1926 ÉDITION ORIGINALE. À Paris, chez Bernard Grasset, 1926. Un volume, in-8° (12 x 19 cm), 362 + [2] pages, coupé. Reliure en demi-chagrin rouge, dos à 5 nerfs avec titre, auteur et date en lettres dorées et filets noires, beau papier-marbré sur les contre-plats, deuxième et troisième de couverture. La couverture et le dos cartonnés dorigine sont conservés à lintérieur. Tiré à 148 exemplaires numérotés, celui-ci étant lexemplaire du service de presse, preuve supplémentaire de premier tirage. Ouvrage en parfait état.
Reference : 8939
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Paris Grasset 1926 In-12 Broché Edition originale
EDITION ORIGINALE. Tirage à 148 exemplaires numérotés. Un des 110 sur vélin pur fil, sous double couverture portant le titre en brun avec et sans capitale. >> Dans PRO DOMO, texte ajouté à la seconde édition de MORAVAGINE parue chez Grasset en 1956, Cendrars évoque la naissance en 1912 du personnage principal du texte, alors que l'écrivain menait une vie de bohême dans la capitale : « Je me tenais en permanence dans un café « Biard » du Boul'Mich'. J'écrivais, j'écrivais... C'est dans ce bar qu'une nuit, en bavardant à bâtons rompus avec un petit juif, un nommé Starckmann..., en lui racontant certains épisodes de ma vie qu'est né en moi, spontanément, l'idée de Moravagine, déclenché comme par un ressort dans l'engrenage de la conversation... et jusqu'au petit jour je lui racontais l'histoire de Moravagine comme une chose qui m'était réellement arrivée ». Puis l'auteur de raconter les reprises successives du manuscrit, du printemps 1914 à son achèvement en 1925 chez son amie Eugenia Errázuriz à Biarritz, sans que jamais le personnage ne cesse de le hanter : « J'avais passé la nuit à faire et à refaire une cinquantaine de points de sutures pour bien relier ensemble tous ces fragments disparates écrits au cours d'un si grand nombre d'années ». Le livre parut donc en février 1926 habillé pour les exemplaires numérotés d'une mystérieuse double couverture portant le titre avec et sans majuscule, sans que l'auteur n'y soit pour quoi que ce soit car Cendrars, libéré de son alter-ego, était reparti aussitôt pour le Brésil. >>> Très bel exemplaire Très bon 0
Paris, Grasset, 1926. Édition originale. Tirage de tête, l'un des 10 hors commerce sur papier pur fil, justifié comme "Exemplaire pur fil H.C. VIII". Envoi autographe de l'auteur à Marinette Prado, épouse de son ami Paul Prado. In-12, 194 x 130 mm pour 362 pp. Relié plein maroquin havane avec charnières à la Bradel. Dos lisse, nom d'auteur et titre en caractères d'imprimerie dorés séparés d'un mince trait doré, encadrés de deux filets dorés, initiales en doré en queue, filets dorés à la coiffe et à la queue. Tranchefile. Gardes pourpres à motifs de trouées violettes, couverture brochée préservée. Dédicace de Cendrars à la page blanche suivante, au stylo bleu : "à Marinette, ce méchant livre, gage de ma bonne amitié. Blaise Cendrars 1926". Page de faux-titre, catalogue de titres déjà parus, page de titre, justification du tirage. Dédicace à l'éditeur de 1917 bien présente. Roman parmi les plus connus, si ce n'est le plus connu, de Cendrars, Moravagine est une oeuvre complexe. Épopée de destruction qui inclut Goya, Bosch et Dante, le titre raconte l'histoire étrange d'un homme qui détruit, brise et pulvérise tout ce qui le lie et l'opprime. On y découvre de la folie, de la révolte, un crime gratuit, de la fuite dans les rêves, du sexe, de la violence et le constat perpétuel de l'absurdité du monde sur fond de conflit entre liberté et nécessité. Rédigé pendant la Première Guerre mondiale, Moravagine reflète le courant nihiliste qui se fera jour pendant les années 1920. Une inspiration qui n'empêchera pas Cendrars de connaître de vifs moments de bonheur. "C’est chez le libraire Chadenat du quai des Grands-Augustins que Cendrars rencontre Paul Prado, en octobre 1923. Prado est à la fois un grand homme d’affaires qui gère ses plantations de café et l’un des premiers mécènes qui ont soutenu les activités culturelles des modernistes, lors de la Semaine d’art moderne de São Paulo en particulier. Très proche du peintre Tarsila do Amaral et du poète Oswaldo de Andrade qui lui ont présenté Cendrars chez Chadenat, il a répondu favorablement à leur demande d’inviter le poète au Brésil. Le 12 janvier 1924, Cendrars a trente-sept ans et, heureux, embarque au Havre sur le Formose, en compagnie de Paul Prado et de sa femme Marinette. Il vit dans sa cabine de première classe où il a déposé sa Remington, avec l’intention de finir Moravagine déjà promis à Grasset." (Christine Le Quellec Cottier, Blaise Cendrars, un homme en partance) Les années suivantes, Cendrars traversera plusieurs fois l'océan avec les Prado, avec qui il entretiendra un véritable chassé-croisé entre Paris, le sud de la France et le sud du Brésil. Haut du dos frotté, léger frottement en queue, légers frottements également aux chasses supérieure et latérale du plat de couverture, très faibles rousseurs aux premières pages et près de certaines coupes. Intérieur frais, ensemble bien relié, page de dédicace préservée.
Exemplaire unique de ce tirage de tête dédié par Cendrars à une proche et délicatement relié.
Paris Club des Amis du Livre 1962 In-12 Cartonnage toilé, illustré Edition originale
Maquette et illustrations en noir et en couleurs de Pierre Chaplet. Avant-propos de Claude Roy illustré de photographies de l'auteur provenant des archives de mme Raymone. Postface de Blaise Cendrars. > Bon exemplaire numéroté complet de sa jaquette rhodoïd. Très bon 0
Lausanne, la Guilde du Livre 1961. Bel exemplaire relié, in-8, numéroté, 252 p. avec préface, bibliographie et table.
1956 Paris, Grasset ,1956, petit in douze,308 pp, bon état, non coupé
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