrault, avaient en vain tenté de les fixer. Notre grand conteur y a réussi. Il leur a donné leur forme concise, classique, définitive, celle d’une œuvre d’art. Une scène de la rue, un mur blanc, un morceau de charbon sont, depuis la plus haute Antiquité, les éléments de tous les graffiti, mais qu’un Callot ou qu’un Forain saisisse le charbon et l’œuvre d’art surgit! Quand La Fontaine avait écrit ces vers prophétiques: Si Peau-d’Ane m’était conté, J’y prendrais un plaisir extrême. Le monde est vieux, dit-on: je le crois; Cependant, Il le faut amuser encor comme un enfant! il y mettait une nuance d’ironie. Il marquait nettement que le conte n’était pas encore entré dans notre littérature. Il n’aurait plus osé écrire ces vers après Perrault, car on vit surgir alors une floraison, presque soudaine, de contes dus, non plus à des nourrices, mais à la fine fleur des dames de la cour et de la ville. Perrault est le chef d’école dont, deux siècles plus tard, Meilhac et Halévy (Barbe-bleue), Théodore de Banville (Riquet à la houppe), Armand Silvestre (Grisélidis) et d’autres s’inspireront pour en tirer des spectacles en prose ou en vers. En l’année 1697, Charles Perrault (1625-1703) livre ses deux plus rares éditions originales: Adam et Histoires ou Contes du temps passé. Dans ces deux œuvres, Perrault propose une double parabole de sa réflexion sur l’ordre du monde: d’une part sous forme spirituelle avec «Adam» et de l’autre, sous la forme apparemment naïve d’Histoire ou Contes du Temps passé. Superbe exemplaire à grandes marges conservé dans sa pure reliure de l’époque.
[Le Passe-temps] - Le Passe-Temps (revue) ; Audigé, A. (gérant) ; Cadot, A. (édit.)
Reference : 49192
(1875)
1 vol. in-4 rel. demi-basane rouge, ill. noir et blanc, Le Passe-temps, Paris, 1874 et 1875, pp. 372 à 416 puis 256 pp.
Etat très satisfaisant (couv. frottée sur bords, bon état par ailleurs). Contient notamment, en feuilletons : A la vie, A la mort ! (par Henry de Kock ) ; Les Oiseaux de nuit ( par Xavier de Montepin ). Le Passe-Temps faisait partie de ce que l'on a appelé les "journaux-romans". Ses locaux étaient à la même adresse qu'un autre journal-roman de l'époque, "Le Journal de la Semaine", qui publiait également Henry de Kock, mais aussi et surtout, Eugène Süe.
Paris, Mercure de France, 28 mai 1964. In-8, broché, couverture rempliée, non coupé, 217 pp.
Edition originale posthume. Un des 75 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Johannot, réservé au Club de l'Edition Originale (deuxième papier avec 30 ex sur vélin de Madagascar et 125 autres pur fil)." Passe-temps 1 a été publié en 1929. En septembre 1941, pressé par Gaston Gallimard qui désirait publier une et même des oeuvres de Léautaud, celui-ci forma le projet d'un second Passe-temps établi sur le même plan et de la même façon que le premier. Il en établit assez vite la composition, mais après y rêva si longtemps que ce projet ne fut jamais réalisé. Après la mort de Léautaud, j'ai trouvé, parmi de nombreux papiers épars dans sa maison, un dossier portant le titre de Passe-temps II, dans lequel étaient rassemblés des textes devant composer ce nouveau volume. Sur la couverture, une liste : Marcel Schwob, Le Stendhal-Club, Fagus, Petites notes sur Alfred Valette, Fantaisies, Amour.... Mots, Propos et Anecdotes, Lettres à divers. Cette liste était établie depuis si longtemps que la plupart des textes avaient été publiés dans le Journal Littéraire - dont ils avaient été extraits, - soit dans les Propos d'un jour. Le dossier de Passe-temps II comportait d'autres textes que nous avons joints à ceux indiqués par Léautaud lui-même et restés inédits....etc. Marie Dormoy" (préface). "BEL EXEMPLAIRE A L'ETAT NEUF. Photos sur demande.
21 vol. in-4 reliure de l'époque demi-percaline bleue, Le Passe-Temps, Paris, 1856-1879, Volume 1 : du numéro 1 de mai 1856 au numéro 104 du 30 avril 1857Volume 2 : du 105 du 1er mai 1858 au 192 du 31 décembre 1859Volume 3 : du 193 du 7 janvier 1860 au 283 du 29 décembre 1860Volume 4 : du 284 du 2 janvier 1861 au 387 du 28 décembre 1861Volume 5 : du 388 du 1er janvier 1862 au 492 du 31 décembre 1862Volume 6 : du 493 du 3 janvier 1863 au 596 du 30 décembre 1863Volume 7 : du 597 du 2 janvier 1864 au 701 du 31 décembre 1864Volume 8 : du 702 du 4 janvier 1865 au 805 du 30 décembre 1865Volume 9 : du 806 du 5 janvier 1866 au 909 du 29 décembre 1866Volume 10 : du 910 du 2 janvier 1867 au 1013 du 28 décembre 1867Volume 11 : du 1014 du 1er janvier 1868 au 1118 du 30 décembre 1868Volume 12 : du 1119 du 2 janvier 1869 (Gorilles enlevant des femmes, illustrant un roman de Louis Noir) au 1222 du 29 décembre 1869Volume 13 : du 1223 du 1er janvier 1870 au 1346 du 27 décembre 1871Volume 14 : du 1347 du 3 janvier 1872 au 1398 du 26 décembre 1872Volume 15 : du 1399 du 1er janvier 1873 au 1451 du 31 décembre 1873Volume 16 : du 1452 du 7 janvier 1874 au 1503 du 30 décembre 1874Volume 17 : du 1504 du 6 janvier 1875 au 1555 du 29 décembre 1875Volume 18 : du 1556 du 5 janvier 1876 au 1607 du 27 décembre 1876Volume 19 : du 1608 du 3 janvier 1877 au 159 du 26 décembre 1877Volume 20 : du 1660 du 2 janvier 1878 au 1711 du 25 décembre 1878Volume 21 : du 1712 du 1er janvier 1879 au 1764 du 31 décembre 1879
Impressionnante et très rare tête de série bien complète des 24 premières années du Journal hebdomadaire "Le Passe-Temps" du n°1 du 3 mai 1856 au n°1764 du 31 décembre 1879. Le journal se poursuivra encore jusqu'à son absorption en avril 1893 par le "Journal du Dimanche". Durant ces 24 premières années, publiera un nombre considérable d'écrivains et feuilletonnistes, dont Alexandre Dumas ("Le Page du Duc de Savoie" et "Mémoires d'un policeman"), Paul de Kock, Henri de Kock, Gustave Aimard, A. de Gondrecourt, Paul Duplessis, Xavier de Montépin, Ernest Capendu, Madame Ancelot, Ponson du Terrail ("Un crime de jeunesse"), Louis Noir, Alphonse De Launay ("le Banquier des Voleurs"), Chardall, Ernest Raulet ("Le Souterrain du Trocadéro"), etc..., de nombreux romans et nouvelles, une galerie théâtrale, et des biographies inédites ("les Contemporains en pantoufles") etc. Bon et rare ensemble suivi, en bon état (qq. rouss. et qq. frott., avec qq. restaurations anciennes à qq. ff., 1 f. détaché, très bon état par ailleurs)