Paris, Librairie Vve A. Thomas et Ch. Thomas, 1903. "14 x 22, 140 pp., broché, non coupé, bon état (papier légèrement jauni mais sans rousseur; dos défraîchi, petit manque en bas de dos : -1 cm)."
Reference : 87931
Bel exemplaire de cette réimpression d'après un ouvrage publié par Monsieur Charles Henry, copie exacte conservée à la Bibliothèque de Dresde d'un texte de Jacques Casanova daté de 1797.
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Paris, Librairie Vve. A. Thomas et Ch. Thomas. 1903. 8°. 3 f. n.n., 140 p. Demi maroquin vert à coins alongue grain, titre doré, couvertures et dos conservés.
Pollio S. 152ff. - Nachdruck des letzten von Giacomo Casanova veröffentlichten Buches. Geschrieben im Polnischen Dux wo sich der berühmte Venezianer aus Geld- und anderen Nöten seit 1784 als Bibliothekar beim Grafen Joseph Karl von Waldstein anstellen liess. In dieser Zeit entstand der wesentliche Teil seiner berühmten Erinnerungen. Ein Jahr vor seinem Tode 1798 veröffentlichte er die vorliegende Schrift als Antwort auf den 1795 bei Dietrich in Göttingen erschienenen "Nouveau dictionnaire français contenant les expressions de nouvelle création du peuple français. Ouvrage additionnel au "Dictionnaire de l'Académie Française" ou à tout autre vocabulaire". Leonard Snetlage (1743-1812 ) war ein promovierter Jurist der als Lektor für Französisch an der Universität Göttingen tätig war. Casanova, als überzeugter Gegner der Französischen Revolution, geisselt in seinem Text die Erklärungen Snetlages für die neuen Begriffe wie "Revolution", "Sans-Culotte", "Télégraphe" u.a. - Die Casanovisten gingen lange Zeit davon aus, dass nur das Exemplar in der Bibliothek von Dresden existiert. Der Herausgeber der vorliegenden Schrift und Verfasser des Vorwortes ein "Dr. Guède" berichtet über den Fund einer handschriftlichen Kopie des Textes in der Bibliothek von Charles Henry Professor der Physiologie an der Sorbonne. Obwohl in der Zwischenzeit ca. 5 Exemplare der Originalausgabe in öffentlichen Bibliotheken bekannt sind, (In Deutschland Dresden und Leipzig), bleibt das Buch, auch in der vorliegenden 2. Ausgabe eine Seltenheit. Unser Exemplar mit einer handschriftlichen Widmung des damaligen Besitzers der handschriftlichen Kopie Pierre Dufay, Bibliothekar in Blois, der sich bescheiden "Correcteur" nennt, an den Kritiker und Übersetzer Henry Durand-Davrey. Sowohl Dufay als auch Durand-Davrey arbeiteten für den Mercure de France. - Vorsätze durch das säurehaltige Papier des eingebundenen Broschurumschlages gebräunt. Sehr gutes Exemplar. Réédition du dernier texte publié par Giacomo Casanova. Ecrit depuis le château de Dux en Pologne, le refuge du célèbre vénitien chez le comte Joseph Charles de Waldstein, en tant que bibliothécaire depuis 1784. C'est la période de la création des fameux Mémoires. Un an avant sa mort, en 1797, Casanova publia ce livre en réponse à la publication du « Nouveau dictionnaire… » mis en vente par l'éditeur Dietrich à Göttingen et écrit par Leonard Snetlage (1743-182), juriste et romaniste à l'université de Göttingen. Casanova, grand critique de la révolution française, s'attaque aux définitions faites par Snetlage et aux nouveaux mots de la langue française - comme « révolution », « sans-culotte », « télégraphe » e.a. Pendant longtemps, les casanovistes ne connaissent qu'un seul exemplaire imprimé de ce texte à la bibliothèque de Dresde. L'éditeur de l'unique version présentée et préfacée d'un certain Dr Guède, qui rapportera dans sa préface la découverte - dans la collection de Charles Henry, professeur de physiologie à la Sorbonne - d'une copie manuscrite du texte imprimé. Même si entretemps, environ cinq autres exemplaires ont été trouvés dans l'édition originale, la deuxième édition reste une rareté dans les collections de Casanova. Notre exemplaire comporte un envoi de Pierre Dufay, bibliothécaire de la ville de Blois et collaborateur du Mercure de France, à Henry Durand-Davrey, traducteur et critique littéraire. Il semble probable que derrière le Dr. Guède se cache Pierre Dufay, qui se présente modestement dans la dédicace comme « le correcteur ». Les feuilles volantes sont brunies à cause de l'acidité de la couverture.