suivies des catalogues des musées de Rotterdam, La Haye et Amsterdam. Paris, Poulet-Malassis & De Broise. 1859. In-12 (19x12). 383 pages. Broché, couvertures jaunes imprimées.
Reference : 5975
Edition originale. Parfait état du texte mais couvertures claires poussiéreuses.
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Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1859 ; in-12, broché, couverture jaune imprimée. 2 ff., 383 pp. [Imprimé à Alençon]EDITION ORIGINALE, tirée à 1050 exemplaires, plus 25 exemplaires sur papier vergé fort et 12 exemplaires sur Chine.UN DES 25 EXEMPLAIRES SUR VERGE FORT. Il porte un ENVOI AUTOGRAPHE de l’auteur “à Mouttet, son ami...”.Nous connaissons plusieurs Mouttet : Etienne qui dans les années 1840 a publié divers ouvrages philosophico-politiques; Félix, un poète et chansonnier, et un troisième Mouttet, notaire celui-là, introduit dans les milieux littéraires. Lequel fut l’ami de Du Camp? Ce dernier ne prononce pas ce nom dans ses mémoires.Maxime Du Camp a parcouru la Hollande du 13 au 28 février 1857: Rotterdam, La Haye, Leyde, Amsterdam, Groningue, Utrech... en voiture et en chemin de fer. Il est un guide parfait, aussi bien dans les Musées que dans les rues, les marchés, les cabarets, théâtres, les bas quartiers de Rotterdam, chez les prostituées et les matelots, sur les dunes de Scheveningue, dans le quartier de Rapembourg où les Elzeviers eurent leur imprimerie, chez le petit peuple de Haarlem, chez les diamantaires, sur les canaux... Les catalogues des Musées occupent les pages 255 à 379.DU CAMP (Maxime)Poulet-Malassis n’a publié qu’un seul livre du très contesté Maxime Du Camp. « On l’a chargé de tous les péchés ; sans doute en avait-il commis beaucoup » dit Cl. Pichois in Lettres à Baudelaire p. 140. Fils d’un médecin aisé, Du Camp naquit à Paris en 1822 et mourut à Bade en 1894. Il eut très tôt le goût des voyages. A 22 ans, il alla visiter la Turquie, la Grèce et l’Algérie d’où il rapporta Souvenirs et paysages d’Orient (1848). Un second voyage effectué avec Flaubert mit en valeur ses talents de photographe (Egypte, Nubie, Palestine et Syrie, 1852). A la suite d’une randonnée en Bretagne, toujours avec Flaubert, il écrivit les chapitres de Par les champs et les grèves. Du Camp connut le succès avec des ouvrages à vocation industrielle et sociale. Il est aussi l’auteur de Forces perdues (1867) un roman paru en deux ans avant l’Education sentimentale et qui dépeint la désillusion d’une génération. Avec les Chants modernes (1855) dont la préface est un manifeste, il avait demandé aux poètes de refuser « l’art pour l’art » au profit d’un art didactique (inspiré par le saint simonisme) qui célèbrerait le Progrès, la machine à vapeur ou la locomotive.Du Camp est surtout connu aujourd’hui pour ses Souvenirs littéraires qui constituent un document sur Flaubert et le monde littéraire de son temps. Il fut aussi un des cinq fondateurs de la Revue de Paris à laquelle collabora Baudelaire qu’il avait connu chez Madame Sabatier. En 1885 Du Camp fut désigné, au nom de l’Académie, pour prononcer un discours officiel aux funérailles de V. Hugo. Il dut y renoncer car les journaux intransigeants excitèrent la population parisienne à siffler l’auteur des Convulsions de Paris. L’écrivain valait sans doute mieux que l’homme qui fut accusé d’ « arrivisme », d’hypocrisie, de déloyauté.
La Haye, Blok et Paris, Léon Vanier, s.d. (1893). 1 vol. in-8° carré, cartonnage bradel en papier marbré, pièce de titre en basane noire. Couv. et dos impr. rose pâle cons. Bon exemplaire, dos légèrement insolé. Portrait h.-t. de l'auteur par A. Zilcken gravé à l'eau-forte, (2) ff., 108 pp. Quelques pâles rousseurs.
Edition originale, tirée à 1050 exemplaires sur papier vergé de Hollande (non numéroté). Cet ouvrage est une sorte de journal de voyage que fit Verlaine en Hollande en 1892, convié par des amis artistes à donner des conférences sur le symbolisme, l'école romane, et sur sa propre vie d'artiste. Il était hébergé chez le peintre Ph. Zilcken à qui l'on doit le portrait qui figure en frontispice du volume. On trouve dans Quinze jours en Hollande trois poèmes inédits de Verlaine : "A Mlle Renée Zilcken", "A mes amis de La Bas" et "Rotterdam". Montel, 93.
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La Haye, Paris Maison Blok, Léon Va sans date (1893) In-8, bradel papier vert-de-gris à motif floral bleu-gris, pièce de titre de maroquin noir sur le dos; doublures et gardes de papier blanc, couverture imprimée (P. Goy et C. Vilaine).Edition originale de cet ouvrage qui s'apparente à un journal du voyage que fit Verlaine en Hollande en 1892, convié par des amis artistes à donner des conférences sur le symbolisme, l'école romane, et sur sa propre vie d'artiste. Il était hébergé chez le peintre Philippe Zilcken à qui l'on doit le portrait gravé à l'eau-forte qui figure en frontispice du volume. On trouve dans Quinze jours en Hollande trois poèmes inédits de Verlaine :A Mlle Renée Zilcken, A mes amis de Là-bas et Rotterdam. L'ouvrage est illustré en frontispice par Philippe Zilcken d'un portrait de l'auteur gravé à l'eau forte. Un des 50 exemplaires sur japon, numérotés et signés par Paul Verlaine (seul tirage sur grand papier), comportant l'épreuve du portrait signée au crayon par l'artiste.
La Haye, Maison Blok et Paris, Léon Vanier, sans date (1893). Petit in-4 broché (4)-108 pp., frontispice, couverture imprimée.
Édition originale ornée d'un portrait de Verlaine de profil, dessiné d'après nature et gravé à l'eau-forte par Philippe Zilcken. Tirage à 1050 exemplaires; un des 1000 sur papier vergé de Hollande.« C'est la relation d'une tournée de conférences faite par Verlaine dans les Pays-Bas en 1892. À La Haye, Leyde et Amsterdam, le poète avait parlé symbolisme, école romane et évoqué aussi des épisodes de sa vie... Le sonnet À Mlle Renée Zilcken, écrit à cette occasion et publié dans le recueil, a été repris dans la deuxième édition de Dédicaces en 1894 » (Christian Galantaris). Petites rousseurs.Galantaris, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé, nº 153 : le bibliographe fait valoir que Verlaine avait séjourné chez le peintre Philippe Zilcken en 1892 à La Haye.
Paris : Poulet-Malassis et de Broise, 1859 In-12, (4)-383 pages. Demi-basane brune de l'époque, dos à nerfs orné.
Reliure un peu usagée, intérieur très frais. Un des 1050 exemplaires du tirage courant après 37 grands papiers. Edition originale. "Maxime Du Camp a parcouru la Hollande du 13 au 28 février 1857 : Rotterdam, La Haye, Leyde, Amsterdam, Groningue, Utrecht, en voiture et en chemin de fer. Il est un guide parfait, aussi bien dans les Musées que dans les rues, les marchés, les cabarets, théâtres, les bas quartiers de Rotterdam, chez les prostituées et les matelots, sur les dunes de Scheveningue, dans le quartier de Rapembourg où les Elzevier eurent leur imprimerie, chez le petit peuple de Haarlem, chez les diamantaires, sur les canaux. Les catalogues des Musées occupent les pages 255 à 379" (Oberlé). Clouzot p. 92 ; Oberlé 449 ; Vicaire III, 309.