Copernic, 1980. 20 x 26, 332 pages, plusieurs illustrations en couleurs, cartonnage d'édition, bon état.
Reference : 27990
illustrations en couleurs et dessins de Job.
Librairie Ausone
M. Michaël Collet
chaussée de Gand, 366, boîte 7
1080 Bruxelles
Belgium
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Hachette, 1934, in-8°, 350 pp, un portrait en frontispice, broché, état correct (Coll. Figures du passé)
"Murat fut, en tout premier lieu, un Cavalier et tout ce qu'il a fait en dehors de cette specialité, il le fit en soldat-né, brave, prompt, mais peu réflechi, bon coeur et mauvaise tête. Brillant divisionnaire de cavalerie, instrument merveilleux quand il se contentait d'être le bras droit de l'Empereur, mais stratégiste nul et déplorable tacticien, irrésistible dans les charges quand il ne s'était pas fourvoyé à l'etourdie contre une position imprenable ou un adversaire supérieur, magnifique surtout pour achever un ennemi vaincu en le poussant l'épée dans les reins jusqu'à sa destruction totale. (...) Rattaché à Bonaparte, et pour toujours, pour avoir expulsé les Jacobins des Cinq Cents le 19 Brumaire et plus étroitement encore par son mariage avec la soeur du premier Consul, mariage d'amour qui dégénérera bientôt en une âpre jalousie réciproque, la femme froidement et immensement ambitieuse, le mari d'une ambition aussi effrénée, mais à base de vanité incroyable, ce qui les poussa l'un et l'autre, apres avoir eu le Grand Duché de Berg, à convoiter le trône d'Espagne quitte à se rabattre sur celui de Naples, auquel Murat s'efforça maladroitement de réunir la Sicile (...) De cette destinée rapide, éclatante, lancée à toute bride à travers I'histoire, M. Marcel Dupont a donné un récit entraînant comme il convenait pour l'aventurier, après tout non entièrement antipathique, que fut Joachim Murat." (Albert Meynier, Revue d'histoire moderne, 1936) — "M. Marcel Dupont vient de consacrer à Murat une intéressante biographie. L'auteur a tiré des sources le tableau très attrayant, très animé, par endroits très pathétique, d'une des plus prodigieuses destinées qu'ait connues un temps entre tous « fertile en miracles ». (...) Dans une armée pauvre en cavalerie, plus pauvre en grands cavaliers, Murat se révéla, surtout après la mort de Stengel, comme le merveilleux sabreur qui, par un irrésistible magnétisme, entraînait les escadrons en des charges folles, mais d'autant plus redoutables. Quoique pendant une mission à Paris il eût commis la double faute d'intriguer auprès de Barras et de courtiser Joséphine, le général ne lui tint qu'à demi rigueur : si Murat partit pour l'Egypte contre le gré de Bonaparte, c'est lui qui commanda la cavalerie de l'expédition de Syrie, et il se distingua à Aboukir non seulement par sa bravoure, mais par des talents de manoeuvrier auxquels le général en chef rendit publiquement hommage..." (De Lanzac de Laborie, Journal des débats politiques et littéraires, 1934)
Hachette, 1948, in-8°, 350 pp, un portrait en frontispice, broché, bon état (Coll. Figures du passé)
"Murat fut, en tout premier lieu, un Cavalier et tout ce qu'il a fait en dehors de cette specialité, il le fit en soldat-né, brave, prompt, mais peu réflechi, bon coeur et mauvaise tête. Brillant divisionnaire de cavalerie, instrument merveilleux quand il se contentait d'être le bras droit de l'Empereur, mais stratégiste nul et déplorable tacticien, irrésistible dans les charges quand il ne s'était pas fourvoyé à l'etourdie contre une position imprenable ou un adversaire supérieur, magnifique surtout pour achever un ennemi vaincu en le poussant l'épée dans les reins jusqu'à sa destruction totale. (...) Rattaché à Bonaparte, et pour toujours, pour avoir expulsé les Jacobins des Cinq Cents le 19 Brumaire et plus étroitement encore par son mariage avec la soeur du premier Consul, mariage d'amour qui dégénérera bientôt en une âpre jalousie réciproque, la femme froidement et immensement ambitieuse, le mari d'une ambition aussi effrénée, mais à base de vanité incroyable, ce qui les poussa l'un et l'autre, apres avoir eu le Grand Duché de Berg, à convoiter le trône d'Espagne quitte à se rabattre sur celui de Naples, auquel Murat s'efforça maladroitement de réunir la Sicile (...) De cette destinée rapide, éclatante, lancée à toute bride à travers I'histoire, M. Marcel Dupont a donné un récit entraînant comme il convenait pour l'aventurier, après tout non entièrement antipathique, que fut Joachim Murat." (Albert Meynier, Revue d'histoire moderne, 1936) — "M. Marcel Dupont vient de consacrer à Murat une intéressante biographie. L'auteur a tiré des sources le tableau très attrayant, très animé, par endroits très pathétique, d'une des plus prodigieuses destinées qu'ait connues un temps entre tous « fertile en miracles ». (...) Dans une armée pauvre en cavalerie, plus pauvre en grands cavaliers, Murat se révéla, surtout après la mort de Stengel, comme le merveilleux sabreur qui, par un irrésistible magnétisme, entraînait les escadrons en des charges folles, mais d'autant plus redoutables. Quoique pendant une mission à Paris il eût commis la double faute d'intriguer auprès de Barras et de courtiser Joséphine, le général ne lui tint qu'à demi rigueur : si Murat partit pour l'Egypte contre le gré de Bonaparte, c'est lui qui commanda la cavalerie de l'expédition de Syrie, et il se distingua à Aboukir non seulement par sa bravoure, mais par des talents de manoeuvrier auxquels le général en chef rendit publiquement hommage..." (De Lanzac de Laborie, Journal des débats politiques et littéraires, 1934)
Paris, Hachette, 1934. 15 x 22, 350 pp., reliure moderne, dos rexine, très bon état.
"en frontispice portrait de Murat; reliure en parfait état."
1948 Hachette Figures du Passé, 1948, in 8 broché, état d'usage, quelques usures et frottements sur les bords des plats.
20,7 cm X 26,1 cm, 332 pp, illustrations en couleur et dessins de Job, certaines pleine page, reliure cartonnée + jaquette illustrée.
Bords de la jaquette frottés, trace de pliure sur le coin de queue, jaquette un peu salie très bon état par ailleurs, intérieur frais.