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DROUILLET Jean
Le Nivernais
Les Editions du Bastion, 2005. In-8. Broché. Couverture illustrée. 150 pages. Photo NB en hors texte. Carte. Exemplaire numéroté. Bon état
Reference : 5263
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Un serviteur du terroir nivernais : Fanchy.
La Charité-sur-Loire, Delayance, 1941. In-8 broché de 80 pp., couverture imprimée.
Edition originale illustrée de 5 hors texte. 1/250 exemplaires numérotés sur vélin bulky. L'écrivain, Louis Mirault dit Fanchy, né à Cours-les-Barres dans le Cher le 30 avril 1866 et mort à La Charité-sur-Loire dans la Nièvre le 14 août 1938, fut le régisseur de la forêt de Givry pendant quarante-trois ans ; il a laissé des poésies, des contes et des pièces de théâtre rédigés dans un patois mi-berrichon mi-nivernais.
Histoire du Nivernais.
Boivin & Cie, 1938, in-8°, 307 pp, 16 pl. de gravures hors texte, reliure demi-basane rouge, dos à 4 nerfs soulignés à froid, auteur et titre dorés, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état (Coll. Les Vieilles provinces de France)
"Dans la collection Les Vieilles provinces de France, publiée à la librairie Boivin, a pris place un nouveau et excellent volume consacré à l'Histoire du Nivernais et dû à la plume autorisée de M. Alfred Massé. Par la variété de son territoire, la richesse du sol et du sous-sol, sa situation au centre de la France, à la limite des trois bassins du Rhône, de la Loire et de la Seine, aux confins des royaumes bourguignon et Franc, d'Austrasie et de Neustrie, d'Aquitaine et de France, auxquels il a été successivement rattaché, le Nivernais, dès la plus haute antiquité, a joué un rôle de premier plan dans l'histoire de la Gaule d'abord, de la France ensuite. M. Alfred Massé passe en revue, à la fin de son ouvrage, les personnages originaires du Nivernais qui se sont distingués dans les lettres, les sciences et les arts." (A. Boinet, La Bibliofilía, 1939) — "M. Massé nous trace des différentes régions qui constituaient le Nivernais – ou la Nièvre – un tableau vif et exact ; de celle façon il nous fait comprendre comment le comté du Nivernais n'a point, à la différence d'autres formations féodales françaises, calqué ses limites sur les limites mêmes d'une région géographique nettement délimitée : il est lui-même une petite synthèse. A vrai dire l’histoire moderne n’est représentée dans ce volume que par une vingtaine de pages, puisqu’elle débute au temps des guerres d’Italie, avec François Ier de Clèves, comte du Nivernais en 1521. La rédaction de la coutume, les troubles religieux marquent essentiellement le XVIe siècle, ainsi que le passage du Nivernais, à la mort de François Ier, a sa fille Henriette, mariée à Louis de Gonzague. Ainsi se trouvent amorcées les difficultés successorales et politiques qui prennent une singulière importance au temps de Louis XIII, quand s’ouvrent les successions de Mantoue et de Nevers. Marie de Gonzague, devenue reine de Pologne, c’est sa soeur qui gouverne le duché, singulièrement bousculé au temps de la Fronde. Cédé argent comptant à Mazarin en 1659, le duché fut attribué par le cardinal à son neveu Philippe-Julien Mancini paf son testament, et c’est au temps de la maison Mancini que le Nivernais commence de prendre une physionomie nouvelle, avec le développement des industries sidérugiques qui, dès lors, le caractérisèrent..." (Georges Bourgin, Revue d'histoire moderne, 1939)
[NIVERNAIS] Duché et gouvernement général de Nivernois.
Paris, Daumont, 1760. 493 x 617 mm ; repliée sous couverture cartonnée recouverte de papier bleu de l'époque (200 x 127 mm) ; étiquette sur le premier plat portant le titre manuscrit à l'encre.
Belle et rare carte du duché et gouvernement général de Nivernais, dressée par D. Delafosse, gravée par Durand, et publiée par Jean-François Daumont à Paris en 1760. La carte figure les huit pays qui constituaient le gouvernement général de Nivernais au XVIIIe siècle : le Donzyois ou Donziois, les Vallées d'Yonne, le Morvant ou Morvan, les Vaux de Montenoison, les Vaux de Nevers, le Pays d'Entre Loire et Allier, Les Amognes, et le Bazois. Sous l'Ancien Régime, les gouvernements généraux étaient des circonscriptions administratives correspondant aux anciennes provinces du royaume. Les gouverneurs étaient nommés par le roi. Jusqu'au XVIe siècle, la France en comptait 12. En 1776, elle en comptait 39, dont dix-huit de la première classe (les titulaires percevaient 60 000 livres par an), et vingt-et-un de la seconde classe (30 000 livres par an). Le gouvernement général de Nivernais appartenait à la seconde classe, et son chef-lieu était Nevers. La carte s'étend au nord jusqu'à l'ancienne commune de Cravant (Yonne), au sud jusqu'à Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire), à l'ouest jusqu'à Soulangis et Les Aix-dam-Gilon ou Les Aix-d'Angillon (Cher), et à l'est jusqu'à Vitteaux et Arnay-le-Duc (Côte-d'Or). La carte est dédiée à Philippe Jules François Mancini, duc de de Nivernais et de Donziois, petit-neveu de Mazarin, et gouverneur du Nivernais de 1661 à 1707. Elle est décorée d'un beau cartouche de titre orné des armoiries du dédicataire et d'attributs militaires. En haut à gauche figure l'échelle des distances en toises et en lieues ; en bas à gauche, la liste des huit pays du Nivernais avec leurs villes principales, et une description du Nivernais, indiquant qu'il s'y trouve beaucoup de mines de fer, quantités de bois, du charbon de terre et des carrières d'où l'on tire de très belles pierres à bâtir ; en bas à droite, l'avertissement au public, et la légende des signes conventionnels. Présentation peu commune pour cette carte, repliée et placée dans une couverture cartonnée recouverte de papier bleu de l'époque. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Jaubert, Souvenirs du bon vieux temps dans le Nivernais, particulièrement dans le Bazois, 1837, p. 19.
Reference : 3577
Les Annales des pays nivernais.
Nevers, La Camosine, 1979-1983 ; plaquettes in-4 d'environ 32pp. Illustrations in-texte en noir (quelques photographies couleurs). Bon état.
Chaque numéro est vendu séparément : N°23, 1979, Les riches heures du Nivernais IV - N°24, Les riches heures du Nivernais V. - N°25, Le canton de Moulins-Engilbert. - N°26, 1980, Année du patrimoine, chefs d'oeuvre hors péril. - N°27-28, 1980, L'archéologie nivernaise 1977-1979. - N°29, 1980, Le canton de SDaint-Amand en Puysaye. - N°30, 1981, Le canton de Saint-Pierre-Le-Moutier. - N°31, 1981, Les riches heures du Nivernais, VI (Napoléon). - N°32, 1981, Manoirs et châteaux du Nivernais II. - N°33, 1982, La forêt nivernaise. - N°34, 1982, Le canton de La Charité-sur-Loire. - N°35, 1982, Le canton de Luzy. - N°36, 1983, La littérature en nivernais I. - N°37, 1983, Le canton de Clamecy. - N°38, 1983, Grottes et rivières souterraines. N°39, 1984, Le canton de Châtillon-en Bazois. - N°40-41, 1984, L'archéologie nivernaise 1980-1982. (on joint le N°42, 1984 qui constitue un N° complémentaire aux parutions de 1984.) - N°43, 1984, Grottes et rivières souterraines II. - N°44, 1985, L.-A. Saint-Just de Richebourg. - N°45, 1985, Le canton de Chateau-Chinon. (on joint le N°46). - N°47, 1985, Grottes et rivières souterraines III. N°48, 1986, Le canton de Pouilly-sur-Loire. - N°50, 1986, Le mont Châtelet de Varzy. N°51, 1986, Le canton de Brinon-sur Beuvron. - N°52, 1987, Les chapelles de la Nièvre I. - N°53, 1987, Les chapelles de la Nièvre II. Les annales des pays nivernais, Tables, 1971-1981.
Au pas de nos bœufs. Poésies et contes Nivernais. Préface de Claude Aveline.- Théâtre nivernais. Préface de Simonne Ratel.
La Charité sur Loire, Delayance, 1935-1939; 2 vol. in-8, demi-chagrin noir, coins, guirl. dor. aux bords, têtes marbr., non rogn., couv. et dos. (Montchanin, relieur à Nevers). 226 pp., 2 ff.- 268 pp., 2 ff.- EDITIONS ORIGINALES. Fanchy est le surnom de Louis Mirault, né en 1866 à Cours-les-Barres. « Forestier par goût, autant que par état, il sut recueillir les souffles puissants de la nature (…) Il sut comprendre l’âme de ceux de chez nous ». « Il les surprend, dans son œuvre, à tous les instants de leur vie simple, décelant sous l’aspect rugueux du paysan, le grand cœur nivernais. Il parle aux bêtes et les comprend. Il parle à la nature tout entière et converse avec elle ». Drouillet II, 32. Le premier volume contient 20 poèmes et 9 contes en prose de Fanchy dont quelques-uns avaient déjà été publiés. Ces poèmes sont certainement parmi les meilleurs de son œuvre. J. Rictus a dit : « c’est un très grand et très profond poète, et je regrette qu’il ne soit pas plus connu. On cherche à l’imiter, mais les connaisseurs ne s’y trompent pas. Vous avez en Fanchy une vraie gloire nivernaise et certains de ses poèmes valent dix millions de fois les cogitations alexandrines de tel poète d’a présent que l’on déclare illustre ». Tous ces textes sont en patois nivernais. Pierre Chambon, né à Chateauneuf-Val-de-Bargis en 1906 fut à la fois, acteur, auteur dramatique, conteur et poète. « Dans ses contes patoisés pleins de finesse et ses vers, il se révèle le disciple fidèle et appliqué d’un maître au talent difficilement égalable, le bon et délicat Fanchy. Dans ce recueil on trouve 7 contes en prose et 14 poèmes ainsi que son théâtre nivernais (dont il est le véritable créateur) ». Drouillet II, 211. Un des 100 exemplaires sur Arches (seul grand papier) pour le tome I- Un des 60 ex. sur Arches (seul grand papier) pour le tome II. ENVOIS AUTOGRAPHES à André Riousse par Fanchy et Chambon ( tome I), par Chambon ( tome II).
Exemplaires sur grand papier
