Paris, Editions France Loisirs, 1978. In-8 reliure d'éditeur toile bleue, 307 pp. Ouvrage illustré de 16 pp. de documents hors texte.
Reference : 11140
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Paris, chez le traducteur [Julien Sée], 1881. Grand in-8, LXII-262p. Première édition en français de cette chronique parue en 1575 dans sa version définitive. Il y eut en fait 4 versions entre 1558 et 1575, aboutissant à cette dernière, que Julien Sée traduit donc ici pour la première fois. Cette chronique est même une chronologie du martyre juif, qui était lue dans nombre de communautés à Emek Habakhah. Provenance intéressante : l'ouvrage est dédicacé par Sée au capitaine Weil. Il s'agit de Maurice Weil, le fameux capitaine qu'on accusa, au moment de l'affaire Dreyfus, d'être le complice d'Esterhazy. Reliure demi-basane, dos lisse, filets dorés. Petits défauts, papier un peu jauni comme toujours sur ce type d'édition. Ouvrage très rare et important dans le Judaïsme, unique traduction en français, qui ne sera réimprimée qu'en 1980 (vraisemblablement à l'identique).
Paris Horizons de France 1930 In-12 de 215 pp., br.
Chronique romancée.
sans lieu Imprimée sur le vrai original 1620 Gr. In-8 de 15 ff.n.ch., 338 pp., veau , dos lisse, orné, pièce de titre, mors lég fendu, 3 coins usés.
Avec un beau portrait en pied gravé en frontispice par Mathous. Ouvrage très rare de la "Chronique scandaleuse" qui n'a de scandaleux que son titre. Barbier II 720.
Lyon, Simon Rigaud pour la soc. Caldorienne, 1624 fort volume in-folio (23 X 36 cm) veau havane raciné, dos à nerfs orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges. 20 + 1092 + 63 pp (table sur deux colonnes). (Coiffes et mors du premier plat habilement restaurés, mouillure claire dans la partie inférieure de l'ouvrage).
Nouvelle édition (la première est de 1614) contenant une magnifique page de titre gravée par Dubrayet, avec les attributs des villes d'Aix, Arles, Avignon et Marseille et un frontispice représentant l'auteur. Lettres ornées, et nombreuses figures héraldiques in-texte. Cette œuvre est due à César de Nostradamus, fils ainé du célèbre astronome, celui-ci lui dédiera d'ailleurs ses premières centuries. Il naquit à Salon en 1555, fit ses études à Avignon, se passionnera de peinture, s'occupera de poésie et d'histoire et obtiendra suffisamment de succès pour que Louis XIII lui confère le brevet de gentilhomme ordinaire de la chambre. Il prend lui-même en tête d'un de ses ouvrages, le titre de premier consul de Salon. Il se retira à Saint-Rémy et y mourut de la peste en 1629. Son histoire de la Provence est fort précieuse. Si Bouche trouve le style ennuyeux et poétique (sic), Pitton estime qu'il ne faut pas blâmer et Brunet (IV, 110) estime que "Cette histoire mérite d'être conservée, surtout à cause du récit que l'auteur y fait des troubles dont il avait été le témoin". Il est question en effet ici des troubles de la Ligue en Provence (Achard I, 12). Le style du reste est alerte, l'auteur notant en marges diverses appréciations curieuses. La bibliothèque de Carpentrasa possédéun manuscrit de César de Notredame, intitulé : "Neuvième partie ou suite de l'histoire et chronique de Provence, depuis le commencement de 1601 jusqu'en 1618; ce volume écrit en entier de la main de César, fut adressé par lui à Peiresc en 1629.