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MAISON JEAN VILAR
Plaisirs de l' opéra
La Maison Jean Vilar, Avignon, 1983. In-8, format à l' italienne. Broché. Couverture illustrée. 94 pages. Illustrations in et hors texte en noir. Très bon état. Envoi en tarif " lettre "
Reference : 2247
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[ Deux lettres autographes signées, adressées à Théodore Massiac, collaborateur au Gil Blas : ] 1 L.A.S. de 2 pages, non datée : [ Sorti tard des répétitions, il s'excuse de ne pouvoir s'être rendu au Gil Blas, et lui transmets quelques notes : ] "Pas grand chose d'ailleurs à vous donner, comme indiscrétions. Le plus intéressant là-dedans c'est le début de Mily Meyer aux variétés ! C'est une [...] et une féticheuse. Elle avait eu dans "Benjamine" un succès personnel très grand. Réfugiée aux Variétés, à la suite de ce succès, elle a tenu à y débuter sous le patronage des auteurs de "Joséphine vendue par ses soeurs". Aussi, dans le concours de pièces proposées pour elle, penchait-elle obstinément pour une pièce de Ferrier et Carré. Et voilà comment je suis entré aux Variétés... pour la première fois. Il y a vingt ans que je connais Bertrand [... ] jamais je n'avais été joué. Carré lui avait eu "La nuit de noce P.L.M." moi rien. J'ai passé par tous les Théâtres de Paris, depuis l'Opéra & le Français jusqu'aux Menus Plaisirs & même Beaumarchais ! La glace est rompue... j'espère. Mily joue une petite bouquetière des rues - et Baron une sorte de gouapeux vif, querelleur, bruyant... mais pas filou ! [ Là on retrouvera des souvenirs d'avocats : Carré l'est encore - moi je l'ai été. J'aurais même continué cette carrière... à Montpellier, mon barreau natal, sans une circonstance assez particulière : j'avais vingt ans et une jeune moustache. Vint un Président du Tribunal qui ressuscitant de vieux règlements exigea la suppression de nos moustaches. Je jetai ma robe aux orties et je vins faire du Théâtre à Paris. Il y a vingt ans de cela... hélas ! Carré lui continue à défendre la veuve, l'orphelin [... ] ; [On joint : ] 1 L.A.S. d'une page
2 L.A.S. à savoir 1 L.A.S. de 2 pages, non datée [ circa 1887 ? ]: [ Sorti tard des répétitions, il s'excuse de ne pouvoir s'être rendu au Gil Blas, et lui transmets quelques notes : ] "Pas grand chose d'ailleurs à vous donner, comme indiscrétions. Le plus intéressant là-dedans c'est le début de Mily Meyer aux variétés ! C'est une [...] et une féticheuse. Elle avait eu dans "Benjamine" un succès personnel très grand. Réfugiée aux Variétés, à la suite de ce succès, elle a tenu à y débuter sous le patronage des auteurs de "Joséphine vendue par ses soeurs". Aussi, dans le concours de pièces proposées pour elle, penchait-elle obstinément pour une pièce de Ferrier et Carré. Et voilà comment je suis entré aux Variétés... pour la première fois. Il y a vingt ans que je connais Bertrand [... ] jamais je n'avais été joué. Carré lui avait eu "La nuit de noce P.L.M." moi rien. J'ai passé par tous les Théâtres de Paris, depuis l'Opéra & le Français jusqu'aux Menus Plaisirs & même Beaumarchais ! La glace est rompue... j'espère. Mily joue une petite bouquetière des rues - et Baron une sorte de gouapeux vif, querelleur, bruyant... mais pas filou ! [ Là on retrouvera des souvenirs d'avocats : Carré l'est encore - moi je l'ai été. J'aurais même continué cette carrière... à Montpellier, mon barreau natal, sans une circonstance assez particulière : j'avais vingt ans et une jeune moustache. Vint un Président du Tribunal qui ressuscitant de vieux règlements exigea la suppression de nos moustaches. Je jetai ma robe aux orties et je vins faire du Théâtre à Paris. Il y a vingt ans de cela... hélas ! Carré lui continue à défendre la veuve, l'orphelin [... ] ; [On joint : ] 1 L.A.S. d'une page
Très intéressante lettre autographe signée dans laquelle l'écrivain et librettiste Paul Ferrier (1843-1920) évoque sa collaboration avec Fabrice Carré, sa jeunesse d'avocat (et sa robe jetée aux orties pour une moustache !), et évoque la soprano Emilie Mily-Meyer qui tient le premier rôle dans leur dernière oeuvre.
VOILA N° 178 - Les espagnes par Emile Girardin, Amours d'escale par R.M. Marchot, Passion de nègre par Louis Thibaud, Plaisirs d'été par Henri Jeanson, Refuge d'Israël par Claude Blanchard, Traverstis par Etienne Hervier, Aux pays de l'opéra de 4 sous
BUREAU DU JOURNAL. 18 aout 1934. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages. Nombreuses photographies monochromes dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Les espagnes par Emile Girardin, Amours d'escale par R.M. Marchot, Passion de nègre par Louis Thibaud, Plaisirs d'été par Henri Jeanson, Refuge d'Israël par Claude Blanchard, Traverstis par Etienne Hervier, Aux pays de l'opéra de 4 sous par Maurice Marrou Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
LE GUIMARD - D'APRES LES REGISTRES DES MENUS-PLAISIRS, DE LA BIBLIOTHEQUE DE L'OPERA - EDITION DEFINITIVE
ERNEST FLAMMARION - EUGENE FASQUELLE. NON DATE. In-12. Broché. Etat d'usage, 2ème plat abîmé, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 282 Pages. Déchirure sur le 2eme plat. Salissure sur le 1er plat.. . . . Classification Dewey : 782.1-Théâtre musical, opéra
Classification Dewey : 782.1-Théâtre musical, opéra
L'AVANT-SCENE OPERA N°206 - janv/fév 2002 - LA VIE PARISIENNE - OFFENBACH / Livret intégral / commentaire musical et littéraire / une genèse par étapes / an quête de griserie / des plaisirs touristiques très parisiens / silhouettes des créateurs ...
AU BUREAU DU JOURNAL. 2002. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 126 pages augmentées de nombreuses photos en noir et blanc dans et hors texte - texte sur 2 colonnes. . . . Classification Dewey : 790.2-Arts du spectacle (Généralités)
Sommaire : Livret intégral / commentaire musical et littéraire / une genèse par étapes / an quête de griserie / des plaisirs touristiques très parisiens / silhouettes des créateurs / Karl Kraus et l'opérette... Classification Dewey : 790.2-Arts du spectacle (Généralités)
La Guimard. D'après les registres des Menus-Plaisirs de la Bibliothèque de l'Opéra, etc., etc.
Paris, Charpentier, 1893 In-12 de 1 f.bl., (2)ff., II, 332pp., demi-maroquin prune à coins bordé de doubles filets dorés, dos à nerfs orné de roulettes et caissons de fleurons dorés, tête dorée, non rogné, couvertures imprimées jaunes conservées (L. Pouillet).
"Édition originale. Un des 50 exemplaires numérotés sur Hollande (venant après 5 Japon hors commerce); celui-ci n°5. Comme le précise non le titre mais la couverture, La Guimard ressortit de la série de portraits des Actrices du XVIIIesiècle, rattachant cet ouvrage aussi élégant qu'érudit à ce qui avait constitué pour ainsi dire le cœur battant de l'œuvre des frères Goncourt dès avant la disparition de Jules: l'art et la femme au siècle des Lumières. Marie-Madeleine Guimard (1743-1816) fut en fait plutôt danseuse qu'actrice, d'une élégance simple mais expressive idéale pour la comédie et l'Opéra comique alors très en vogue. D'une liberté de mœurs qui frappa les esprits même dans ce milieu peu bégueule, sa franchise désarmante se doublait d'une la volonté sincère d'utiliser son crédit auprès de personnages puissants et influents afin de ""pousser"" les meilleurs artistes dont en particulier Fragonard, qu'elle admirait et sut faire admirer. Très bel exemplaire bien établi à l'époque par Louis Pouillet. Talvart et Place, Bibliographie des auteurs modernes de langue française, VII, 222, 55. A."
