1914, éditions Mercure de France, in-8, broché, 464 pages, tirage numéroté 238/?, pages non coupées, traduit de l'anglais par Marc Logé.
Reference : c16-04
Bon état.coupure au bas d'une charnière sur 2 cm. Ceci n'est pas un roman , quelques chapitres : Charme et étrangeté ... La famille Japonaise ...L'introduction du bouddhisme ...la religion de la loyauté ...la renaissance shinto ... la péril industriel. Histoire, religion, coutumes
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Première édition de cette superbe et rare carte du Monde publiée au Japon en 1785, qui montre l’état d’avancement des connaissances géographiques et cartographiques japonaises à la fin du XVIIIe siècle. Yamazaki Kinbe, Edo et Asana Yahei, Osaka, 5e année de la période Tenmei (1785).Grande carte de 165 x 91 cm gravée sur bois, entièrement coloriée à la main à l’époque. Tampon à l’encre rouge dans le bas. Repliée et préservée dans un étui de protection de toile bleu moderne. Très bon état de conservation.
Première édition de cette superbe et rare carte du Monde publiée au Japon en 1785, qui montre l’état d’avancement des connaissances géographiques et cartographiques japonaises à la fin du XVIIIe siècle.Nagakubo Sekisui 長久保赤水 (1717-1801) est le plus célèbre cartographe japonais de la fin du XVIIIe siècle.La présente carte contient une multitude d’informations : en haut à droite, un cartouche comporte un texte en chinois classique de Katsuragawa Hoshu (1751-1809), médecin célèbre à la cour de Shogun, connaissant le hollandais et passionné par les sciences et la cartographie européennes.En haut à gauche, un autre cartouche présente 70 lignes de texte en japonais écrites par l’auteur de la carte, avec des explications quant à la contribution de la science hollandaise à la théorie de l’illustration géographique de la terre sphérique. En bas à gauche, dans un troisième cartouche, apparaissent le nom de l’auteur : Nagakubo Sekisui et les noms des éditeurs de la carte : Yamazaki Kinbe, Edo et Asana Yahei, Osaka.· A première vue, la carte apparait comme une copie simplifiée de la très célèbre carte du monde que Matteo Ricci (1552-1610) avait présentée en 1602 à l’empereur Ming, Shenzong. A la suite du triomphe du protestantisme au milieu du XVIe siècle, l’église catholique tente de réagir et envoie des missionnaires, d’abord jésuites, en Extrême-Orient, afin de convertir les habitants de ces empires au christianisme. Ricci quitte Rome en 1577 et, en passant par Lisbonne, arrive en Chine en 1583. L’idée lui vient que la conversion doit s’effectuer par une démonstration de la supériorité des sciences européennes.Les Chinois se considèrent alors au milieu de la terre (Chine = empire du milieu), de forme carrée. Ricci apprend rapidement le chinois et à l’aide des premiers convertis, publie deux éditions de cartes du monde : en 1584 et en 1600. Aucun exemplaire de ces cartes n’a survécu. Il se base sur des sources européennes : Clavius, Ortelius, Ramusio, Piccolomini, Ptolémée, etc. Il bouleverse les conventions de l’époque. Afin d’éviter la déception, il illustre la Chine et le Japon au milieu de ses cartes et rejette le continent américain à l’extrême est. Cependant, même cette astuce mécontente les mandarins chinois qui croient encore que leur pays représente 75 % de la terre. En 1601 Ricci arrive à Pékin et dessine une troisième édition améliorée, qu’il présente à l’empereur. De cette édition, 7 copies imprimées à Pékin en 1602 ont survécu.Les jésuites avaient aussi envoyé quelques copies de cette carte au Japon où les religieux portugais effectuaient leur activité de missionnaires. Jusqu’aux premiers contacts avec les européens, les japonais étaient tributaires des connaissances importées de Chine.La carte de Matteo Ricci a eu une influence considérable au Japon. Notre exemplaire prouve que Nagakubo Sekisui s’en est largement inspiré.· Commentaire sur la présente carte du monde, de Nagakubo Sekisui :Nagakubo dessine sa carte, comme Ricci, sous une forme ovale.Il utilise des couleurs différentes pour les continents et copie les détails de l’Europe, de l’Afrique, de l’Asie Centrale et des deux Amérique. Cependant, par rapport à Ricci, il améliore considérablement l’illustration du Japon et de l’Asie du Sud-est. Selon les habitudes chinoises, la carte de Ricci était couverte de longs commentaires explicatifs. Nagakubo en supprime la plupart et n’en conserve que quelques-uns. Il divise l’équateur en 72 unités, chacune représentant 5° de longitude mais ne dessine que 12 arcs, chacun correspondant à 30°. L’illustration des longitudes, correspondant à une Terre sphérique, était encore une nouveauté au Japon.La présente carte comporte un détail très intéressant : elle illustre deux iles imaginaires : Kinshima (金島 l’île d’or), à l’est dans le Pacifique, à la même latitude que Kyoto, et Ginshama (銀島 l’île d’argent), assez loin d’Ezo (aujourd’hui Hokkaido). Ces îles imaginaires ont joué un rôle important car les Espagnols d’abord, et les Hollandais ensuite, ont vainement navigué pendant tout le XVIIe siècle dans le Pacifique à leur recherche. Ces îles ne sont pas illustrées sur la carte de Ricci mais elles sont présentes sur d’anciennes cartes représentant le Japon.Textes imprimés sur la carte :La carte garde en général les caractères chinois inventés par Ricci en 1602 mais Nagakubo les transforme souvent en caractères japonais. Comme la prononciation des caractères chinois s’effectue de façon différente en Chine et au Japon, beaucoup de noms sont difficiles à interpréter aujourd’hui et nécessitent de l’imagination. Texte n°1 (situé juste au sud de l’équateur à la longitude de la Californie, 95 caractères en chinois : « Cette ligne médiane divise la Terre en deux parties de dimensions identiques. Tout ce qui se trouve au-dessus de cette ligne s’appelle Région Boréale et à l’inverse tout ce qui se trouve au-dessous de cette ligne s’appelle Région Australe. Les régions limitrophes de cette zone ont des saisons qui durent un mois et demi. Donc autour de l’équateur chaque année il y a huit saisons : deux printemps, deux étés, deux automnes et deux hivers. Les quatre saisons au nord et au sud de cette ligne sont toujours le contraire. Lorsqu’au nord c’est le printemps, au sud c’est l’automne. La raison de ce phénomène s’explique par la proximité ou l’éloignement de la lumière solaire. »Texte n°2 (situé à des latitudes différentes) : 1. +65° et -65° zone froide ; 2. +40° et -40° zone froide ; 3. Sur l’équateur zone torride.Texte n°3 (tropique du Capricorne et tropique du Cancer : route jaune 道黄, équateur : route rouge道赤).Texte n°4 (le Brésil sur la carte) : « Les habitants de ce pays ne construisent pas des maisons. Ils creusent la terre et habitent dans des cavernes. Ils aiment manger de la chaire humaine. Cependant, ils ne mangent que les hommes et pas les femmes. Leurs vêtements sont fabriqués à partir de plumes d’oiseaux. »Texte n°5 (les inscriptions sur le territoire de la France) : Nahara (Navarre), Marusenia (Marseille), Goariya (la Gaule). La France est désignée phonétiquement par les trois caractères拂郎察 (Fu Lang Cha).Très belle carte du Monde, d’une grande rareté, publiée en 1785, entièrement coloriée à la main à l’époque dans l’atelier de l’éditeur, dans un très bon état de conservation.Références : Nanba, M., Muroga, N. et Unno, K., Old maps in Japan, 1976, p.15 ; Cortazzi, H., Isles of Gold : Antique Maps of Japan, 1984, p. 35.
Paris, Michel Sonnius, en la rue sainct Jacques, 1571. Avec privilège. In-8 de 131 pp., (1) p. d’avis au lecteur, ancien travail de vers dans la marge blanche inférieure des pp. 20 à 60 sans atteinte au texte. Vélin souple de l’époque, traces de liens, dos lisse avec titre manuscrit, étiquette en pied. Petit manque au plat supérieur. Reliure de l’époque. 163 x 100 mm.
Édition originale française de la plus grande rareté. Elle manque notamment à Chadenat et n’est répertoriée que par Cordier (Bibliotheca Japonica, p. 61), et Carayon (Bibliographie historique de la Compagnie de Jésus, pp. 71 et 72). Elle est très importante car elle relate les voyages des missionnaires en Extrême-Orient au XVIe siècle. Cette relation s’ouvre par une dédicace : « A très hault et tres puissant prince Monseigneur Loys de Bourbon, Duc de Montpensier, Pair de France, Souverain de Dombes, Prince de la Roche-surion, Dauphin d’Auvergne, Gouverneur & Lieutenant general pour le Roy en Bretaigne. » et contient : Une lettre du P. Organtin de Bresce, escritte à Goa le 28 de Decembre 1568, aux frères du College de Rome, p. 8. Une lettre du P. Christophe d’Acohta, escritte à Malacca le 11 Janvier 1569, au père Général de la Compagnie., p. 32. Une lettre de maistre Loys de Gouea, du college du Sauveur à Colan le 1. Janvier 1569, p. 37. Une lettre du P. Emanuel Tesseira, au Père General, escritte à Goa le 2 de Janvier 1569, p. 42. Une lettre du P. Nicole Nuguez de Tarnate du 10 de février 1569, p. 46. Une lettre du P. Pierre Mascaregnas escrite à Ternate, le 6 mars 1569, p. 52. Une lettre de Goa des choses de l’an 1569, escritte du P. Sebastien Fernandes au P. François Borgia General de la Compagnie de Jesus, p. 62. Le Sommaire d’une lettre escritte du P. Martin de Sylua, au P. Gonsaluo Aluaretz, demeurant aussi aux Indes, le 26 de Novembre, 1569. De la forteresse d’Onor, & depuis envoyée en Europe, p. 103. Une lettre de Cocin escrite le 15 de Janvier 1570 par le P. Hierome Ruiz au Pere Général, p. 106. Une lettre escritte de l’isle de la Madera, au 17 d’Aoust, 1570 du P. Pierre Diaz, au P. Provincial de la Compagnie de J. en Portugal, sur les 40 occis pour la Religion Catholique, p. 124. Cette relation de voyage est si précieuse qu’il y eut une traduction anglaise (à la Bibliothèque de Bourgogne, n°513), une traduction en tchèque en 1573 et Juan Iniguez de Lequerica traduisit l’ouvrage en espagnol (Alcala, 1575, in-4) (Sommervogel). Précieux exemplaire conservé dans son vélin souple de l’époque. Aucun exemplaire de cette édition originale française n’a été répertorié sur le marché public au cours des trente-cinq dernières années.
C’est l’œuvre la plus populaire du théâtre français de la fin du XIXe siècle. Paris, Charpentier et Fasquelle, 1898. In-8 de 225 pp. et (3) pp. bl. Bradel soie brodée verte à recouvrements, dos lisse, pièces de titre de maroquin havane, tête dorée (P. Goy & C. Vilaine). 193 x 134 mm.
Edition originale du chef d’œuvre de Rostand. Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 621; Bibliothèque de Backer, n°2502. «Comédie héroïque en cinq actes en vers, représentée à Paris, au Théâtre de la Porte Saint-Martin, le 28 décembre 1897». Précieux exemplaire, l’un des 50 de tête imprimés sur papier du Japon, non justifié. Le 28 décembre 1897, la comédie héroïque de Rostand devient le plus grand succès théâtral depuis Hernani. Un succès sans précédent : quarante rappels! La pièce sera jouée 400 fois jusqu’en 1900 et Coquelin, présenté à l’auteur l’année précédente par Sarah Bernhardt, reprendra le rôle jusqu’à sa mort, soit 950 fois. Rostand fut élu à l’Académie française en 1901 : il y est reçu à trente-trois ans, soit le plus jeune académicien d’alors. «C’est l’œuvre la plus populaire du théâtre français de la fin du XIXe siècle […] Du point de vue lyrique et dramatique, cette comédie est parfaite […] on ne peut qu’admirer sa qualité poétique, souple et étincelante, à travers laquelle se cristallise toute une tradition littéraire française qui va d’Honoré d’Urfé jusqu’à Dumas père et Richepin, en passant par Scarron et Regnard. Cyrano, le héros au grand nez et au cœur d’enfant, terrible spadassin et amant ingénu, est un personnage cher à l’esprit français et que chaque siècle a représenté sous une forme ou sous une autre. Il incarne ici, dans sa plénitude, le héros romantique du XIXè siècle». (Dictionnaire des Œuvres, II, p. 190). Très bel exemplaire de cette originale littéraire, conservé dans une jolie soie brodée à motif floral. Ex-dono manuscrit d'un conservateur du Musée de la Légion d'honneur daté 1926 sur une garde, annotation au crayon p. 135, tache sur 2 ff. de texte et 2 ff. de garde.
Lausanne La Nouvelle SEDO 1985 In Quarto Nombreuses photographies en couleurs et noir et blanc d'oeuvres d'art . - 88 p. , 650 gr.
Couverture souple Comme neuf 1ère Édition
Paris Au Bureau 1917 In Quarto Au sommaire : Textes de Louis Réau , ancien directeur de l'Institut Français de Pétrograd - L'Architecture Russe avant Pierre Le Grand - La peinture d'icônes en Russie . Très abondamment illustrée de 58 photographies en noir et blanc sur papier couché glacé hors-texte , cette revue dont il y eut 5 n° en tout possède une couverture lithographiée . Culs-de-lampe et lettrines finement réalisés . Bien complète de la reproduction d'André Roublev sur Japon impérial en feuille volante . Beaux-Arts . - 48 p. , 350 gr.
Couverture souple Comme neuf 1ère Édition