Paris, Bernard Grasset, 1933. 14 x 23, 759 pp., broché, bon état.
Reference : 76699
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Grasset, 1933, fort in-8°, 758 pp, index, broché, bon état
"Cette étude, qui emprunte sa substance à une masse considérable de documents de tous ordres, offre un vif intérêt. Il s'agit, au vrai, d'une histoire « très anecdotique », menée avec verve par quelqu'un qui sait voir et écrire. Me Maurice Garçon restitue l'atmosphère des procès qu'il raconte et multiplie les petits détails suggestifs." (Robert Schnerb) — "Parmi les nombreux ouvrages récemment parus sur l'histoire récente ou contemporaine, nous devons noter celui de M. Garçon qui se distingue par une grande objectivité, d'ailleurs voulue, une documentation abondante et précise, un exposé très clair de faits souvent embrouillés. Certes « tracer le tableau de l'histoire de la justice, c'est vouloir montrer toute l'histoire des hommes mêmes », mais M. G. n'a pas su toujours garder l'équilibre entre l'histoire proprement dite et le récit de faits juridiques. L'historien trouvera des matériaux et le juriste ne se contentera pas des récits écrits pour le grand public. Les chapitres qui nous paraissent peut-être les plus originaux sont ceux relatifs à la Justice de la Commune : au moment où la Commune de Paris prit le pouvoir, dans le domaine judiciaire « Il était nécessaire de pourvoir à tout car rien ne fonctionnait plus. Tout était à improviser » ; c'est le récit de cette improvisation que nous présente M. G. Cette partie est, à notre avis, beaucoup plus vivante et intéressante à lire que les chapitres suivants qui nous retracent sous quelques rubriques d'ensemble l'activité de la justice. Ces chapitres successifs nous mènent jusqu'aux procès d'actualité, – financiers, procès de presse, grands procès d'assises. M. G. cependant à la fin de ses chapitres se laisse aller à quelques réflexions qui lui sont dictées par son expérience du Palais : par exemple à la fin du chapitre sur l'escroquerie et les affaires financières (p. 444 et suiv.). Ces remarques montrent que M. G. a largement dominé son sujet, alors que sans elles son livre passerait pour un bon exposé de l'histoire des grands procès contemporains." (Michel Reulos, Revue d'histoire moderne, 1934)
Grasset, 1933, in-8°, 758 pp, index, reliure demi-basane havane, dos lisse avec titres et doubles filets dorés (rel. de l'époque), une page de garde abîmée, sinon bon état
"Cette étude, qui emprunte sa substance à une masse considérable de documents de tous ordres, offre un vif intérêt. Il s'agit, au vrai, d'une histoire « très anecdotique », menée avec verve par quelqu'un qui sait voir et écrire. Me Maurice Garçon restitue l'atmosphère des procès qu'il raconte et multiplie les petits détails suggestifs." (Robert Schnerb) — "Parmi les nombreux ouvrages récemment parus sur l'histoire récente ou contemporaine, nous devons noter celui de M. Garçon qui se distingue par une grande objectivité, d'ailleurs voulue, une documentation abondante et précise, un exposé très clair de faits souvent embrouillés. Certes « tracer le tableau de l'histoire de la justice, c'est vouloir montrer toute l'histoire des hommes mêmes », mais M. G. n'a pas su toujours garder l'équilibre entre l'histoire proprement dite et le récit de faits juridiques. L'historien trouvera des matériaux et le juriste ne se contentera pas des récits écrits pour le grand public. Les chapitres qui nous paraissent peut-être les plus originaux sont ceux relatifs à la Justice de la Commune : au moment où la Commune de Paris prit le pouvoir, dans le domaine judiciaire « Il était nécessaire de pourvoir à tout car rien ne fonctionnait plus. Tout était à improviser » ; c'est le récit de cette improvisation que nous présente M. G. Cette partie est, à notre avis, beaucoup plus vivante et intéressante à lire que les chapitres suivants qui nous retracent sous quelques rubriques d'ensemble l'activité de la justice. Ces chapitres successifs nous mènent jusqu'aux procès d'actualité, – financiers, procès de presse, grands procès d'assises. M. G. cependant à la fin de ses chapitres se laisse aller à quelques réflexions qui lui sont dictées par son expérience du Palais : par exemple à la fin du chapitre sur l'escroquerie et les affaires financières (p. 444 et suiv.). Ces remarques montrent que M. G. a largement dominé son sujet, alors que sans elles son livre passerait pour un bon exposé de l'histoire des grands procès contemporains." (Michel Reulos, Revue d'histoire moderne, 1934)
Grasset, 1933 fort in-8°, 758 pp, index, broché, couv. défraîchie, trace de mouillure marginale, état correct, ex. du SP
"Cette étude, qui emprunte sa substance à une masse considérable de documents de tous ordres, offre un vif intérêt. Il s'agit, au vrai, d'une histoire « très anecdotique », menée avec verve par quelqu'un qui sait voir et écrire. Me Maurice Garçon restitue l'atmosphère des procès qu'il raconte et multiplie les petits détails suggestifs." (Robert Schnerb) — "Parmi les nombreux ouvrages récemment parus sur l'histoire récente ou contemporaine, nous devons noter celui de M. Garçon qui se distingue par une grande objectivité, d'ailleurs voulue, une documentation abondante et précise, un exposé très clair de faits souvent embrouillés. (...) Les chapitres qui nous paraissent peut-être les plus originaux sont ceux relatifs à la Justice de la Commune..." (Michel Reulos, Revue d'histoire moderne, 1934)
Paris, Bernard Grasset, 1933. 15 x 23, 759 pp., demi-reliure dos/coins cuir à 4 nerfs, bon état.
Grasset, 1933, fort in-8, br., 760 pp., index. (DT2)
Édition originale. Dos passé.