Paris, Gallimard, 1954. 12 x 19, 238 pp., broché, bon état (1 découpe page de garde).
Reference : 22886
envoi de l'auteur.
Librairie Ausone
M. Michaël Collet
chaussée de Gand, 366, boîte 7
1080 Bruxelles
Belgium
32 (0)2 410 33 27
virement bancaire européen - chèques français - Paypal
2 lettres à savoir à une L.A.S. de 2 pages et une lettre tapuscrite enrichie d'une mention autographe signée, de 2 pages : 2 très belles lettres de Bernard Clavel évoquant la guerre du Golfe et son pacifisme : 1 L.A.S. signées de 2 pages adressées à l'écrivain bordelais Michel Suffran, datée du 16 janvier 1991 : [ ... ] "votre lettre du 14 arrive en ce jour où il n'est plus question ni de roman ni de quoi que ce soit d'autre que cette épouvantable guerre qu'on nous annonce, qui est là, sur nous, même si elle n'a encore tué que très peu. Je suis à terre. Je n'arrive pas à écrire. Je suissuspendu à la radio, le coeur chaviré, comme l'étaient, à mon grand étonnement, les adultes en 39. Je viens de relire "La Célébration de l'Art Militaire" ce chef-d'oeuvre du Père Lelong, et je me replonge dans l'admirable "Journal des années noires" de Jean Guéhenno. Il y a trois photos dans mon bureau (en plus de celle de Josette) Casamayor, Guéhenno, Lecoin. Il y en aurait quatre si celles que je possédais du Père Lelong ne m'avaient pas été prises. Les vrais hommes de paix que j'ai pu rencontrer ne sont pas nombreuses. Triste journée où des socialistes en peau de fesses vont encore se réclamer de Jaurès qu'ils trahissent tant qu'ils peuvent. Je suis écoeuré et découragé" ; 1 L. signée de 2 pp. avec mentions autographes à Michel Suffran : "Cher Michel, voici copie d'une lettre à Jacques Bofford qui lit chaque jour une lettre à la radio suisse", dans laquelle il évoque également la Guerre du Golfe
Très belles lettres, témoignant remarquablement de l'engagement pacifiste de Bernard Clavel. Voir également dans notre catalogue notre exemplaire de "Lettre à un képi blanc" de Bernard Clavel, évoquant la figure du contestataire et défenseur de l'objection de conscience Louis Lecoin.