1968, éditions Fayard, in-8, broché couverture à rabats, 452 pages.
Reference : AIX-1655
Bon état. Jaunissement des plats et du dos, petites taches sur le quatrième plat, poussière sur la tranche supérieur mais très bon état général et intérieur frais.
Bouquinerie des Cinq Avenues
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Ventes fermes et comptant. Réglements chèques. Frais de port en sus. Les frais de port indiqués concernent la France et l'Europe, mais peuvent être plus importants au-delà de ces frontières et en fonction de l'évolution des tarifs postaux.
Fayard, 1968, in-8°, 452 pp, une carte, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. L'Histoire sans frontières). Edition originale
Confréries de paroisse, confréries de métiers, confréries de pénitents : qu'elles soient gestionnaires, corporatives ou d'affinités électives, ces associations tissent la vie sociale de l'Ancien Régime dans la France du Midi. En évoquant leurs institutions mystiques et fraternelles, leur histoire faite de tradition et de turbulences, le livre de Maurice Agulhon fait revivre tout un monde de sociabilité méridionale, c'est-à-dire indissolublement urbaine et villageoise. Mais voici qu'au dernier tiers du XVIIIe siècle, les loges maçonniques, les cercles, les clubs, superposent leurs réseaux à ceux des vieilles confréries. La vie sociale emprunte des formes nouvelles, à la fois laïcisées et « francisées », mais fidèles aussi à la vieille tradition méridionale de sociabilité. Maurice Agulhon mesure ainsi, à travers mutations et rétrécissements, ce qui meurt et ce qui demeure d'un certain Midi dans l'histoire de France. — Cet ouvrage a sans doute contribué plus que tout autre à inclure dans le stock de concepts et de catégories historiques, à lancer dans le vocabulaire des historiens, la " sociabilité ", un champ de recherche naguère négligé, ou jugé marginal. Sur cet exemple provençal, l'auteur avait bien entrevu comment pouvaient s'entrelacer les faits de la vie quotidienne, ceux de la vie " associative ", ceux de la politique même. La sociabilité, si l'on peut ainsi nommer la façon dont les hommes vivent leurs relations inter-personnelles et s'insèrent dans leurs divers entourages, ne caractérise pas seulement des psychologies individuelles. Elle varie avec les milieux sociaux, peut-être avec les pays, certainement avec les époques. A tout prendre, la découverte n'était pas si isolée: vers le même temps, d'autres démontraient l'historicité de la maîtrise de la vie, celle du sentiment de la mort ou des attachements familiaux les plus simples. Pourquoi pas, aussi, celle de la sociabilité ? L'ouvrage contribuait ainsi, pour sa part, à constituer l'histoire des mentalités collectives. — "Il s'agit pour l'auteur d'étudier les groupements dans lesquels se liaient, dans la Provence des XVIIe et XVIIIe siècles, des relations d'amitié, de distraction, d'entraide. Les pénitents et les francs-maçons sont pris pour objets typiques de la recherche, mais celle-ci porte sur quantité d'autres groupements, sociologiquement semblables : organisations municipalisées, guet, « bravade », jeunesse, « chambrées », auberges et débits de boisson, etc. La problématique est historique, mais avec un biais sociologique bien venu. Pour l'auteur, les différentes formes de « sociabilité » qu'il évoque entretiennent un certain lien de succession historique... L'étude des confréries, qui nous intéresse particulièrement ici, est menée de main de maître, à partir d'archives et de monographies." (Jean Séguy, Archives de Sciences Sociales des Religions, 1969)
Générique Broché D'occasion bon état 26/03/2021 150 pages