Éditions Christian Bourgois, 1968, broché, couverture à rabat, 237 pages.
Reference : AIX-1957
Excellent état.
Bouquinerie des Cinq Avenues
M. Alain Gilhodes
211 Boulevard de la Libération
13004 Marseille
France
bouquineriedescinqavenues@orange.fr
04 96 21 81 64
Ventes fermes et comptant. Réglements chèques. Frais de port en sus. Les frais de port indiqués concernent la France et l'Europe, mais peuvent être plus importants au-delà de ces frontières et en fonction de l'évolution des tarifs postaux.
, , 1751-1753. Manuscrit in-4 à 28 lignes par page de (498) pp., table, veau granité, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Rare recueil manuscrit de dix parodies d'opéra parmi les plus représentées au Théâtre de la Comédie Italienne entre 1751 et 1753, à l'époque où le couple Favart entama son règne sur le genre - jusqu’à ce que Charles-Simon devienne directeur de l’Opéra-Comique en 1758 - avec la troupe d'acteurs dont les noms sont indiqués dans chaque distribution : Madame (Justine) Favart, Dehesse, Astrandi, Rochard, Carlin, Chauville etc. « Les réécritures comiques d’opéra, représentées sur les théâtres de la foire et des boulevards comme à la Comédie-Italienne de Paris et sur les théâtres privés, connaissent une vogue étonnante au siècle des Lumières. Parodier l’opéra, ce n’est pas écrire contre l’opéra, mais plutôt participer à sa promotion en jouant le double jeu de la critique et du divertissement. Les parodistes comme Fuzelier, Favart, Romagnesi ou Despréaux, manient autant l’art des vaudevilles que celui du pastiche, et possèdent une riche culture littéraire et musicale. Des opéras de Lully à ceux de Gluck, rares sont les œuvres à succès qui n’ont pas été parodiées ». Contient : 1. Favart (Charles-Simon). Raton en Rosette, ou la vengeance inutile. Parodie de Titon et l'aurore représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 28 mars 1753 (66 pp.).2. Gondot (Pierre Thomas). Les Fêtes des environs de Paris. Parodie des fêtes grecques et romaines représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 4 juillet 1753 (54 pp.).3. Renout (Jean-Julien-Constantin). Les Couronnes, ou le Berger timide. Pastorale, parodie de la feste de l'hymen ; deuxième entrée des Amours de Tempé (47 pp.).4. Favart (Charles-Simon). Tircis et Doristhée. Pastorale, parodie d'Acis et Galatée représentée pour la première fois sur le Théâtre Italien le 4 septembre 1752 (53 pp.).5. Favart (Charles-Simon). Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin de village représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 4 aoust 1753 (32 pp.).6. Favart (Charles-Simon). Les Indes dansantes, parodie des Indes galantes jouées pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 26 juillet 1751 (61 pp.).7. Favart (Charles-Simon). Les Amours champêtres, Parodie de l'acte des Sauvages, joués pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1751 (37 pp.).8. Favart (Charles-Simon). Fanfale, parodie d'Homphale représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le huit mars 1752 (46 pp.).9. Gondot (Pierre Thomas). Les Bergers de qualité. Parodie de Daphnis et Chloé représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1753 (40 pp.).10. Favart (Charles-Simon). Les Amants inquiets Parodie de Thetis et Pelée joués pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1751 (52 pp.)« Le couple Favart marque durablement le genre de la parodie dramatique d’opéra jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, puisque des parodies comme Les Amours de Bastien et Bastienne ou encore Raton et Rosette sont représentées bien après la Révolution. Dès les années 1750, Favart est perçu comme le maître de la parodie dramatique. Le duo Favart est une machine bien rodée : que Charles-Simon compose la totalité de la pièce ou ne soit qu’un correcteur au-dessus de l’épaule de son épouse, il a toujours une part au spectacle. Il compose seul ou en collaboration onze parodies entre 1751 et 1762 ; mais il supervise aussi la création des parodies d’opéra de son épouse, écrites à plusieurs mains. Son épouse est l’attraction de la Comédie-Italienne. Elle se produit dans toutes les parodies créées sur ce théâtre en l’espace de dix ans (trente de 1751 à 1762) ; les parodistes composent, à cette époque, pour ses talents. « Le rôle de Tircis est rendu dans la plus grande perfection par Mlle Favart, qui est la plus aimable chanteuse de vaudevilles que nous ayons eue : elle est aussi charmante dans son travestissement que dans son état naturel : qu’elle soit nymphe, bergère ou savoyarde, qu’elle danse, qu’elle chante, sous quelque forme qu’elle se présente, elle est sûre de plaire ». Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin du village de Rousseau par Mme Favart et Harny de Guerville synthétise bien l’omniprésence des Favart et surtout les innovations qu’ils proposent sur la scène italienne à partir des parodies dramatiques d’opéra. Favart s’impose comme le père de la parodie ; Harny de Guerville écrit ainsi dans l’avertissement qui précède l’édition de son opéra-comique Le Petit-Maître en province : « On me pardonnera aisément de citer par préférence M. Favart. Il est permis à un écolier d’avoir quelque prédilection pour son maître. C’est lui qui m’a donné les premières leçons de l’art dramatique. Bastien a été fait sous ses yeux. » Mme Favart impose sa réforme du costume : « Ce fut elle qui, la première, observa le costume ; elle osa sacrifier les agréments de la figure à la vérité des caractères […] Dans Bastienne, elle mit un habit de laine, tel que les villageoises le portent ; une chevelure plate, une simple croix, les bras nus et des sabots. » L’hégémonie des parodies des Favart s’observe, en outre, par leur reprise outre-Rhin et en province » (Pauline Beaucé).Manuscrit du XVIIIe siècle, d'une belle écriture, très lisible. Ex-libris manuscrit ancien à l'encre brune "Mr Teilhard de Rochecharles" (Pierre Teillard de Rochecharles ? lieutenant général du bailliage d'Andelat, auteur de La Haute-Auvergne sous l'Ancien régime).Pauline Beaucé, Parodies d’opéra au siècle des Lumières : Évolution d’un genre comique. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013.
DUBECH Lucien; MONTBRIAL J. de; ENGEL Claire-Eliane; HORN-MONVAL Mme de:
Reference : 9265
Paris, Librairie de France, 1931 à 1934. 5 volumes in-4 de [3]-V-[4]-236-[4] / 300-[10] / [8]-269-[6] / [10]-438-[2] et [10]-296-[8] pages. Belles reliure plein veau, mosaïqués en couleurs et argent, titres et tomaison dorés au dos, belle gardes ornées, couvertures et dos conservés, étuis rouge simili-bois bordé de cuir assorti. Dos des tomes I et IV un peu frottés, dos un peu passé et étui fendu en tête pour le V.
Richement illustré in et hors-texte, en noir et en couleurs. Tome I. Le théâtre grec, le théâtre latin. Tome II. Le théâtre profane au Moyen-Age. Le théâtre espagnol. Le théâtre italien. Tome III. Le théâtre anglais. Le théâtre français. Tome IV. Le théâtre français. Le théâtre européen au XVIIIe siècle. Tome V. Le théâtre français. Le théâtre européen.
Reference : 17050
- 9 (Bulletin de théâtre). Moscou, Léningrad, - - , 1932. In-8, 17 pp., broché, couverture originale imprimée (plats détachés, couverture défraîchie, manque angulaire du corps de texte, taches).Neuvième numéro de cette revue relative au théâtre à Moscou et Saint-Pétersbourg durant la période soviétique. Elle s'intéresse aussi bien à la pratique professionnelle qu'amateur et contient un répertoire des pièces en fin. Rare. - . . , (théâtre d'art de Moscou). Berlin, - , 1922. In-12, 16 pp., broché, couverture originale imprimée (petites déchirures et manques, annotations). Plaquette relative à l'histoire du théâtre d'art de Moscou dont le texte a été orné d'un bandeau, d'une lettrine et d'un cul-de-lampe gravés. On joint deux tapuscrits et un manuscrit sur le même sujet. - (les théâtres de Moscou). Moscou, , 1934. In-12, 102 pp., broché, couverture originale imprimée (petites déchirures et manques). Rapport d'un econférence sur le théâtre moscovite s'étant tenu du 10 au 17 décembre 1933. - (Maîtrise du théâtre). Moscou, s.n., 1922. In-8, 111 pp., broché, couverture originale imprimée (1er plat détaché, petites déchirures et manques).Premier numéro, sorti en décembre 1922 de cette revue relative au Théâtre de chambre de Moscou et le théâtre expérimental en Russie. Seuls deux numéros ont paru. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
[Genève], chez l'auteur, 1978. In-4 de301-[3] pages, pleine toile bordeaux, titre doré au dos et au premier plat, vignette circulaire bordée d'un large filet doré, rhodoïd.
Nombreux documents et illustrations in-texte en noir, parfois en couleurs, racontant l'histoire du théâtre. Les gardes sont décorées d'un fac-similé (édition de 1781) de la Lettre sur les spectacles, publiée par Jean-Jacques Rousseau en réaction à l'article "Genève" de D'Alembert, "particulièrement sur le projet d'établir un Théâtre de comédie en cette ville". Publié en commémoration des cent ans d'existence du Grand-Théâtre. Exemplaire numéroté (598), sans mention de tirage. Belle condition.
Paris, Dénain, Delamare, 1833. 2 vol. in-8 de (4)-414 pp. ; (4)-428 pp., 2 vignettes gravées hors-texte, demi-percaline taupe Bradel, pièce de titre en maroquin rouge, couverture conservée, non rogné (reliure de l’époque). Relié à la suite : (Prospectus). Ducor, Aventures d’un Marin de la Garde Impériale prisonnier de Guerre en Russie, Ambroise Dupont, In-8 de 8 pp.
ÉDITION ORIGINALE TRÈS RARE illustrée de deux vignettes d’Alfred Albert dont le frontispice, gravées à l’eau forte sur Chine monté. Récit des déboires d'un vieil acteur et panorama du théâtre en 1833 par l'auteur dramatique Jules Chabot de Bouin (1805-1857) en compagnie d'Auguste Dubois, sous le pseudonyme collectif Michel-Morin (Champfleury l'attribua au vaudevilliste Vanderburch dans ses Vignettes romantiques).Tome I : Vingt ans, l'inexpérience et les coulisses, Des actrices en général, Mère des actrices, Ma première liaison avec une actrice - Moyens à employer pour obtenir ces dames, Revue succincte des théâtres de la capitales, Portraits des différentes actrices, Directeurs, Comités de lecture, Journalistes, Régisseurs, De la défunte censure dramatique ressuscitée, Auteurs leurs droits, billets d'auteur, d'administration, de journaliste, Agents dramatiques, les claqueurs.Tome II : Habitués des avant-scènes et des balcons, Du charlatanisme, Loges des actrices, Des actionnaires, Débutantes et figurantes, Les ouvreuses de loges, Ma pièce : la Quête des volailles, Des congés, Caissiers des théâtres ; De l'influence du talent et du physique des comédiens sur le moral des femmes, Commissaires de police, Animaux dramatiques, Comme quoi le théâtre peut encore être le théâtre des moeurs, Argot de théâtre, Code civil théâtral etc.Le vaudeville de Chabot de Bouin inséré au tome 2 La Quête des Volailles (chapitre VII) fut publié séparément la même année.Ex-libris chiffré B, non identifié ; ex-libris moderne "Husson" signé P.C. Rousseurs ; l'ultime feuillet blanc signalé par Vicaire au tome I, manque. Vicaire, V, 847 ; Quérard, Supercheries, II, 1138 ; Bibliothèque dramatique de Monsieur de Soleinne, V, 646.