1763 Berlin [Paris]: Aux dépens du public, 1763. In-8: 10 x 17 cm, 164 pp. Reliure de l'époque en basane marbrée, dos lisse avec pièce de titre de maroquin rouge et motifs floraux dorés. Version burlesque du poème de Voltaire. Diverses traces d'usures sur les plats, mors fendus, piqûres.
Reference : 3159
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Berlin, Aux dépens du public, 1758. 155 g Petit in-8, plein veau, dos orné à nerfs, [2] ff., 151 pp.. Trois feuillets remontés anciennement. Ex-libris du château de Fréchencourt en Picardie. Cet ex-libris a été utilisé par Raoul Poujol de Fréchencourt qui écrivait sous le pseudonyme d'Adrien Varloy. Mors fendillés. . (Catégories : Littérature, )
S. l. n. d. [XVIIIe siècle] ; in-12. 94 ff. non chiffrés. Broché. Couverture d'attente en papier rose. Petit accroc au dos. Agréable copie manuscrite, très lisible, du texte publié anonymement, par Fougeret de Montbron en 1745.
Cette parodie est composée de 10 chants comme celle à laquelle elle se réfère, les vers ne sont toutefois plus des alexandrins comme chez Voltaire, mais des octosyllabes. On peut lire dans les "Mémoires pour l'histoire des sciences et des Beaux-arts", (volume 183, octobre 1746, p.2180, un article critiquant la "Henriade travestie" et le mode burlesque en général : l'auteur conclut ainsi : "...toute cette poésie est semée de termes d'Argot, d'expressions basses, d'images indécentes qui n'amuseront point les honnêtes gens. Boileau reléguait le "Typhon" [allusion au Virgile travestie de Scarron] en Province. La Henriade travestie ne mérite pas même de trouver là un asile". On doit à Fougeret de Montbron quelques romans galants (Le canapé couleur de feu, Magot la ravaudeuse, La belle sans chemise, Eve ressuscitée...).
Originaire de Péronnes et mort en 1761, Louis-Charles Fougeret de Montbron (ou Monbron) fut l'auteur d'ouvrages badins, tous publiés anonymement, dont Margot la ravaudeuse.À propos de La Henriade, Maurice Saillet, dans son édition de Margot la ravaudeuse, écrit qu'il « procède peut-être moins du Virgile travesti de Scarron que de l'Homère travesti de Marivaux. Cela est si vrai qu'il fut parfois attribué à cet auteur, pour qui Fougeret professait du reste la plus vive admiration. » (Barbier) Sans doute l'ouvrage burlesque le plus diffusé du siècle des Lumière, la Henriade travestie est une parodie, presque vers par vers, de l'épopée en dix chants de Voltaire. vol in-8, 15x10, relié pleine basane époque, bien relié, fendillement du mors, solide, bon état, 155pp, Berlin, 1745 ref/c23
Couverture rigide A Berlin, chez Ignace Cagot, seul imprimeur pour les Moines, à l'enseigne du capucin [lieu et éditeur fictifs], 1745. Un volume petit in-12 (16 x 9,5 cm), reliure pleine basane marbrée, dos à 5 nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges, épidermures, manques aux coiffes, charnières fendues en pied et en tête, manque aux coins inférieurs. 4 pages non chiffrées (titre, avertissement), 152 pages, petit manque au coin inférieur page 3 (voir photo), sans atteindre le texte, quelques marques de brûlure à la cire, bon état intérieur cependant. Ex-libris manuscrit dessiné sur la page de garde, représentant un pendu (voir photo). "La Henriade travestie" constitue sans doute l'ouvrage burlesque le plus diffusé du siècle des Lumières, ouvrage dans lequel l'auteur se livre à une parodie presque vers par vers de l'original de Voltaire paru en 1723 et qui célébrait les exploits d'Henri IV, en particulier son attitude de tolérance sur la question religieuse. Edition avec une pagination différente des autres tirages de 1745, ainsi qu'une mention d'édition (burlesque et fictive) dans cet exemplaire absente des autres tirages. Malgré les quelques défauts de la reliure, bon exemplaire.
Assez bon
Paris, Deslongchamps, 1835. In-16, (2) ff., 221 pp. et IV, 79 pp., demi basane brune, dos lisse avec filets dorés.
Cette célèbre parodie de la Henriade de Voltaire est "ornée" d'un frontispice "clystèrophilique". Quelques rousseurs et cerne clair aux premiers feuillets.