Paris, Editions Berger-Levrault, 1964. 14 x 19, 229 pp., quelques illustrations en N/B, reliure d'édition pleine toile rouge + rhodoïd, très bon état.
Reference : 94616
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Dos agrafé "In-4 (21 x 27 cm et 21 x 30 cm), deux plaquettes sur Cyrano de Bergerac : ""Cyrano de Bergerac sur Yvette, par le nom je suis et par le sang aussi Cyrano de Bergerac sur Dordogne"" (1972, Martial Humbert Augeard, texte du dépliant 5m x 1m), et ""L'Ancestralité bergeracoise de Savinien II de Cyrano de Bergerac prouvée par Cyrano lui-même"" ; rousseurs aux plats des deux plaquettes, pliures et mouillure aux plats et dos usé à la première plaquette, état moyen. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
A Paris, chez Antoine de Sommaville, A Paris, chez Pierre de Bats, A Rouen, chez Antoine Ferrand Relié "In-12 (9 x 13,8 cm), reliure plein veau, dos à 3 nerfs, recueil factice contenant les oeuvres suivantes : ""L'Amante invisible et A trompeur, trompeur et demy"" par Mr. Scarron (A Paris, chez Antoine de Sommaville, à la salle des Merciers, au Palais, 1659, 75 pp.) // ""Les oeuvres de Monsieur de Cyrano de Bergerac : Histoire comique (édition provinciale : A Rouen, chez Antoine Ferrand, aux degrez du Palais, 1663) // ""Le Pédant joué"" par Cyrano de Bergerac (édition provinciale : A Rouen, chez Antoine Ferrand, aux degrez du Palais, 1663, 156 pp.) // ""Les véritables sentimens du monde et de l'éternité"" par un P. Capucin (A Paris, chez Pierre de Bats, ruë S. Jacques, à l'image S. François, proche la petite porte de S. Severin, 1671, 48 pp.) ; mors frottés, cuir un peu craquelé au dos, marques d'usage sur les plats, sommaire manuscrit en première garde, par ailleurs assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
SAINT LAURENT (Yves). DOISNEAU (Robert). PETIT (Roland). (DIOR Christian). BEAUMONT (Tessa)
Reference : 42435
Paris : Société nouvelle Mercure, 1959. Un volume 21,5x28cm de 30 pages agrafées sous couverture illustrée en deux tons d'un dessin original reproduit en lithographie par Yves Saint Laurent. Comprend un dessin hors texte : costume pour Roxane, par Yves Saint Laurent. 4 photographies de Robert Doisneau dont une en double page. Photographies de Lipniztki dont une présentant Yves Saint Laurent et Tessa Beaumont (avec en pied, cachet au timbre humide de Tessa Beaumont).Exemplaire en bon état sous papier cristal.
Beau programme des Ballets de Paris de Roland Petit pour l'année 1959. En 1958, descendu chez un libraire pour acheter un livre à sa fille Valentine, le chorégraphe Roland Petit découvre par hasard l’histoire de Cyrano de Bergerac en bande dessinée. Très vite, il en imagine une version dansée et va y travailler pendant deux mois. Il choisit Yves Saint Laurent pour réaliser les costumes. C’est la première collaboration d’une longue série entre le chorégraphe et le couturier. "Si je n’avais pas été couturier, je me serais sûrement consacré au théâtre. Jamais je n’oublierai l’émotion que j’ai ressentie à l’âge de treize ans en voyant se lever le rideau sur l’admirable décor de L’École des Femmes de Christian Bérard. Depuis, grâce à Roland Petit, les portes de ce monde mystérieux et merveilleux m’ont été ouvertes", se souviendra des années plus tard Yves Saint Laurent.
Ces lettres nous livrent la manière de vivre, de penser et d'écrire de Cyrano, avec toute l'ingéniosité et toute la fécondité qui le caractérisent. (P. Ro.) A Paris, chez Charles de Sercy, au Palais, 1676.2 volumes in-12 de : I/ (6) ff. portrait compris et 468 pp. ; II/ (18) ff., 448 pp., 2 ff. Qq. ff. brunis. Pleine basane havane marbrée, chiffres « C.E. » et « F.M. » frappés or respectivement au centre des plats supérieurs et inférieurs, dos lisses ornés, pièces de titre et de tomaison en basane verte, coupes décorées à froid, tranches rouges. Reliure du XVIIIe siècle.148 x 86 mm.
Première édition collective des œuvres de Cyrano de Bergerac, ornée d’un portrait de l’auteur.Tchemerzine, II, 715 ; Brunet, II, 461.Cette édition renferme les différents ouvrages de Cyrano de Bergerac que Ch. De Sercy avait déjà publiés séparément, à savoir : -Tome I : les Lettres de Monsieur de Cyrano Bergerac, les Lettres satyriques, les Lettres amoureuses, le Pédant joué, La mort d’Agrippine.-Tome II : l’Histoire comique ou Voyage de la lune et Nouvelles Œuvres.« Cyrano de Bergerac (1619-1655) s’enrôla comme cadet dans la compagnie des gardes puis abandonnant l’armée, il fréquenta à Paris les cercles les plus libertins et fut disciple de Gassendi et du jeune Molière. Sa vie dissipée eut rapidement raison de son modeste patrimoine, aussi vécut-il quelque temps chez M. d’Assoucy ; renonçant à l’indépendance absolue, en 1647 seulement, il entra en possession du petit héritage paternel.C’est à cette époque qu’il écrivit les ‘Lettres satyriques’ contre Scarron, Monfleury, d’Assoucy. »Les Lettres de Cyrano de Bergerac ont été écrites à des périodes diverses entre 1639 (siège de Mouzon) et 1650 (sa rupture avec le poète d'Assoucy) ; on ne peut dater la rédaction de chacune d'entre elles. Cette œuvre de jeunesse, pour l'essentiel, s'inscrit dans la tradition littéraire de l'art épistolaire illustrée par Guez de Balzac et Voiture. Le contenu poétique reprend des thèmes et des images empruntés à Théophile de Viau ou à Tristan l'Hermite. Cyrano y ajoute une verve personnelle et un tour d'esprit qui contribueront au succès du recueil, malgré les réserves des doctes qui condamnent certaines facilités stylistiques (ou certaines audaces !) et les excès d'une fantaisie créatrice laissant libre cours à l'imagination. Les Lettres diverses peignent les variations des saisons en jouant sur les métamorphoses de la nature avec un baroquisme outré et multiplient les paradoxes. Les Lettres satiriques associent une dénonciation burlesque des vices à la mode (Le Poltron, Le Liseur de roman, Le Pédant) à des attaques personnelles d'une violence extrême (contre Scarron, d'Assoucy). Les Lettres amoureuses reprennent les métaphores de la poésie galante en les filant dans une recherche toute formelle de la pointe et de la surprise. Des Mazarinades agressives et la Lettre contre les frondeurs, pamphlet prenant le contre-pied des invectives précédentes, font écho, de façon caricaturale, mais parfois férocement drôle, aux événements contemporains. Mais, pour le lecteur moderne, les lettres les plus intéressantes sont celles qui reflètent la pensée libertine de l'auteur et offrent un témoignage ironique et critique sur les mentalités de l'époque (Lettre pour les sorciers et Lettre contre les sorciers, Lettre contre le Caresme, Lettre contre un prédicateur superstitieux). Ces lettres nous livrent la manière de vivre, de penser et d'écrire de Cyrano, avec toute l'ingéniosité et toute la fécondité qui le caractérisent. (P. Ro.)Le Pédant Joué s'inspire en partie de Giordano Bruno et de Lope de Vega, mais reprend surtout des thèmes à la mode. L'intrigue raconte en effet les aventures d'un pédant de collège, Granger, dont les modèles sont Jean Grangier, le principal du collège de Beauvais fréquenté par Cyrano, mais aussi Hortensius, le héros ridicule du Francion de Charles Sorel. Il renvoie également au « docteur » de cette comédie italienne, à laquelle Cyrano emprunte en outre les personnages du « capitan » Chasteaufort, du valet parasite Paquier et du fourbe Corbinelli. La création la plus originale restant Gareau, véritable archétype du paysan de comédie, voué à une belle fortune ultérieure ; de Molière à Queneau. L'auteur des Fourberies de Scapin se souviendra en outre de la réplique de Granger : « Que diable allois-tu faire dans cette galère ? » (II, IV). Mais l'intérêt majeur de la pièce réside dans l'extraordinaire travail sur le langage effectué par Cyrano. Le pédant est un maniaque de la rhétorique s'exprimant par figures, dans un jargon truffé de latinismes burlesques. Le matamore est un visionnaire ridicule dont les discours hyperboliques sont saturés de métaphores réalistes du plus bel effet grotesque. Gareau parle le même patois littéraire que les paysans de Saint-Ouen et de Montmorency ou les « Guépeins » des mazarinades. Définis par leur manière de parler, les personnages enfermés dans leur idiolecte, ne réussissent jamais à se comprendre. D'où, à côté de la drôlerie de la fantaisie verbale, un procès de l'incommunicabilité qui n'est pas sans évoquer le théâtre de l'absurde, de Beckett à Ionesco. (P. Ro.).Précieux exemplaire conservé dans une reliure du XVIIIe siècle portant au centre des plats les chiffres dorés du possesseur de l’époque.
Paris, 1898. 8vo. Contemporary half calf with five raised bands, gilt spine. Single gilt lines to boards. Capitals and corners worn. Inner hinges a bit weak. With Eugen Zabel's book plate to inside of front board, a postcard depicting Edmond Rostand's residense at Cambo, obviously posttamped on verso, pasted on to front free end-paper, contemporary newspaper-clipping about the numerous performances of ""Cyrano von Bergerac"" around the world pasted in to hinge of fly-leaf, where the presentation-inscription (for Eugène Zabel) is written, and finally, the original handwritten address in Rostand's hand, cut out from the envelope in which the book was sent to Zabel, is pased into hinge of half-title. Internally nice and clean.
First edition, 136th thousand (same year as the first), presentation-copy ""à M. Eugène Zabel/ très cordial envoi, -/ remerciement, -/ et sympathie./ Edmond Rostand/ Octobre 98"" of Rostand's masterpiece, which against all odds became one of the most popular plays of the century and an overnight success throughout Europe.At the end of the 19th century in France, as well as in the rest of Europe, the industrialization was the force that dominated almost all aspects of society, i.e. everything from politics and sociology to science, art, philosophy, etc. And thus, also literature and theatre in this period were products of this new power. This meant that the trend that became prevailing within literature and drama was that of realism, which in France soon developed into naturalism. In the midst of this all-encompassing emphasis on objective documentation of everyday life which rejected romance, idealization and dreaming of any kind, emerged suddenly a work that no one could believe would have any success whatsoever, but which against all odds became the hugest dramaturgical success of the period and a theatrical monument that has been remembered ever since and which still stands as thus: Rostand's ""Cyrano de Bergerac"", the unlikely play about romantic heroes, fairy-tale like maidens, medieval-inspired sword-fights, about poetry, love, and art. The play had been taken on already in 1897, when the manuscript was finished, but the directors of the theatre regretted their decision immediately, not least due to the public reaction to the ""outdated"" romantic comedy-drama, which nobody would want to go see, and thus they severely cut the budget so that Rostand had to pay for all the costumes himself. Even the actor playing the main part, a leading actor at the time, regretted having taken the part, and Rostand is reported to have apologized to him for involving him in this ""disastrous adventure"". ""Therefore, when the curtain rose on ""Cyrano de Bergerac"" for the first time on December 28, 1897, expectations were low. The audience, however, was about to be pleasantly surprised. From the hero's last first majestic entrance to his last farewell, he transfixed his viewers. Theatergoers cheered Cyrano's triumphs, sighed at his suffering, laughed at his witty wordplay, and cried as his fate became known. A full hour after the curtain fell, the audience was still applauding thunderously. It is not easy to explain why Rostand's play confounded everyone by becoming one of the century's greatest smash hits. Perhaps the answer lies in ""Cyrano de Bergerac's"" stark contrast to the grimly realistic plays of its day, which often focused on modern society's darkest problems. The figure of the swashbuckling Cyrano dueling his way across the stage and stunning his compatriots with his verbal cleverness took Paris by storm. In fact, many critics, both of Rostand's time and later, attributed the play's tremendous success to its romanticism, or emphasis on idealism and heroism."" (Glencoe Literature Library, Study Guide for Cyrano de Bergerac).The work immediately became a huge success and within a very short amount of time, it had been translated into almost all European languages and was performed at theatres throughout Europe.Eugen Zabel was a famous literary critic and author, who at the time of ""Cyrano de Bergerac"" was editor of the ""Nationalzeitung"". He was born in Königsberg in 1851 and died in Berlin in 1925. In his youth he wrote poems, and after his move to Berlin, he worked as a journalist, critic, and writer. He did a lot of work on Russian themes, both political, historical, topographical, and literary, and he became closely connected to the country. He was highly respected for his liiterary criticism and his opinions, though often controversial, played an important role in public opiniation.