1873 À Paris, Charpentier et Cie, 1873. Un volume, in-12° (11 x 18 cm), XVIII + 369 pp. Édition la plus complète, en partie originale, avec texte conforme à celui de la première édition (Renduel 1833). Reliure en demi-chagrin brun foncé, dos à 5 nerfs, orné de 5 cassons et titre et auteur en lettres dorées. Quelques tache de rousseur, surtout sur la page de titre et faux-titre, autrement ouvrage en très bon état.
Reference : 9030
C'est à la demande de l'éditeur Renduel que le jeune Théophile Gautier composa ces 6 nouvelles, il rend compte de la vie des artistes qui formaient à l'époque le petit cénacle.
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GAUTIER (Théophile). Les Jeunes-France. Amsterdam [Bruxelles], A l'Enseigne du Coq [Poulet-Malassis], 1866. In-12, édition illustrée d'un intéressant frontispice dessiné et gravé par Félicien Rops et accompagnée d'un appendice bibliographique. Tirage limité à 205 exemplaires numérotés, celui-ci n°22, un des 200 sur papier vergé de Hollande. Reliure plein maroquin citron, les plats à encadrement de filets agrémentés de feuilles et torches dorés, dos richement orné à 5 nerfs, toutes tranches dorées, signée Petrus Ruban. Jeune-France est une expression créée par Le Figaro le 30 août 1831 pour désigner, dans un sens critique, les jeunes romantiques regroupés vers 1830 autour de Pétrus Borel, Gérard de Nerval et Théophile Gautier. L'expression est empruntée à La Jeune France, un journal publié à partir de juin 1829 par le républicain Eugène Plagniol et son collaborateur Léon Gozlan. Animés par des idées libérales et opposés aux conventions bourgeoises, à l'utilitarisme bourgeois, aux commerçants, aux propriétaires, aux concierges, aux académiciens et à Louis-Philippe, ils se distinguent par leurs outrances langagières (avec des injures comme « perruque! » ou « bourgeois! »), vestimentaires (ils prônent le port de la barbe, les cheveux longs, et portent des costumes colorés, par opposition aux costumes noirs des bourgeois) et anti-idéologiques, dont se sont servis leurs adversaires, dans la presse, pour dénoncer le mouvement romantique. Rops décrit ainsi son frontispice, dans une lettre adressée à Maurice Bonvoisin : « Alexandre Dumas découvre la muse qu'Alfred de Musset regarde de trop près. Balzac, en robe de moine, George Sand en homme. M'"'' de Girardin, Théophile Gautier en Turc, Sainte-Beuve, Lamartine, etc., etc., — toute l'école romantique — font galerie. Dans le fond, Hugo « Golgothe ». Tous ces personnages sont jeunes. A l'avant-plan, Ponsard, en Romain, est étranglé par un Pétrus Borel quelconque. Le dernier venu, Baudelaire, en bourrelet, apporte ses "Fleurs du mal". » (Rouir) (petites taches à la reliure)
Paris, G. Charpentier et E. Fasquelle, Collection Polychromme, s.d. [1873]. In-12 ; [2]]ff (fx-titre et titre)- XVIII (préface)-569-[1] pp. Demi-chagrin rouge, filets dorés sur les plats, dos à 5 nerfs, tête dorée, (couv. non conservées). (Rel. Époque).
Edition la plus complète, en partie originale, avec texte conforme à celui de la première édition (Renduel 1833). C'est à la demande de l'éditeur Renduel que le jeune Théophile Gautier composa ces 6 nouvelles, il rend compte de la vie des artistes qui formaient à l'époque le petit cénable. " Jeune-France " est une expression créée par Le Figaro le 30 août 1831 pour désigner, dans un sens critique, les jeunes romantiques regroupés vers 1830 autour de Pétrus Borel, Gérard de Nerval et Théophile Gautier. L' expression est empruntée à La Jeune France, un journal publié à partir de juin 1829 par le républicain Eugène Plagniol et son collaborateur Léon Gozlan. Animés par des idées libérales et opposés aux conventions bourgeoises, à l 'utilitarisme bourgeois, aux commerçants, aux propriétaires, aux concierges, aux académiciens et à Louis-Philippe, ils se distinguent par leurs outrances langagières (avec des injures comme « perruque! » ou « bourgeois! »), vestimentaires (ils prônent le port de la barbe, les cheveux longs, et portent des costumes colorés, par opposition aux costumes noirs des bourgeois) et anti-idéologiques, dont se sont servis leurs adversaires, dans la presse, pour dénoncer le mouvement romantique. Passionnés d'art, auquel ils attribuent souvent une mission visant à transformer le réel, ils représentent des soutiens fidèles de leurs aînées dans la bataille qui les oppose aux classiques, en particulier au théâtre, où a lieu notamment la bataille d'Hernani. Même s'ils n'ont pas participé aux Trois Glorieuses, ils sont républicains. Gautier publie le 17 août 1833 chez Eugène Renduel Les Jeunes-France, romans goguenards, recueil de nouvelles fondées sur des souvenirs. " Photos sur demande.
1 Reliure bradel en demi-percaline bleu de Prusse, dos lisse, pièce de titre bordeaux. In-12°, 19,5 x 12,5 cm, (4)-xvii-(ii)-221pp-(3), avec un frontispice à l'eau-forte et aquatinte de F. Rops en deux tirages, sépia et noir. Sur l'imprimé de Paris MDCCCXXXIII, Amsterdam, A l'Enseigne du Coq, [Bruxelles, Poulet-Malassis], MDCCCLXVI [1866].
Très jolie édition réalisée par les soins de A. P.-M., avec la page de titre en rouge et noir, tirée à 5 exemplaires sur Chine et 200 ex. sur vergé de Hollande, les uns et les autres numérotés, à l'encre. Nous rajoutons : et non, pas tous numérotés : celui-ci est un des 5 exemplaires sur Chine non numéroté, ou un exemplaire de passe, avec le frontispice de F. Rops tiré sur ce même papier. Pour l'explication de ce frontispice, Oberlé et Rouir retranscrivent la lettre de Rops adressée à ce propos à Maurice Bonvoisin. Quelques très rares rousseurs, petites usures à la reliure avec fine perte de toile. Provenance : Majolier (ex-libris). Très bon état
Les jeunes-France romans goguenards suivis de contes humoristiques. In 12 demi-toile violine à la bradel, pièce de titre cuir. Faux-titre, titre, XVIII ; 369 pages, 1 page de table, non rogné. Paris CHARPENTIER & Cie 1875. Quelques pâles rousseurs éparses. Sinon bon exemplaire.