Lyon, Chez Pierre Rigaud, 1626. "12 x 18, 46-731 pages, bandeaux, culs-de-lampe et très nombreuses lettrines, reliure plein vélin crème, état moyen (rousseurs surtout dans les marges; reliure abîmée; 1 inscription sur la page de garde)."
Reference : 97300
"1 gravure pleine page en frontispice, 1 grande vignette en première page; prix en fonction de l'état."
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A Lyon, chez Pierre Rigaud, & Associez, ruë Merciere, au coin de ruë Ferrandiere, à l'enseigne de la Fortune, 1626. In-8 de (64)-751 pp. (mal chiffré 731) (1) p., portrait, veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Nouvelle édition sortie des presses de Bertrand Teste-Fort (colophon) à l'adresse de Pierre Rigaud qui publia l'édition originale en 1616.Le traité, accueilli avec enthousiasme et réédité plusieurs fois dès 1617, ne connut pas cependant le succès de l’Introduction. En dehors des débats qu’il suscita à la fin du siècle entre jansénistes, quiétistes et Bossuet, et de la suspicion qui rejaillit ainsi sur lui, il offrait une doctrine spirituelle plus savante et moins grand public que l’Introduction : « pour en bien connaître le prix » disait Vaugelas, « il faut être à la fois fort dévotieux et fort docte, qui sont deux qualités bien rares étant séparées et plus rares encore étant conjointes » (Jacqueline Artier, in Catalogue de cent un livres anciens rares ou précieux de la Bibliothèque de la Sorbonne, n°69).Portrait de François de Sales gravé en regard de la préface (feuillet a8) ; titre rouge et noir ornée d'une vignette gravée au Sacré Coeur. Cachet "L. de Melan" aux titre et colophon, avec l'ex-libris "E Bibliotheca PP. in Societatis Jesu Dom. Prob. Melan" : la Chartreuse de Mélan fut fondée par Béatrix de Faucigny, fille de Pierre comte de Savoie, et épouse de Guigues IV, Dauphin de Viennois, en 1292, et accueillie quarante religieuses et sept prêtres réguliers et devint le lieu de sépulture de Béatrix et des dauphins successeurs. Supprimée en 1791, elle fut la propriété des jésuites de 1818 à 1848, puis par la suite à l’évêque d’Annecy. Pâles rousseurs, coins frottés, mors supérieur fendu en tête.Brunet, V, 73 ; Arbour, L'ère baroque en France : répertoire chronologique des éditions de textes littéraires, II, n°12207.