Edité par la chocolaterie Lanvin, Dijon, album série N° 6, 1959, 1 cartonnage éditeur, illustré, dos entoilé,coiffe sup. abimée. album in-4, oblong, dessin originaux de pierre Joubert, (sans les images à coller) ;
Reference : 3156
Textes de Jean-Louis Foncine.
Librairie Ancienne du Vivarais
M. Patrick CARLE
Auriolles
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France
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[etite Gazette des Tribunaux criminels et correctionnels de l'Alsace] - NEYREMAND, M. de
Reference : 50645
(1859)
Publié par M. de Neyremand, avocat, Rédacteur du Recueil des arrêts de la Cour Impériale de Colmar, 1 vol. in-4 reliure demi-percaline bleue, Petite Gazette des Tribunaux criminels et correctionnels de l'Alsace, 1859-1861, 103 pp., 192 pp. et 1 f., 193 pp. et 1 f.. Rappel du titre complet : Petite Gazette des Tribunaux criminels et correctionnels de l'Alsace. Premiere Année - Deuxième Année - Troisième Année 1859 - 1860 - 1861 (3 Années et 36 numéros - Complet) [ Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur ] [ Petite Gazette d'Alsace. Journal historique et judiciaire ]
Envoi de l'auteur, Ernest de Neyremand, à Monsieur Boerner, juge. Très rare série parfaitement complète, enrichi d'un envoi de l'auteur. La troisième année, le titre change pour devenir : " Petite Gazette d'Alsace. Journal historique et judiciaire". Du plus grand intérêt pour l'histoire de l'Alsace, on y découvre quantité d'anecdotes ou d'études, par exemple sur le prix de exécutions à Colmar au 18ème siècle, le séjour en Alsace de quelques hommes célèbres (Erasme, Voltaire, Rousseau, Casanova, etc...), le choeur de l'église de l'hôpital de Colmar, sur le siège de Colmar par les suédois, les mésaventures d'un chasseur en 1733, etc. etc. Etat satisfaisant, une forte coulure d'encre ou de poids ayant anciennement affecté fortement les marges de l'ouvrage (essentiellement la marge du premier plat et les marges de la première année), les fragilisant fortement et les détruisant parfois, mais n'affectant pas le texte. Prix en l'état pour une telle série qui paraît de toute rareté ainsi complète (en 1863, une réédition sera faite, mais reprenant la seule première année).
3 vol. grand in-8 br., Imprimerie Maréchal, 1918, 237 pp. ; Typographie Adrien Maréchal, 1917, 145 pp. ; Imprimerie Adrien Maréchal, 1918, 136 pp.
Très rare ensemble réunissant trois ouvrages publiés par Ludovic Meister sur la situation de l'enseignement en Alsace-Lorraine à la fin de la première guerre mondiale. Bons exemplaires. Ces travaux s'inscrivent dans la lignée des documents publiés par
2 vol. in-8 br., Centre de recherches Relations Internationales de l'Université de Metz, S.M.E.I, Metz, 1973, 153 et 189 pp. [ Contient notamment : ] Polémiques au IVe siècle : La Campagne de Julien contre les Perses (363) (Demarolle) ; Le point de vue des chroniqueurs de la France du Nord sur les Allemands dans la première moitié du XIIème siècle ; La politique étrangère de la France face à la guerre hispano-américaine (Lewis) ; L'administration des territoires rhénans occupés pendant la période de l'armistice 11 novembre 1918-18 juin 1919 (Bariéty) ; Les limites du nationalisme barrésien : Barrès et la Rhénanie (Delbreil) ; La Presse messine face à l'Union Soviétique (avril-août 1939) (Mallinger) ; recherche sur l'attitude de la SFIO à l'égard de l'unification eurpéenne (Schaeffer) ; Les relations économiques entre la France et l'Alsace-Lorraine (Poidevin) ; Les associations d'intérêts franco-belges en Chine de 1896 à 1914 (Kurgan et van Hentenryk) ; L'image de l'Alsace-Lorraine à travers quelques oeuvres littéraires françaises 1871-1914 (Borrelly) ; Clémenceau, Caillaux et Pichon : la politique étrangère du premier gouvernement Clémenceau (1906-1909) (Watson) ; Le national-socialisme avant 1933 vu par la presse française (Adolf Kimmel) ; Les relations franco-belges 1936-1940 (Willequet) ; De Mers-El-Kébir à Toulon : les grandes lignes de la politique maritime franco-allemande de 1940 à 1942 (Salewski) ; Le mouvement pour la restauration de l'indépendance nationale malgache : l'échec de 1947 (Kalck)
Bon état. Prix du lot, non séparable.
[Veuve Berger-Levrault et Fils,] - Société pour la Conservation des Monuments historiques d'Alsace.
Reference : 57382
(1861)
1 vol. in-8 br., Veuve Berger-Levrault et Fils, Paris, 1861, 70-144 pp. avec 5 planches hors texte (dont 4 dépliantes)
Exemplaire bien complet de la planche hors texte et des 4 belles planches dépliantes : Plan de la ville franque de Strateburg et des ruines d'Argentoratum, Fragment du plan de la Ville de Strasbourg et plan du Petit Séminaire, Carte du département du Bas-Thin indiquant le tracé des voies romaines, et grande reproduction sur papier fort d'une charte reproduisant le couvent de Sindelberg. Etat très satisfaisant (dos fendu et mq. en couv, ancien cachet, bon état intérieur, exemplaire méritant d'être établi dans une reliure de qualité).
1 manuscrit illustré de 47 ff., avec nombreuses photos contrecollées (retirage de clichés anciens mais également plusieurs photos originales anciennes (Mathilde Müller, Fernand Marchal, Roger et Thérèse Ramspacher, Les Ormeaux à Epinal, Ninette Reboul), 1978-1980, et 1 vol. reprographié (Souvenirs de Fernand Marchal), 205 pp.. Rappel du titre complet : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul [On joint : Souvenirs 1886-1944. Jours de Gloire par son grand-frère Fernand Marchal ]. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fill à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Ropartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul.
Ecrit avec style ("L'Aîné était un roi d'égoisme, l'autre la bonté la plus délicate" ; "Celle-ci épousa un alsacien qui la fit plus pleurer que rire..." etc...) ce manuscrit intéressera de manière très large, notamment les amateurs d'histoire de l'Alsace ou des Vosges. Nous joignons à ce manuscrit original les souvenirs reprographiés de son frère Fernand Marchal (souvenirs beaucoup mieux "construits" mais très complémentaires).Nous fournissons ci-après un résumé succinct et quelques extraits de ce manuscrit original : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul, née vers 1900. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fille à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Rapartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul, etc...