Paris, Centre Georges Pompidou, 1984. 28 x 28, 283 pp., très nombreuses illustrations en couleurs et en N/B, broché, bon état.
Reference : 84289
ISBN : 2858502552
Librairie Ausone
M. Michaël Collet
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Paris : Centre Georges Pompidou (Impr. Mame à Tours), 1984. In-4 carré, 280 x 280 : 286 pp. (1 f.). — Broché, couverture illustrée en couleurs.
Très beau catalogue, consacré au peintre d'origine néerlandaise Willem de Kooning (1904-1997), considéré comme le précurseur de l'expressionnisme abstrait.L'ouvrage retrace une année d'exposition du 15 décembre 1983 au 24 septembre 1984 à New-York, Berlin et Paris. Il est illustré de nombreuses reproductions en noir et en couleurs.Outre l'intéressante préface par Dominique Bozo (1935-1993), l'ouvrage comporte une étude sur Picasso et de Kooning par l'historien d'art Robert Rosenblum (1927-2006), une étude d'Yves Michaud philosophe et critique d'art intitulée de Kooning, la soupière et le grand style, un texte de l'historien d'art Louis Marin Un peintre sous influences : Notes sur "de Kooning et la tradition flamande et hollandaise de peinture", un texte de Thomas B. Hess intitulé Dessins ainsi qu'une étude de Claire Stoulig La Sculpture chez un peintre.Bel exemplaire malgré quelques petites traces de frottement sur la couverture.
Smith College Museum of Art, 1965. In-8 agrafé, couverture illustrée, 48 pages. Catalogue publié pour l'exposition d'avril-juin 1965. Textes de Dore Ashton et Willem De Kooning (The Renaissance and Order). Nombreuses reproductions. Superbe portrait photographique de l'artiste par Rudolph Burckhardt. Réalisation soignée. Etat de neuf.
Catalogue exposition, Musée de l'Orangerie, Paris 2021.
Reference : 24060
ISBN : 9782754111928
<meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">Le musée de l’Orangerie présente une exposition faisant dialoguer les œuvres de Chaïm Soutine (1893–1943), peintre de l’École de Paris d’origine russe (actuelle Biélorussie) et de Willem de Kooning (1904–1997), expressionniste abstrait américain d’origine néerlandaise. Cette exposition s’attachera plus spécifiquement à explorer l’impact de la peinture de Soutine sur la vision picturale du grand peintre américain. Soutine a en effet marqué la génération des peintres d’après-guerre par la force expressive de sa peinture et sa figure d’"artiste maudit", aux prises avec les vicissitudes et les excès de la bohème parisienne. Son œuvre a été particulièrement visible aux États-Unis entre les années 1930 et 1950, moment où l’artiste figuratif de tradition européenne est relu à l’aune des théories artistiques nouvelles. La peinture gestuelle et l’empâtement prononcé des toiles de Soutine conduisent critiques et commissaires d’exposition à le proclamer "prophète", héraut de l'expressionnisme abstrait américain.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">C'est précisément au tournant des années 1950 que Willem de Kooning entame le chantier pictural des Woman, toiles dans lesquelles se construit un expressionnisme singulier, entre figuration et abstraction. L'élaboration de ce nouveau langage correspond au moment où le peintre convoque l’univers artistique de Chaïm Soutine et s’y confronte. De Kooning découvre les tableaux de son prédécesseur dès les années 1930, puis à la rétrospective qui consacre le peintre au Museum of Modern Art à New York en 1950. Il sera particulièrement marqué ensuite par la présentation des toiles de Soutine dans les collections de la Fondation Barnes de Philadelphie, où il se rend avec sa femme Elaine en juin 1952.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Mieux que tout autre artiste de sa génération, de Kooning a su déceler la tension entre les deux pôles apparemment opposés de l’œuvre de Soutine : une recherche de structure doublée d’un rapport passionné à l’histoire de l’art, et une tendance prononcée à l’informel. L’œuvre de Soutine devient alors une référence permanente pour l’artiste américain. De Kooning, qui cherche à dégager sa peinture de l’antagonisme art figuratif / art abstrait en élaborant une 'troisième voie' originale, trouve dans l’art de Soutine une légitimation de sa propre pratique.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">L'exposition mettra en dialogue les univers singuliers de ces deux artistes au travers d’une cinquantaine d’œuvres articulées autour de thématiques essentielles : la tension entre la figure et l'informe, la peinture de la "chair", la pratique picturale "gestuelle" des deux artistes.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Ces moments thématiques seront ponctués de remises en perspective historiques, par l’évocation de la rétrospective de Soutine au MoMA en 1950 et de la visite de de Kooning à la Fondation Barnes en 1952.</span> Paris, 2021 Hazan 230 pages, très nombreuses illustrations couleur, broché. 24,5 x 31
Neuf
Amsterdam Sidney Janis Gallery 1962 in 4 (28x21,5) 1 volume broché, non paginé, avec de nombreuses reproductions en noir et blanc, et en couleurs. Willem de Kooning, Rotterdam 1904 - Long Island 1997, peintre d'origine néerlandaise, naturalisé américain, précurseur de l'expressionnisme abstrait. English text. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide
Par l'auteur, s.l. 1981, 22x22cm sur papier Ilford 30x40cm, une feuille.
Grand portrait photographique original en noir et blanc réalisé par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). La génération des expressionnistes abstraits dont Willem de Kooning fait partie a connu une grande médiatisation. Le groupe est avant tout connu au travers de ses figures masculines, Pollock, Rothko, ou encore Franz Kline. Ces peintres jouent de leur masculinité pour mettre entre avant une peinture d'action où le corps entre dans la toile. De Kooning n'hésite d'ailleurs pas, à la manière de Picasso, à se faire prendre en photo torse nu dans son atelier ou en pleine lutte avec sa toile. Or, Marc Trivier ne nous le montre pas dans cette image publique. Il arrive à la contourner pour nous montrer un peintre affaissé dans sa chaise, peut être fatigué du travail accompli, qui sort de l'arène de la peinture dont parlait le critique d'art Rosenberg («A un certain moment, les peintres américains [...] commencèrent à considérer la toile comme une arène dans laquelle agir, plutôt que comme un espace dans lequel reproduire, recréer, analyser ou "exprimer" un objet réel ou imaginaire. Ce qui devait passer sur la toile n'était pas une image, mais un fait, une action.» 1952). - Photos sur www.Edition-originale.com -
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