1801 Paris: Belin, An IX-1801. In-8: 12.5 x 20.5 cm, front., iv-392 pp., 5 pl. grav dép. Rare édition originale illustrée d'un frontispice gravé à double page par Ballard d'après Ramond et de 5 pl. grav dép. traitant de sciences naturelles et de géologie avec not. un carte des Pyrénées. Reliure de l'époque en veau. Dos lisse avec pièce de titre de maroquin vert et caissons à fers dorés. Plats encadrés de triples filets dorés. Gardes recouvertes de papier marbré. Tranches dorées. Reliure frottée par endroits, intérieur propre. Bon exemplaire.
Reference : 7038
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1801 Paris, Belin, 1801. In-8 (132 X 206 mm) demi-basane fauve marbrée, dos lisse cloisonné de roulettes dorées, pièce de titre veau noir (Reliure de l'époque) ; IV-392 pages, 6 planches dépliantes.
ÉDITION ORIGINALE de cet IMPORTANT LIVRE PYRÉNÉISTE, «ouvrage capital» selon Béraldi. Il s'agit du récit des explorations de Ramond de Carbonnières dans le massif du Mont-Perdu. L'ouvrage est bien complet des SIX PLANCHES dépliantes (dont un frontispice), toutes reliées in fine. Elles sont dessinées par Ramond et gravées sur vélin fort parBaltard, à l'exception d'une planche de fossiles dessinée par Maréchal et gravée par Jourdan. UN DES PREMIERS EXPLORATEURS DES HAUTES-PYRÉNÉES : avec le développement du thermalisme au XIXe siècle, de nombreux poètes, peintres et écrivains viennent dans les Pyrénées, tombant sous leur charme. Avant eux, Louis François Élisabeth Ramond de Carbonnières fait figure de précurseur. D'origine alsacienne, le jeune homme proche du courant «Sturm und Drang» se passionne vite pour la haute montagne. En 1787, Ramond accompagne le cardinal de Rohan qui se rend aux eaux thermales de Barèges et en profite pour parcourir une grande partie des Pyrénées centrales. Passionné de botanique, il recense plus de huit cent espèces dont une fleur, la «ramondia», qui portera son nom. Enseignant ensuite les sciences naturelles à l'école centrale de Tarbes, il répertorie dans ses carnets plantes et minéraux. Étudiant les problèmes d'altimétrie, il fait de nombreux croquis de montagnes, de sommets. Une de ses promenades favorites est de grimper au pic du Midi afin de voir le «massif calcaire» du Marboré. En 1797, il monte une première expédition au mont Perdu par le lac Glacé. Cinq ans plus tard, le téméraire ascensionniste entreprend une autre expédition et atteint en 1802, pour la première fois, le sommet du mont Perdu. «Servis par un style admirable, les écrits pyrénéens de Ramond demeurent une pièce majeure des livres pyrénéistes» (Claude Dendaletche). BEL EXEMPLAIRE en reliure d'époque. (Dendaletche, 1514, «Rare» - Labarère, 1228, «Peu commun et très recherché» - Perret, 3566, «Peu courant et très recherché» - Béraldi, "Cent Ans", I, 49 à 56, «Livre capital» - "Gazette Drouot 2013", n°27, "Le pionnier du pyrénéisme", page 77). NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Paris, Belin, An IX-1801 in-8, IV-392 pp., 6 planches gravées, index, broché, couverture papier bleu de l'époque, sous étui et emboîtage demi-chagrin rouge, filets dorés au dos
Édition originale rare et recherchée.La vie de l'auteur (1755-1827) pourrait donner matière à un roman. Devenu avocat, il voyage en Suisse. Puis il entre comme secrétaire au service du cardinal de Rohan dont il suivra les péripéties avec Cagliostro et l'affaire du Collier au point de le suivre en exil dans les Pyrénées qui vont devenir son grand sujet d'étude. En 1791, il est député de la Législative mais se retire assez vite dans ses "divines" montagnes. Il sera professeur de sciences physiques et naturelles à Tarbes en 1796, membre de l'Institut en 1802 et préfet du Puy-de-Dôme en 1806.Amoureux des Pyrénées, il ne ménage pas ses efforts pour y faire de longues randonnées et gravir le sommet du Mont-Perdu ou le Pic du Midi. "La partie toujours intéressante de son œuvre se trouve dans ses écrits pyrénéistes... quand il décrit la montagne, il sait échapper aux fadeurs conventionnelles du genre descriptif cher à son temps. Il possède au plus haut degré cet art de choisir le détail expressif". De plus, ses nombreuses observations minéralogiques font de lui un des pères de la géologie moderne.5 planches dépliantes forment l'illustration. Parmi elles, se trouve une carte dressée par l'auteur. Les autres, sauf une, sont gravées par Pierre Baltard, le père de Victor Baltard, l'architecte des Halles de Paris. Le frontispice est une belle vue de montagne.Bel exemplaire, tel que paru, à toutes marges, de la bibliothèque Jacques Labarère, célèbre bibliographe des Pyrénées (ex-libris).Quérard, VII, 447. Fourcassié, Le Romantisme et les Pyrénées, pp. 27-33. Labarère, II, 1228. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Slatkine 1978 Editions Slatkine, Coll. les Alpes et les Hommes, Genève, 1978, LIV-391 p., cartonnage éditeur, environ 23x16cm. Une tache sur le premier plat et la tranche inférieur, une légère trace d'étiquette sur le second plat. Bon état pour le reste et intérieur propre.
Précédés d'une notice biographique par Charles Avocat et suivis du Voyage au sommet du Mont-Perdu. Reimpression en fac-simile de l'édition de 1801. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.