traduites par M. Dusaulx (ancien commissaire de la gendarmerie, de l'académie royale de Nancy). P. Lambert, 1770. In-8, XL-502 pages. Veau brun, dos à nerfs très orné, filets encadrant les plats. Reliure d'époque.
Reference : 5048
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A Paris, chez Guillaume de Luyne, 1658 [1653 sur la page de titre gravée]. Un fort vol. au format gd in-12 (183 x 120 mm) de 8 ff. n.fol., 2 x 272 pp., [185] pp. de Remarques et 11 ff. n.fol. Reliure de l'époque de plein veau marbré brun, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, doubles caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, semis de pointillés et de points dorés, titre doré, palette dorée en tête et queue, dentelle dorée sur les coupes, toutes tranches mouchetées.
L'exemplaire s'ouvre sur une délicate page de titre à décor allégorique gravée. Seconde édition de l'estimée traduction de Michel de Marolles. Texte en latin en regard. On peut dire avec certitude que Perse ignora la vie et les hommes. Mais il savait cependant entendre ses maîtres et ses amis, tels que Cornutus ou Sénèque. Il avait vingt ans quand Néron fut empereur et n'ignora que peu de choses des turpitudes de la Cour... Aussi son oeuvre contient-elle une part de réelle satire, mais par écho et sans l'accent que l'expérience donne à l'indignation. Toutes sortes d'allusions, d'ironies, de demi-mots font entrevoir, seulement entrevoir et presque deviner une cour impériale qui est celle de Tacite : bassesses et indignités, orgies et sacrilèges, crimes d'Agrippine et de Néron. Au delà de la Cour, la ville : manie du bel esprit, profusion des prétentions littéraires, superstitions et dévotions intéressées, cupidité, cruauté à l'égard des esclaves... Mais il est évident que la satire morale domine cette oeuvre. Un beau stoïcisme inspire son auteur, un stoïcisme reçu par enseignement mais que le poète vivifie par sa noblesse d'âme. Les Satires sont, pour ainsi dire, des sermons stoïciens. Perse y célèbre vertu et simplicité antiques, chaste culte de la philosophie, nécessité pour chacun de s'examiner en conscience et de connaître ses faiblesses, au lieu de juger autrui et de se fier aux compliments, conquête de la véritable liberté sur les passions, sur la cupidité et le goût du plaisir, sur l'ambition et la volupté. Chacune de ces satires a de l'ardeur et se précipitent en dialogues vifs voires même dramatiques. En somme, elles ont la force du sentiment singulièrement élevé qui ne cesse de les animer. Détestant Rome, ou plutôt ce qu'elle est devenue, Juvénal fait de ses contemporains une peinture acerbe et sans pitié. faisant sans cesse fi du politiquement correct Le tableau (parodie d'une œuvre perdue) qu'il propose de la cour de Domitien, le «Néron chauve», s'il est riche de notations grotesques, rend très bien l'atmosphère cauchemardesque d'une époque qui exsudait la terreur. On ne saurait parler sans anachronisme de liberté d'expression quand il s'agit de la Rome impériale, et Juvénal se garde bien de s'en prendre aux empereurs régnants. Ce qui n'empêcha pas ses contemporains de lire dans ses propos des allusions à l'actualité de son temps. La langue de Juvénal permet de se faire une idée de la variété des parlers latins, selon les classes sociales et les régions. Elle est à la fois vigoureuse, voire crue, et savante. Juvénal aime jouer du contraste entre les mœurs des anciens Romains, frugaux et barbus, et celles de ses contemporains, perdus de luxe et efféminés. Avec Horace, Juvénal constituere un modèle au xviiesiècle pour les Satires de Nicolas Boileau (1666). Emmanuel Kant retiendra quant à lui de ses satires leur dimension morale, et citera Juvénal, à plusieurs reprises, dans sa Critique de la raison pratique. Angles émoussés. Coiffes élimées ou arasées. Légers frottements épars affectant par ailleurs la reliure. Auréole claire dans le corps d'ouvrage. Du reste, belle condition intérieure.
Amiens, de l'imprimerie de Caron-Vitet Relié 1815 In-8 (14,7 x 21,8 cm), jolie reliure demi-veau glacé, dos à 4 nerfs orné de filets dorés, tête dorée, 480 pages ; coins et coupes frottés, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Paris M. Lambert & F.J. Baudoin 1782 2 8° Demi-basane, dos à cinq nerfs ornés de caissons dorés et fleurons 575 en 2 volumes, pagination continue M. Lambert & F.J. Baudoin, Paris, 1782. Deux volumes reliés demi basane, dos à cinq nerfs ornés de caissons dorés et fleurons, 575 pages en pagination continue sur les deux volumes. Texte original en latin et traduction française en regard. Juvénal (en latin Decimus Iunius Iuvenalis) est un poète satirique romain de la fin du ier siècle et du début du iie siècle. Il est l'auteur de seize uvres poétiques rassemblées dans un livre unique et composées entre 90 et 127, les Satires.Après un oubli de deux siècles, Juvénal a été très lu dès l'Antiquité tardive et au Moyen Âge il existerait près de 500 manuscrits médiévaux des Satires. Sa vie est cependant très mal connue. Les biographes en sont réduits à des conjectures qui s'inspirent des événements, peut-être réels pour certains d'entre eux, dont il fait état dans les Satires.
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Paris, P. Didot l'ainé, 1817, in-8vo, XX + 263 p.; 180 p. + 3 ff. (tables), note ms. à la plume sur le titre signée par Méchin ‘L'auteur à son illustre et bien cher ami M. Arnault Père. (signé:) Br. Méchin’, reliure en demi-cuir rouge, titre et filets dorés aux dos, pet. étiquette papier en bas du dos. Très bon exemplaire.
Première édition de cette version. Cette publication renferme le texte latin original et la traduction en vers français sur la page en regard, avec des notes du traducteur à la fin de chaque livre. “Malgré des fonctions publiques qui remplissent une grande partie de sa vie, Méchin (1762-1849) cultiva les lettres, et a publié quelques écrits politiques et littéraires. En 1817, il donna la traduction en vers des «Satires de Juvénal» (2e édition, avec un nouveau titre, 1823), où l'on a loué la fidélité du texte, et qui reproduit souvent la force et l'énergie mordante de l'original” (Hoefer). Quérard IV/281; Hoefer NBG XXVII/344 (Juvenal) et XXXIV/646-647 (Méchin).
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1821 Paris, Dalibon, 1821 ; 2 volumes in-8, plein cartonnage de l'époque à la bradel, vert foncé , filets, titre et tomaison dorés au dos ; ccxlix, 186, (1)pp.;(4), 496, (2)pp.+ (2)pp. ( annnonces)
Importante introduction renfermant l'Avertissement de l'éditeur, une Notice historique sur Juvénal, la Vie de Jean Dusaulx par Achaintre, Dédicace de Dusaulx à Bertrand de Coeuvres, Préface , Discours sur les Satiriques latins, Notes sur le discours. Texte Latin et Français. Quelques piqures, coiffes frottées avec petit manque à la coiffe supérieure du Tome 1.