Lausanne, La Guilde du Livre, 1957 22 x 28, 92 pp., très nombreuses illustrations (photos en N/B), cartonnage souple d'édition + jaquette rempliée, papier cristal d'origine parfaitement conservé, très bon état.
Reference : 104.452
"photographies de Henriette Grindat; édition originale, N° 180, hors commerce."
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Armand Colin, 1990 2 vol. in-8°, 588 et 628 pp, 40 illustrations hors texte, 68 cartes et tableaux, notes bibliographiques, index, brochés, couv. illustrées, bon état
Le chef d'oeuvre de Fernand Braudel. — "J'ai passionnément aimé la Méditerranée" : c'est par ces mots que F. Braudel ouvre son premier ouvrage sur le monde méditerranéen qui, traduit dans le monde entier, y a été salué comme "la plus grande œuvre historique de notre temps". Selon la conception originale de l'auteur, il se déroule sur des rythmes temporels différents. De volume en volume, il passe de la "longue durée", du temps presque immobile de la géographie et des civilisations, au temps lent des grands cycles économiques et sociaux, et enfin au temps très vif et bref des événements au quotidien... — La première partie : La part du milieu suit pas à pas les genres de vie qu'imposent aux hommes de Méditerranée la nature elle-même et les héritages de civilisation. Grands propriétaires des plaines et leurs paysans asservis, montagnards pauvres mais libres, peuples des marins, des pêcheurs et des corsaires, nomades du désert que suivent leurs tentes et leurs chameaux, immenses troupeaux des transhumances entre plaine et montagne, bête de somme et chariots si lents à assurer les transports, mers animées à la belle saison et désertées chaque hiver quand les vents mettent en péril voiliers et galères – telle nous apparaît la Méditerranée du XVIe siècle, toujours au bord de la disette, misérable et cependant richissime, à la croisée des routes du grand commerce mondial. – La deuxième partie : Destins collectifs et mouvements d'ensemble, consacré aux économies et aux sociétés, pose une question essentielle : quand la Méditerranée a-t-elle perdu son antique royauté au profit de l'Atlantique ? Certainement pas dès le lendemain des grandes découvertes, affirme l'auteur, contre toutes les idées reçues jusqu'alors. Tout au long du XVIe siècle, la Méditerranée, bien qu'envahie par les bateaux du Nord, reste la puissance économique qui se réserve l'essentiel du grand commerce mondial, plus la suprématie financière : l'or et l'argent que déversent en Espagne les mines d'Amérique aboutissent dans les mains des banquiers italiens, maîtres du crédit à travers toute l'Europe. Cependant, la Méditerranée partage les difficultés, alors générales, de sociétés en crise dans une montée à la fois d'inflation, de richesse, de misère, de banditisme, de guerres civiles et religieuses – un destin commun aux deux civilisations qui la divisent : Islam et Chrétienté. – La troisième partie : Les événements, la politique et les hommes, est celle de l'histoire vive des évènements, durant le demi-siècle que dure le règne de Philippe II. En Méditerranée le conflit est permanent entre les deux grands champions de l'Islam et de la Chrétienté, l'Espagnol et le Turc. Mais la guerre se ranime ou s'apaise selon que les adversaires ont ou non les mains libres. La paix avec la France, en 1559, marque ainsi le début d'un âpre duel, jusqu'au triomphe de la flotte chétienne à Lépante, en 1571. Paradoxalement, celui-ci inaugure une longue période de paix. C'est que les deux adversaires, chacun aux prises avec ses propres drames, l'un sur le front atlantique, l'autre en Perse et en Hongrie, se tournent alors le dos et les flottes d'Etat désertent la Méditerranée pour le grand bonheur des corsaires turcs et chrétiens, dont la petite guerre va remplacer la grande.
Armand Colin, 1987, 2 vol. gr. in-8°, 588 et 628 pp, 40 illustrations hors texte, 68 cartes et tableaux, index, brochés, bon état
Première partie : La part du milieu ; II : Destins collectifs et mouvements d'ensemble ; III : Les événements, la politique et les hommes. — "J'ai passionnément aimé la Méditerranée" : c'est par ces mots que Fernand Braudel ouvre son premier ouvrage sur le monde méditerranéen qui, traduit dans le monde entier, y a été salué comme "la plus grande œuvre historique de notre temps". Selon la conception originale de l'auteur, il se déroule sur des rythmes temporels différents. De volume en volume, il passe de la "longue durée", du temps presque immobile de la géographie et des civilisations, au temps lent des grands cycles économiques et sociaux, et enfin au temps très vif et bref des événements au quotidien. La première partie suit pas à pas les genres de vie qu'imposent aux hommes de Méditerranée la nature elle-même et les héritages de civilisation. Grands propriétaires des plaines et leurs paysans asservis, montagnards pauvres mais libres, peuples des marins, des pêcheurs et des corsaires, nomades du désert que suivent leurs tentes et leurs chameaux, immenses troupeaux des transhumances entre plaine et montagne, bête de somme et chariots si lents à assurer les transports, mers animées à la belle saison et désertées chaque hiver quand les vents mettent en péril voiliers et galères – telle nous apparaît la Méditerranée du XVIe siècle, toujours au bord de la disette, misérable et cependant richissime, à la croisée des routes du grand commerce mondial. La deuxième partie, consacrée aux économies et aux sociétés, pose une question essentielle : quand la Méditerranée a-t-elle perdu son antique royauté au profit de l'Atlantique ? Certainement pas dès le lendemain des grandes découvertes, affirme l'auteur, contre toutes les idées reçues jusqu'alors. Tout au long du XVIe siècle, la Méditerranée, bien qu'envahie par les bateaux du Nord, reste la puissance économique qui se réserve l'essentiel du grand commerce mondial, plus la suprématie financière : l'or et l'argent que déversent en Espagne les mines d'Amérique aboutissent dans les mains des banquiers italiens, maîtres du crédit à travers toute l'Europe. Cependant, la Méditerranée partage les difficultés, alors générales, de sociétés en crise dans une montée à la fois d'inflation, de richesse, de misère, de banditisme, de guerres civiles et religieuses - un destin commun aux deux civilisations qui la divisent : Islam et Chrétienté. La troisième partie est celle de l'histoire vive des évènements, durant le demi-siècle que dure le règne de Philippe II. En Méditerranée le conflit est permanent entre les deux grands champions de l'Islam et de la Chrétienté, l'Espagnol et le Turc. Mais la guerre se ranime ou s'apaise selon que les adversaires ont ou non les mains libres. La paix avec la France, en 1559, marque ainsi le début d'un âpre duel, jusqu'au triomphe de la flotte chétienne à Lépante, en 1571. Paradoxalement, celui-ci inaugure une longue période de paix. C'est que les deux adversaires, chacun aux prises avec ses propres drames, l'un sur le front atlantique, l'autre en Perse et en Hongrie, se tournent alors le dos et les flottes d'Etat désertent la Méditerranée pour le grand bonheur des corsaires turcs et chrétiens, dont la petite guerre va remplacer la grande.
Paris, Robiquet, 1856. En deux feuilles de 0,69 x 0,99 m et 0,68 x 1 m.
Rare et très belle carte marine en deux feuilles de la Méditerranée, de près de deux mètres de longueur. Elle a été dressée par le libraire et hydrographe Aimé Robiquet, et est issue de son Atlas hydrographique publié par ses soins en 1856. Robiquet a utilisé les meilleures cartes de l'époque, dressées par : Pierre-Henri Gauttier du Parc, capitaine de frégate et hydrographe, qui effectua en 1815, une mission de reconnaissance hydrographique des côtes de la mer Méditerranée à bord de la gabare le Marsouin ; Auguste Bérard, navigateur et officier de marine, qui participa en 1816 à une mission hydrographique sur la Chevrette dans le Sud de la Méditerranée, puis embarqua sur l'Uranie de Louis de Freycinet pour un tour du monde (1817-1820) ; William Henry Smyth, officier de la Royal Navy, qui explora la Méditerranée pendant les guerres napoléoniennes ; Richard Copeland, capitaine britannique qui navigua en Mer Égée de 1825 à 1836 ; et enfin le britannique Thomas Graves, lieutenant puis capitaine, qui succéda à Richard Copeland. La partie occidentale comporte 21 plans en carton : l'archipel espagnol des Columbretes par Smyth ; plan de Gênes par Smyth ; carte des Bouches de Bonifacio par le capitaine de vaisseau Anne Louis Chrétien de Hell ; plan de Marseille par Paul Monnier, ingénieur-hydrographe de la Marine ; plan d'Ancône par Smyth ; plan de Trieste ; plan de Livourne par l'ingénieur hydrographe Le Bourguignon-Duperré ; plan de Venise par Smyth ; plan de Civitavecchia par Smyth ; plan de Barcelone ; plan de Malaga par l'officier de la Royal Navy Rundle ; plan de Carthagène ; plan de Tanger par le capitaine de corvette Le Saulnier de Vauhello ; plan de Ceuta par Smyth ; plan de l'île espagnole d'Alborán ; carte du Détroit de Gibraltar par le lieutenant Arlett ; plan du détroit de Messine par Smyth ; plan de Bizerte par Graves ; plan de Tunis par Smyth ; carte des îles de Malte et Gozo par Smyth ; et plan du port de Tripoli par les capitaines Smyth et Grey. La partie orientale, qui montre également les mers Noire et d'Azov, comporte 5 plans et cartes en carton : plan du détroit des Dardanelles ; carte du golfe de Smyrne par Copeland et Graves ; carte de la mer de Marmara ; plan du Bosphore ou canal de Constantinople ; et carte d'Alexandrie et de ses environs par le capitaine de vaisseau Le Saulnier de Vauhello. Les phares et feux sur cette seconde feuille ont été aquarellés en jaune. Les sondes sont exprimées en mètres. Il existe une autre édition à la date de 1847-1848, dont la partie occidentale ne comporte que dix plans en carton. Rare. Nous n'avons pu trouver aucun exemplaire dans les collections publiques. La BnF détient l'édition de 1847-1848. Cachet froid dans la marge inférieure des deux feuilles "Robiquet Libraire de la Marine. Paris. Géographie et Hydrographie. 2 R. Pavée". La première feuille présente une mouillure dans la partie basse ; la seconde feuille est en excellente condition.
Chêne, 2010 - Fort In-4° de taille modeste, 317 pages, très riche iconographie en couleur , sépia et noir, très bon état.
Le dixième volume de cette collection propose quatre grands itinéraires autour de la Méditerranée: de Marseille à Barcelone, Valence, Grenade et Malaga, Tanger, Oran et Alger via Gibraltar en longeant la côte est de l'Espagne ; de Toulon à Nice et à la Corse, de San Remo à Gênes, Pise, Naples, Capri, Pompéi, jusqu'à la Sicile, Malte et la Sardaigne; du talon de la botte italienne à Venise et Trieste puis, redescendant la côte Adriatique, de l'ancienne Dalmatie à Corfou et Corinthe vers Athènes, la Crète et les îles de la mer Égée jusqu'au Bosphore; et enfin d'Istanbul à Tunis et Bizerte en passant par Rhodes et Chypre, Beyrouth, Haifa, Césarée, Jaffa et Jérusalem, Port Saïd, Alexandrie, Le Caire Des photographies anciennes et actuelles, des documents d'archives, brochures, fac similés touristiques illustrent ce grand voyage ensoleillé, ponctué de citations d'écrivains voyageurs amoureux de la Méditerranée tels Albert Camus, Thomas Mann, Hermann Hesse ou encore Goethe, Lamartine, Flaubert, Maxime Du Camp, Chateaubriand, Maurice Barrès Une promenade nostalgique le long des rivages des quelque vingt pays que baigne la Méditerranée Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
[Paris], Dépôt-Général de la Marine, 1829. 591 x 880 mm.
Rare et belle carte marine de la partie orientale de la Méditerranée, dont les terres ont été finement rehaussées au lavis d'encre de Chine. Elle a été levée en 1817 par le capitaine de vaisseau Pierre-Henri Gauttier du Parc, au cours de l'une de ses missions de reconnaissance hydrographique des côtes de la Méditerranée, à bord de la gabare la Chevrette. Elle a été publiée par le Dépôt Général de la Marine en 1829, sous le ministère du baron d'Haussez, secrétaire d'État au département de la Marine et des Colonies. Cette carte se retrouve également dans l'Atlas hydrographique d'Aimé Robiquet, publié en 1856. La carte montre l'île de Candie ou île de Crète, l'île de Chypre, avec les côtes de la Morée, de la Turquie, de l'Afrique du Nord, et les côtes méridionales de la Méditerranée entre le golfe d'Alexandrette ou golfe d'İskenderun (Turquie) et la ville de Rêfah ou Rafah en Palestine. En bas à droite figure le cachet imprimé du Dépôt Général de la Marine. Pierre-Henri Gauttier du Parc, officier de marine et hydrographe français, termina sa carrière avec le grade de contre-amiral. Il effectua plusieurs missions de reconnaissance en Méditerranée, à bord des gabares le Marsouin et la Chevrette. Pour la petite histoire, c'est à lui que l'on doit l'acquisition de la Vénus de Milo, aujourd'hui conservée au musée du Louvre. Le 16 avril 1820, commandant la Chevrette, avec pour enseigne de vaisseau Jules Dumont d'Urville, il mouille en rade de la petite île de Milos dans les Cyclades, lorsqu'il apprend qu'un paysan de l'île a découvert dans son jardin une statue magnifique. Il alerte alors l'ambassadeur de France en Turquie, le marquis de Rivière, afin d'acheter la statue, ce qu'il fait. L'ambassadeur l'offre au roi Louis XVIII, qui en fait don au musée du Louvre l'année suivante. Bel et rare exemplaire dont les terres ont été rehaussées au lavis d'encre de Chine. Catalogue des cartes, plans et vues de côtes qui composent l'hydrographie française, Janvier 1832, 1832, p. 29, 286.