‎COYER (Abbé)‎
‎LA NOBLESSE commerçante.‎

‎Développement et défense du système de la noblesse commerçante.‎

‎Abbé Coyer, Développement et défense du système de la noblesse commerçante. Londres & Paris, Duchesne, 1758. In-12, 180p. Nouvelle édition, après l'originale de 1756, complète en un volume. Le titre mentionne première partie mais il est bien complet ainsi (la deuxième partie commence p.77). Célèbre plaidoyer qui fit scandale à l'époque. Ex-libris au pochoir de la famille Mandon (Auvergne). Pleine basane, dos orné, pièce de titre maroquin, tranches marbrées, petits défauts, papier jauni. ‎

‎La Noblesse commerçante.‎

‎Londres, et se trouve à Paris, Duchesne, 1756 in-8, 215-[1] pp., avec un frontispice gravé par Sornique d'après Charles Eisen, basane fauve, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, encadrement de simple filet à froid sur les plats, simple filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Coiffes frottées, coins émoussés, mais bon exemplaire.‎

‎Édition originale de ce célèbre plaidoyer. Elle se distingue des autres sorties de la même année par sa pagination. L'abbé Coyer (1707-1782), attaché au groupe des économistes, y fit scandale en soutenant que la noblesse devait s'adonner au commerce, poursuivre un enrichissement personnel, et par là, se rendre utile au public. Il s'ensuivit une polémique très riche, répartie en de multiples opuscules, généralement hostiles aux positions de l'abbé. Saffroy, I, 7595. INED, 1229. Reliées à la suite quatre pièces de polémiques liées à la querelle de la Noblesse commerçante : I. [SAINTE-CROIX D'ARCQ (Ph.-A. de)] La Noblesse militaire, ou Le Patriote françois. S.l., 1756, V-210 pp. Saffroy, I, 14920. Souvent relié avec l'ouvrage de Coyer, dont il forme une critique virulente et "traditionnaliste". II. [SERAS] Le Commerce ennobli. Bruxelles, 1756, 40 pp. III. [FORBONNAIS (François Véron de)] Lettre à M. F., ou Examen politique des prétendus inconvéniens de la faculté de commercer en gros, sans déroger à sa noblesse. S.l.n.d. [1756], 87 pp. "Véron réfute un ouvrage sur la noblesse commerçante et approuve le décret qui permet aux nobles de commercer". INED, 4429.IV. Le Citoyen philosophe, ou Examen critique de la Noblesse militaire. Dédié à M. l'abbé Coyer. S.l., 1756, 51 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎La Noblesse ramenée à ses vrais principes, ou Examen du dévelopement de la Noblesse commerçante.‎

‎A Amsterdam, et se trouve à Paris, Chez Desaint et Saillant, 1759. iv, 307, (1) pp. 12mo. Contemporary marbled calf, spine gilt in compartments, label with gilt lettering, red edges. Kress 5819; Einaudi 5860; Higgs 1981; INED 4410; Leblanc 217; Conlon 59:1259; not in Goldsmiths. First edition of this critical analysis of Coyer's famous work, La Noblesse Commerçante. Vento agrees with Coyer's insistence on the development of industry and trade but disagrees that this should (also) be a task of the nobility. 'Sans partager l'opinion de Coyer, l'auteur de La Noblesse Commerçante, Vento admet cependant la nécessité de développer le commerce, et expose quelques moyens aptes à le favoriser. En outre, Vento juge le célibat des prêtres et des officiers nécessaire, raison qui etaye encore sa théorie selon la noblesse ne doit pas déroger en s'occupant de commerce' (INED). ‎

‎La noblesse commerçante. Suivi de : La noblesse militaire ou le patriote français‎

‎ 2 titres en 1 volume in-12. 1er titre : Londres, Paris, Duchesne, 1756, in-12 de 215-(1) pp., frontispice d'après Eisen gravé par Sornique - 2e titre : sans lieu ni nom d'éditeur, 1756. rel. d'ép. de plein veau brun granité, dos lisse orné de fers dorés, une pièce de titre de maroquin rouge, la seconde de maroquin jaune en dessous, petites armes effacées en pied, sinon très bon ex.‎

‎Ed. orig. pour les 2 textes. En 1756, l'abbé Coyer publia d’abord anonymement, à Londres, et à Paris chez Duchesne, un ouvrage intitulé La Noblesse commerçante, qui eut une influence considérable sur la question du droit de commercer pour les membres de la noblesse et qui suscita une réplique du chevalier d’Arcq intitulée La Noblesse militaire ou le Patriote français, où l’auteur préconisait d’instaurer, à l’opposé des suggestions de l’abbé Coyer, l’exclusivité de la vocation militaire à la noblesse, parallèlement à l’établissement d’une concordance entre le titre nobiliaire et le mérite militaire, essai qui fit grand bruit à sa publication. Intéressante réunion de ces 2 textes, le 2e étant une virulente critique du 1er. ‎

‎Trois pièces sur cette question, Les nobles doivent-ils commercer ?. I. La Noblesse commerçante, par l'abbé Coyer. - II. La Noblesse militaire, par le chevalier d'Arc. - III. Développement et défense du système de la noblesse commerçante, par l'abbé Coyer‎

‎Suivant la copie de Paris, 1758 3 parties en un vol. in-12, [2]-100-84-180 pp., avec un frontispice allégorique par Charles Eisen, basane fauve marbrée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Epidermures et frottis à la reliure.‎

‎Ce recueil est censé permettre au lecteur de se forger une opinion éclairée sur la question lancée en 1756 par l'abbé Coyer (1707-1782), et présente à cet effet les deux thèses en présence, mais le frontispice comme la prépondérance des textes de Coyer montre nettement où penche la balance, l'opuscule de Philippe-Auguste de Sainte-Foix d'Arcq (fils naturel du comte de Toulouse, 1721-1795) n'apparaissant que comme contrepoint de pure forme. Au demeurant, la querelle, demeurée fameuse, est souvent caricaturée dans les présentations modernes, Coyer continuant d'admettre que la fonction militaire est consubstantielle à la noblesse, mais cherchant à trouver des moyens d'existence aux familles déclassées, et l'école physiocrate se montrant généralement opposée aux thèses de l'abbé.Saffroy I, 7609. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎