‎GOURRET Jean ‎
‎Histoire de l' opéra-comique‎

‎Albatros, 1983. Broché. Couverture illustrée. 305 pages. Illustrations noir et blanc en hors texte. Bibliographie. Préface de Jean Giraudeau. Bon état. Envoi en tarif " lettre "‎

Reference : 3454


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‎PERRIN, Emile‎

Reference : 44449

(1860)

‎Chronique Musicale. [ Manuscrit autographe signé de 12 pp. in-8, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860 ] "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique." ‎

‎Manuscrit signé de 12 feuillets in-8 oblong rédigés au recto, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860, tome IX, pp. 409-413 : Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et de sa réception en France sont très informées. "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique." ‎


‎Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et la présentation de sa réception en France sont celles d'un critique très informé. Manuscrit provenant du fonds Dentu (l'éditeur Edouard Dentu prit la direction de la Revue Européenne de 1859 à 1862).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR390.00 (€390.00 )

‎COLLECTIF‎

Reference : RO10080911

(1898)

‎L'ILLUSTRATION JOURNAL UNIVERSEL N° 2911 - Gravures: le nouvel opera-comique, façade sur la place Boïeldieu par Berteault - inauguration du nouvel opéra-comique par Berteault / Articles: un tournant de l'histoire de Chine par Maurice Normand - le nouvel..‎

‎Au bureau du journal. 10 decembre 1898. In-Folio. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages environ illustrées de nombreuses gravures en noir et blanc - Paginées de 366 à 380 - avec couverture et pages publicitaires.. . . . Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon‎


‎SOMMAIRE : Gravures: le nouvel opera-comique, façade sur la place Boïeldieu par Berteault - inauguration du nouvel opéra-comique par Berteault / Articles: un tournant de l'histoire de Chine par Maurice Normand - le nouvel opéra-comique par Alfred de Lostalot. Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR39.80 (€39.80 )

‎[Chez l'Endormy, à l'Image du Ronfleur] - ‎ ‎Anonyme ; [ CAZOTTE, Jacques ] ; [DE VILLENEUVE, Gabrielle_Suzanne ; le Chevalier de VIGNACOURT ]‎

Reference : 51958

(1742)

‎Mille et Une Fadaises. Contes à dormir de bout. Ouvrage dans un gout très moderne [ Edition originale ] [Suivi de : ] La Princesse laponoise, histoire héroï-comique [ [Suivi de : ] La Princesse Laponoise, histoire Galante et Littéraire Seconde Partie. L'Impatient Opéra comique [ Suivi de : ] Le Phénix Conjugal, Nouvelle du Temps [Suivi de :] Les Amusemens de la Campagne, ou le Défi Spirituel [Suivi de : ] Eloge de la Méchante Femme, dédié à Mademoiselle Honesta‎

‎1 vol. in-12 reliure de l'époque pleine basane marbrée, Mille et Une Fadaises. Contes à dormir de bout. Ouvrage dans un gout très moderne : A Baillons, Chez l'Endormy, à l'Image du Ronfleur, 1 f., 113 pp. ; 1 f. blanc ; pp. 3-119 (La Princesse laponoise, histoire héroï-comique, sans page de titre) [ G. Smith, Londres, 1738 ] ; pp. 3-115 (La Princesse Laponoise, histoire Galante et Littéraire Seconde Partie. L'Impatient Opéra comique, sans page de titre) ; 94 pp. (Le Phénix Conjugal, Nouvelle du Temps, sans page de titre [par De Villeneuve, Amsterdam, 1735 ] ) ; 115 pp. ( Les Amusemens de la Campagne, ou le Défi Spirituel, sans page de titre [par le Chevalier de Vignacourt, Robinet, 1724 ?] ) ; Chez Antoine de Heuqueville, Paris, 1732, 4 ff. et 49 pp. (Eloge de la Méchante Femme, dédié à Mademoiselle Honesta) [par Louis Coquelet ]‎


‎Bel exemplaire en reliure d'époque de ce recueil de divers titres dont l'édition originale des "Mille et Un Fadaises", le second ouvrage publié par Jacques Cazotte. Très bel exemplaire, avec la signature de Favart sur la page de titre des "Mille et Une Fadaises".‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR1,400.00 (€1,400.00 )

‎Collectif‎

Reference : R300313512

(1911)

‎La Revue Musicale - 11e année - N°20, 15 oct. 1911 - La faillite de l'opéra comique - Publications nouvelles - Le conservatoire - Histoire musicale, l'antiquité (suite) - Evolution de la musique grecque - Arthur Coquard, 20 août 1910 - Deux joyeux directe‎

‎Au bureau de la revue. 1911. In-4. En feuillets. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. Paginé de 401 à 424.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : La faillite de l'opéra comique - Publications nouvelles - Le conservatoire - Histoire musicale, l'antiquité (suite) - Evolution de la musique grecque - Arthur Coquard, 20 août 1910 - Deux joyeux directeurs de l'opéra - Sommes-nous à la veille d'une plus complète expression musicale ? (Swan Hennessy) - Lectures musicales, lettres de R. Wagner à Liszt Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎Collectif‎

Reference : R300313431

(1907)

‎"La Revue Musicale - 7e année - N°23, 1er déc. 1907 - L'opéra comique d'hier et d'aujourd'hui, Première séance donnée au théâtre Sarah Bernhardt, le samedi 9 nov. par la ""Société d'histoire du théâtre"" - Publications et oeuvres réc"‎

‎Au bureau de la revue. 1907. In-4. En feuillets. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. Paginé de 549 à 580 - quelques partitions de musique dans le texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎"Sommaire : L'opéra comique d'hier et d'aujourd'hui, Première séance donnée au théâtre Sarah Bernhardt, le samedi 9 nov. par la ""Société d'histoire du théâtre"" - Publications et oeuvres récentes - Correspondance - Nuances d'intonation - Actes officiels et info Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"‎

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