Editions Stock, collection "Bibliothèque du collectionneur", 1971. Cartonnage toile sous jaquette illustrée. 224 pages. Dessins de P. Karali in texte en noir. Photos couleurs en hors texte. Petite déchirure sur la jaquette, celle-ci réparée. Bon état. Envoi en tarif " lettre "
Reference : 2749
Librairie Sabine Leschevin
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A Paris, chez De Bure l'Aîné, 1755, in-4, XVI-560-[2] pages et 26 planches, Veau marbré, dos à 5 nerfs, pièce de titre, tranches rouges. Reliure de l'époque, Édition en partie originale et première édition séparée. Dezallier d'Argenville considérait l'Oryctologie qui paraît en 1755 comme le deuxième volume de la Conchyliologie de 1742 dans laquelle il avait déjà inséré une première étude sommaire sur les pierres, c'est cette étude qu'il remanie et augmente considérablement pour former un volume indépendant. Le discours préliminaire souligne le rôle de la chimie dans la connaissance des pierres et donne l'analyse critique des ouvrages relatifs à la lithologie et à la conchyliologie, accompagné d'une nouvelle méthode latine et française de classification des fossiles « suivants leurs qualités naturelles & apparentes ». La seconde partie contient l'étude des fossiles naturels, les terres, les pierres, surtout les "pierres imagées", les sels, souffres et métaux. Enfin la dernière partie étudie les fossiles étrangers à la terre, animaux et végétaux pétrifiés, pierres poreuses, pierres qui croissent dans les animaux, etc. Ce sera l'ordre suivi par le baron d'Holbach pour le classement des planches de minéralogie publiées dans le 6e vol. de l'Encyclopédie en 1768. L'édition est illustrée d'un frontispice allégorique d'après Colin de Vermont et de 25 planches gravées par Chedel aux dépens de divers amateurs français et suédois (les comtes de Tessin et Frederik Sparre) qui seront aussi donateurs pour la nouvelle édition de la Conchyliologie de 1757. Soit 23 planches de fossiles et 2 planches dans l'appendice représentant des oiseaux et des poissons « qu'on prétend n'avoir jamais été gravés ». Les planches représent des pierres, minéraux, coraux et fossiles, ainsi que des oiseaux et des poissons. En légende des gravures sont indiqués les noms des souscripteurs aux dépens desquels elles ont été réalisées ; le Duc de Sully, l'abbé Jolly de Fleury, le peintre Julienne, le président Henault, Antoine-Charles Lorimier, le président Bon, etc... Ces illustrations, qui comptent parmi les meilleures gravures d'histoire naturelle du XVIIIe siècle, représentent des minéraux, pierres, fossiles, coraux, oiseaux et poissons. Dezallier d'Argenville (1680-1765) étudia la gravure auprès de Jean Corneille et de Bernard Picart, et le dessin auprès de l'architecte Jean-Baptiste Alexandre Le Blond. Il fréquenta les salons élégants et érudits parisiens et fut membre de plusieurs sociétés savantes en France et en Europe. Il possédait un cabinet fameux dans lequel il rangeait, outre sa collection de peintures, dessins et gravures, "les objets de l'art et ceux de la nature" qu'il glanait à l'occasion de ses nombreux voyages en Europe ; ce cabinet fut décrit par Pierre Rémy dans le Catalogue raisonné (Paris, Didot) dressé, en vue de sa vente, après la mort de son propriétaire. Quelques frottements mais bel exemplaire. Références : Brunet II, 522. Madeleine Pinault-Sørensen, "Dezallier d'Argenville, « l'Encyclopédie et la Conchyliologie. » Dans Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, 1998, 24 pp. 101-148 Couverture rigide
Bon XVI-560-[2] pages et 26
Paris, Imprimerie de Christophle Lambin, 1669, in-4, [6]-152 pp, bradel de vélin souple moderne, titre manuscrit en long, Rarissime seconde édition augmentée des chapitres sur le prix de l'or et des diamants ainsi que les Raisons contre les chercheurs de la Pierre Philosophale. Important traité sur les perles et les pierres précieuses, leur nature, leur dureté et leur couleur. Il est l'oeuvre de Robert de Berquen (ou Berken), marchand orfèvre à Paris et descendant du célèbre Louis de Berquen (ou Lodewyk van Berken) considéré comme l'inventeur de la taille et du polissage du diamant au moyen d'une meule et de poudre de diamant vers 1479 (ou 1475-1476 selon les sources). L'ouvrage débute sur une série de réflexions de l'auteur relative à l'origine des pierres précieuses, qu'elle soit divine, mythique, géographique ou alchimique. Il en fait de même au sujet des perles, du corail, de l'ambre puis de l'or et de l'argent. Homme pratique et commerçant, il donne plusieurs renseignements sur le prix des perles et pierres précieuses ainsi que les équivalences de mesure de l'or et de l'argent en France et en Europe. Enfin, homme de corporation, il clôt son ouvrage sur un "Advis aux apprentis orfèvres" dans lequel il insiste sur l'importance "à bien portraire", soit bien dessiner et ébaucher des modèles en cire ou terre avant de s'attaquer aux matériaux précieux. Le plus curieux des chapitres est sans doute celui relatif à Nicolas Flamel et l'alchimie. Dans celui-ci, il explique que l'homme était un homme de bonne réputation et qu'il faisait régulièrement les comptes des marchands juifs. Ceux-ci, sur le point d'être exilés hors de France suite à l'ordonnance de Charles VI, lui confièrent les richesses qu'ils ne purent emmener avec eux en attendant des jours meilleurs. Lorsqu'il fut clair que tout retour était impossible, il s'en accapara. Flamel s'enticha par la suite d'alchimie et de Pierre philosophale. Il s'en servit pour justifier sa richesse mal acquise en disant qu'il avait réussi à fabriquer de l'or. L'auteur se désole du ravage que causa cette lubie sur de nobles familles françaises et affirme que les métaux proviennent de la nature et non de l'homme. Il se permet une dernière fantaisie en insérant un sonnet de Ronsard puis un second de sa main intitulé "Sonnet à l'orphèvrerie" dans lequel il place cet art au-dessus des meilleures oeuvres de la peinture ou de la sculpture voire de la nature même. Cet exemplaire comporte d'intéressants commentaires manuscrits du XVIIe siècle. Provenance : Boucheron (mention manuscrite en queue du dos). Brunet, VI, 262; Graesse, I, 348; Sabin, Bibliotheca americana, II, 105; De Bure, La Vallière, I, p. 69. Taches d'encre, pâles mouillures et rousseurs, annotations, taches à la reliure, premier f. de l'épître dédicatoire et portrait de Mademoiselle (comme souvent) manquants. Couverture rigide
Bon [6]-152 pp.
Paris, chez l'auteur, Carilian-Goeury, 1825, in-4, 2 volumes, soit 1 vol. de texte, [VII]-472 pp. ; et un atlas de 100 planches gravées en taille-douce, Demi-veau vert, dos lisses et filetés, Édition originale. "L'art qu'on désigne sous la dénomination de Coupe des Pierres, a pour objet l'exécution de toutes les parties d'édifices qui se font en pierre de taille, telles que les murs, les voûtes, les escaliers, les colonnes, les entablements, etc." Douliot, compagnon tailleur de pierre et architecte, traite de cet art dans les moindres détails ; son travail est, aujourd'hui encore, une référence sur le sujet. Jean-Paul Douliot (1788-1834), praticien ingénieux originaire d'Avignon, travailla dès son plus jeune âge sur des chantiers de construction dirigés par son père. Il est reçu compagnon et il devient, dès 1818, professeur de coupe des pierres. Afin de parfaire son éducation pratique, il suit les cours de Lavit à l'École royale gratuite de dessin (Arts décoratifs), tout en continuant de travailler sur des chantiers : il participa notamment aux travaux du pont d'Aigues et à la construction du pont de Iéna. Il devient à son tour professeur d'architecture à l'École royale. Douliot est l'auteur de plusieurs traités, parmi lesquels une Géométrie pratique, un Traité des charpentes et un Cours élémentaire, théorique et pratique de construction, dont le Traité spécial de la coupe des pierres est l'une des parties. Bel exemplaire, quelques rousseurs aux planches. Couverture rigide
Bon 2 volumes, soit 1 vol. de
À Paris, chez l'auteur, 1787, in-4, 2 volumes ; titre gravé, 258 pp, 96 pl. + titre gravé, 176 pp, 96 pl, basane marbrée de l'époque, dos à nerfs et fleuronnés, pièces de titre havane et tomaisons rouge, tranches dorées, Ces deux volumes, concernant les pierres gravées et les camées, constituent la première partie de l'édition française du catalogue du grand duc de Toscane, en huit volumes, faite d'après la somptueuse édition originale latine, le Museum Florentinum rédigé par Gori (1731-1742). L'ouvrage a été conçu de manière à se rendre accessible, "en changeant son format, en diminuant le faste de l'édition" (T. I, p. III), et en passant du latin au français. David a ainsi regravé les planches, tandis que Mulot a donné les textes en français, sans s'astreindre à une traduction littérale, puisqu'il est l'auteur de nombreux ajouts et corrections. Reliures usagées, mais de bonne tenue. Bon état intérieur, en dépit de quelques salissures. Déchirure dans manque à une planche Couverture rigide
Bon 2 volumes ; titre gravé, 258
9 planches de coupe des pierres.-Coupe des pierres (1)-Coupe des pierres (2)-Coupe des pierres (3)-Coupe des pierres (4)-Coupe des pierres (5)-Moulin à scier les pierres en dalles (1)-Moulin à scier les pierres en dalles (2)-Moulin à scier les pierres en dalles (3)-Moulin à Forer les pierres et à tourner les bases des colonnes.Édition originale. Sans lieu, non nommé, non daté (entre 1751 à 1772).Pages volantes. Tampons. Pas de rousseur. Petites déchirures sans manque à la planche 3. Bon état. Format in-4°(29x22).
DIDEROT - D'ALEMBERT - BENARD