Éditions PUF, 1950, broché, 330 pages.
Reference : AIX-1837
Bon état. Jaunissement des plats et des blancs de texte, légère pliure au dos. Pages non coupées après la page 168. Très bon état général. Livré sous papier cristal.
Bouquinerie des Cinq Avenues
M. Alain Gilhodes
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Le plus bel exemplaire de cette édition cité et décrit par Cohen provenant des bibliothèques E. Odiot et Müller. A Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, 1712-1717. 6 volumes in-12 : Iliade : I/ cxvi pp. y compris 1 frontispice, 300 pp., 8 pl. hors texte ; II/ (2) ff. dont 1 frontispice, 389 pp. et 9 pl. hors texte ; III/ (2) ff. dont 1 frontispice, 373 pp., 9 planches hors texte. Odyssée : I/ cxviii pp. dont 1 frontispice, (1) f., 299 pp., 7 pl. hors texte ; II/ (1) f., 1 frontispice, 348 pp., 7 pl. hors texte ; III/ (1) f., 1 frontispice, 333 pp., 8 pl. hors texte ; Soit au total 3 frontispices, 1 fleuron qui se répète sur le titre de chaque volume, 26 figures pour l’Iliade, gravées par Broen et 3 frontispices et 22 figures de Farret pour l’Odyssée, gravées par Jonghe et V. Buysen. - Supplément à l’Homère de Madame Dacier (1 volume). Amsterdam, chez les Wetsteins, 1731. In-12 de 1 frontispice, (1) f., 164 pp., xlviii pp., (73) ff., 2 pl. hors texte dont 1 dépliante. Soit 7 volumes in-12, plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs richement ornés, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 158 x 87 mm.
L’exceptionnel exemplaire E. Odiot complet des 7 volumes, cité et décrit par Cohen, adjugé 700 F. Or à la vente Müller contre 149 F. Or pour le bel exemplaire Daguin-Louis Cartier relié en maroquin ancien : « L’exemplaire Odiot, en maroquin rouge ancien, contenant de plus un 7ème volume (Vie d’Homère par Mme Dacier, de l’édition de 1731) a été vendu 700 fr., vente Müller (n° 71). » (Cohen, 494). « [Clio parle]. Inscrivez en tête d’un papier le nom d’Homère. C’est le plus grand nom, mon enfant. Les dieux ne seraient rien, et non seulement les dieux mais les hommes, s’il ne les avait pas chantés… Rien n’est aussi pur qu’Homère… C’est le plus grand. C’est le plus vieux. C’est le patron. C’est le père. Il est le maître de tout. Et notamment il est le maître de tout ce qu’il y a jamais eu de plus grand dans le monde, qui est le familier. » Charles Péguy. Madame Dacier (1651-1720) était la fille de Tanneguy-Lefebvre. « Elle collabora aux travaux de son mari, notamment à sa traduction de la Vie des Hommes illustres de Plutarque mais poursuivit une œuvre personnelle au moins aussi importante que celle d’André Dacier : traduction de Plaute, d’Aristophane, de Térence (1688) mais surtout de l’Iliade et de l’Odyssée qui lui valurent la gloire. Admiratrice fanatique d’Homère, Mme Dacier se trouva tout naturellement mêlée à la Querelle des Anciens et des Modernes qui venait de renaître et où les Modernes étaient soutenus par Lamotte et Hardouin. L’une des deux éditions les plus recherchées avec celle, concomitante de Paris, Rigaud, 1711-1716 dont Brunet décrit ainsi les différents exemplaires : « Les exemplaires reliés en maroquin, dont la reliure n'a rien d'extraordinaire, se donnent communément pour 60 ou 72 fr., comme on l'a pu remarquer aux ventes de Hangard, Bourdillon, Giraud, etc. ; mais on a payé 400 fr. à la vente Nodier un exemplaire en mar. r. dent. doublé de mar. v. dont pourtant la reliure de chacun des deux poëmes différait par la dorure, et nous- même avons fait pousser inutilement jusqu'à 750 fr. à la vente De Bure un exemplaire en mar. bleu rel. par Padeloup avec un soin tout particulier et une élégante simplicité ; cela prouve que le prix de ces sortes de livres dépend entièrement de la concurrence que fait naître la beauté de l'exemplaire, et qu'on aurait grand tort de rapporter ces prix sans faire mention des circonstances qui les ont motivés. Ainsi un exemplaire en mar. doublé de mar., a été vendu 1 010 fr. Baron Pichon, et acheté par un amateur de passage à Paris, qui le céda bien vite au libraire Aug. Fontaine, lequel en demandait et en trouva 1 400 fr. ; M. de Coislin avait payé ce charmant spécimen de la reliure de Boyet 400 fr. à la vente Nodier de I844. » Superbe exemplaire cité par Cohen, magnifiquement relié en maroquin rouge de l’époque, provenant des bibliothèques E. Odiot et Müller.
BELIN. 2010. In-12. Broché. Etat d'usage, 1er plat abîmé, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 606 pages - déchirures sur le 1er plat. . . . Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
le poete et sa legende, la question homerique, analystes et unitaires, de l'analyse a la neo analyse, de l'oralite a l'ecriture, la langue d'homere,l'art d'homere, homere et l'histoire, narration narrateurs et poetes, le monde des dieux, ... Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
Lyon, Chez Bruyset, 1796. 12 volumes in-18, plein maroquin rouge grenat à long grain, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titre et de tomaison vertes.
Orné d'un portrait gravé d'Homère.
<p><meta charset="utf-8"><span>Homère fascine, et son rayonnement demeure encore immense et ce de l'Antiquité à nos jours (Paul Claudel, Gabriel Audisio, Joyce, Cavafy, Kazantsakis). Mais certains ont sévèrement critiqué la poésie homérique (Xénophane, Platon, Epicure). Xénophane (6e a.C.) reprochait à Homère de donner aux dieux une image peu flatteuse et immorale; quant à Platon il estimait que l'étude la philosophia devait sublimer l'étude la poésie homérique alors fondement de l’éducation de la jeunesse grecque.</span><br><span>Pourtant les Anciens n’ont cessé de se pencher sur les mythes d’Homère afin d’y déceler des arrière-plans. Ils leur fallait réconcilier la poésie homérique et la philosophie dans une recherche de la signification cachée des mythes. C’est ce qu’on nomme l’exégèse allégorique. Elle débute dès le 6e a.C. avec Théagène de Rhégium et perdure jusqu’à Proclos (5e p.C.).</span><br><span>Pour les Grecs, le mythe est une enveloppe trompeuse dont il faut percer le secret et tirer l’idée de l’image.</span><br><span>L’exégèse homérique s’est développée dans trois directions:</span><br><span>La physique: pour les allégoristes, les mythes d’Homère recouvrent des notions scientifiques sur les structures mêmes de l’univers. Exemple: les dieux ne sont rien d’autres que des éléments primordiaux (air, éther, eau, feu, terre) qui se livrent à des conflits cosmiques.</span><br><span>La morale: les mythes sont une réflexion sur la vertu (Plutarque, Maxime de Tyr) et apprennent aux individus à avoir une conduite héroïque, raisonnable, sage.</span><br><span>La théologie: pour les néoplatoniciens (Porphyre, Proclus), les dieux d’Homère trouvent leur correspondance avec les dieux et les démons du néoplatonisme et dans la croyance à la transmigration de l’âme (aventures d’Ulysse de Calypso, de Circé, des sirènes). Les mythes d’Homère révèlent la structure de la réalité du monde car ils ne sont plus des fictions mais des vérités pures.</span><br><span>La tradition de l’exégèse allégorique restera vivante jusqu’à l’époque byzantine et jusqu’à la Renaissance.</span></p><!----> Paris, rééd. 2010 Belles Lettres 677 p., reliure toile éditeur. 16,5 x 24,5
Neuf
HOMERE (HOUDART DE LA MOTTE Antoine). "L'ILIADE. POEME. AVEC UN DISCOURS SUR HOMERE PAR MONSIEUR DE LA MOTTE...". 1714, Paris, G. Dupuis. 1 volume in-12° (171x115 mm) (dimensions pages 165x105 mm) (1) f., CLXXX pp. (épitre et discours), 207 (1) pp., 15 (ode), (1) pp., (2) ff. (approbation et privilège), (2) ff. (catalogue de l'éditeur). (1) frontispice et 12 vignettes sur cuivre h.t., en premier tirage, par Roettiers (8), Nattier (2), Dieu (1), Delamonce (2), 1 vignette non signée, gravées par Edelinck et Chauffonier. Reliure armoriée de l'époque en veau havane. Dos à cinq nerfs avec décorations en or et pièce de titre en maroquin rouge. Armoiries en queue. Coupes ornées. Tranches rouges pointillées. Gardes de papier décoré. Edition originale de la traduction, du Discours sur Homère et de l'ode La critique de Houdart de La Motte (1672-1731). Le Discours sur Homère fut très controversé et attira les foudres de la grande philologue Madame Dacier. Devenue une des pièces clé de la querelle des Anciens et des Modernes, l'auteur devint de fait le chef de file des Modernes. Manque la coiffe supérieure, petite fente sur un cm sur la partie supérieure d'une charnière et petites usures à deux coins. Quelques légères rousseurs, mais bel et rare exemplaire en reliure armoriée du temps. Provenance: Exemplaire aux armes dorsales dorées de l'abbé de Machécaud. Une note manuscrite au crayon indique: "Armes... de Machault d'Arnouville... (?) - Voir Guignard, p. 333-334, t. II". Les armoiries sont similaires, mais on refuse cette attribution. Ex libris G.H. à la première page de garde. (Cohen, 596) (LCPCLIT-0004) (500,00 €) (Tous les livres provenant d'Italie possèdent la Licence d'exportation (Attestato di Libera Circolazione) du Ministero dei Beni e Attività Culturali)
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