P., Grange Batelière, 1972, in-8°, 286 pp, 32 pl. de photos hors texte, reliure skivertex carmin éditeur, dos lisse orné de caissons dorés, titres et encadrement dorés au 1er plat, bon état
Reference : 98284
Né à Vannes (Morbihan) le 6 août 1904, Gilbert Renault, directeur d'un organisme de financement des films français en 1937, a vu sa vie transformée par la guerre où il est devenu Rémy, celui dont sir Dansey, l'un des chefs de l'Intelligence Service britannique, devait dire qu'il était « le plus extraordinaire agent secret » qu'il eût jamais rencontré. « Plein d'allant et de dynamisme, [... avec] une sensibilité aux nuances parfois mystiques, [... avec une parole] nette, précise, mesurée », tel apparut Rémy à son chef, le colonel Passy, fondateur des services secrets de la France libre, qui écrivit : il fut le « pilier essentiel de tout ce que je pus créer ». Rallié au général de Gaulle, le 28 juin 1940, Gilbert Renault effectua son premier retour en France, via le Portugal et l'Espagne, en novembre 1940. Chargé de surveiller les mouvements allemands sur la côte atlantique, il organisa des liaisons solides avec l'aide d'un de ses amis, consul de France à Madrid. « Un par un, pierre vivante par pierre vivante », il sut recruter des agents de grande qualité qui fournirent les plans des bases sous-marines allemandes, un échantillon de nouveau métal, des modèles de papiers d'identité, les éléments qui permirent le raid de Bruneval et la destruction de radars allemands dès février 1942. Sous les pseudonymes de Jean-Luc, de Raymond puis, à partir de septembre 1941, de Rémy, Gilbert Renault fit de son réseau — la Confrérie Notre-Dame (C.N.-D.) — une « firme à succursales multiples » dont la maison mère était la France libre, Carlton Gardens, Londres...
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2011 Paris, Passages d'encre, 2011, 24 x 28 cm , 160 pp, Neuf, couverture souple, avec une lithographie ( 23/80) jointe de l'artiste J.Barral
numéro 42 , passages d'encre,. avec une lithographie ( 23/80) jointe de l'artiste J.Barral.
4to hardcover, full leather, Broughton Publishing, AP Manuscripts, 2020. Rappel du titre complet : Passages d'outremer [ Facsimile of The Overseas Expeditions by the French against the Turks and Other Saracens and Moors Overseas, AD 1472 ] [ Fac Simile du manuscrit des "Passages faiz oultre mer par les François contre les Turcqs et autres Sarrazins et Mores oultre marins" appelés plus couramment "Passages d'outremer" ]
Fine copy. With its "Certificate of Authenticity", numbered "11 of 100" : "this books is guaranteed to be a genuine original. It is facsimile based on The Overseas Expeditions by the French against the Turks and Other Saracens and Moors Overseas, AD 1472". Fac similé du superbe manuscrit évoquant les croisades, et dont les miniatures sont attribuées au peintre Jean Colombe. Rédigé pour Louis de Laval, conseiller de Louis XI, le manuscrit passera notamment entre les mains de Diane de Poitiers et du cardinal Mazarin.
Cette édition est ornée de 79 gravures hors texte dont 51 dépliantes, de 2 frontispices et de 4 vignettes en tête. Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, 1735. 4 tomes en 2 volumes in-4 de : I/ (7) ff., 390 pp., (1) f. bl., (2) ff., 359 pp, 1 frontispice, 61 planches, 2 cartes et 2 vignettes dans le texte ; II/ (3) ff., 437 pp., (3) ff., 324 pp., (15) ff., 1 frontispice, 16 planches et 2 vignettes dans le texte. Veau fauve mosaïqué, plats entièrement ornés d’un double encadrement mosaïqué alternant veau brun et veau fauve avec panneau central plus foncé, le tout souligné de roulettes et fleurons estampés à froid, filet doré d’encadrement, dos à nerfs richement ornés, tranches mouchetées. Reliure anglaise de l’époque. Marques d’appartenance de deux bibliothèques sur les feuillets de titre. 247 x 195 mm.
Première édition complète des voyages de Chardin en Perse, augmentée de plusieurs passages et du couronnement de Soliman III. Brunet, I, 1802 ; Chadenat, I, 1566 ; Schwab, Bibliographie de la Perse, n°87-88 ; Wilson p.40 ; Atabey 220 ; Diba p. 238. Le Couronnement de Soliman III confère un intérêt particulier à la présente édition. « Cette relation, dit Boucher de la Richarderie, n’a point été insérée dans les éditions des voyages de Chardin en 1711 et 1723. Elle ne se trouve que dans la dernière édition de ses Voyages, donnée après sa mort en 1735.- Très rare ». (Bibliographie de la Perse). « Le témoignage unanime des voyageurs qui, depuis Chardin, ont visité et décrit les mêmes contrées, n’a servi qu’à constater la justesse, la profondeur de ses observations, la variété de ses connaissances et sa véracité […] La première édition de ses voyages, publiée à Londres en 1686 in-folio, ne contient que le voyage de Paris à Ispahan ; elle n’a pas été continuée parce que l’auteur partit pour la Hollande où il publia 2 autres éditions, à peu près complètes de son Voyage en Perse. Nous disons à peu près complètes car le libraire Delorme exigea de l’auteur la suppression de certains passages capables de déplaire au clergé romain, et d’empêcher le débit de l’ouvrage en France. Ces passages ont été réintégrés dans l’édition de 1735, 4 volumes in-4 ». (Biographie universelle, VII, 506). Cette édition est ornée de 79 gravures hors texte dont 51 dépliantes, de 2 frontispices et de 4 vignettes en tête. Le tome 2 présente des tableaux dépliants atteignant jusqu’à 190 cm de longueur et représentant les bas-reliefs d’un temple des ruines de Persépolis. Chadenat mentionne à propos de cette édition « 79 belles planches repliées : cartes, vues, scènes, etc. ». Il précise qu’il possède « une très belle édition, dans une jolie reliure [en veau jaspé avec un compartiment de veau clair sur les plats], de cet ouvrage estimé ». Fils d’un joaillier de la place Dauphine à Paris, Chardin partit en 1665 pour les Indes dans le but accessoire d’y faire le commerce des diamants, et surtout entraîné par la passion des voyages. Il traversa la Perse, visita Surate, Ormus, et revint se fixer à Ispahan, où il séjourna 6 années et où le Schah Abbas II le nomma son « marchand ». « Sa position officielle, ses relations avec les principaux personnages, la connaissance qu’il s’empressa d’acquérir des idiomes du pays, lui permirent de recueillir une multitude de renseignements sur le gouvernement, les mœurs, les antiquités, les monuments et l’histoire de la Perse. Un dessinateur habile, qu’il avait amené, l’accompagnait dans toutes ses explorations, et il put rapporter ainsi des reproductions exactes des monuments, des costumes, des ruines de Persépolis, des armes, des ustensiles, … On a prétendu que l’académicien Charpentier avait aidé Chardin dans la rédaction de son livre. Quoiqu’il en soit, ce qui appartient incontestablement à l’illustre voyageur, ce sont ces matériaux précieux recueillis avec tant d’intelligence et de courage, ces recherches profondes, ces observations, ces renseignements curieux et authentiques sur l’histoire, l’administration, la législation, les mœurs, les sciences, les arts, les usages d’un pays pour ainsi dire inconnu jusqu’alors. Le témoignage unanime des voyageurs, dit Langlès, qui, depuis Chardin, ont visité et décrit les mêmes contrées, n’a servi qu’à constater la justesse, la profondeur de ses observations, la variété de ses connaissances et sa véracité ». « Ce voyage est un des plus intéressants que l’on ait publiés dans le siècle dernier. Cette edition est encore assez recherchee […] et elle se trouve difficilement » mentionne Brunet. Bel exemplaire, à belles marges, orné de 79 superbes gravures à pleine page, conservé dans son élégante reliure de l’époque en veau mosaïque.
, Sans lieu ni date, [1747]. In-folio de 1 titre, 332 pp. (saut de chiffrage de 154 à 147), [3] ff.n.ch. de table, veau brun marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, encadrement de double filet à froid sur les plats, double filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque).
Ce manuscrit attribué à Pierre-Joseph de Bourcet, constitue une pièce maîtresse de l’histoire militaire des Alpes au XVIIIe siècle. Il réunit divers textes dont certains furent repris dans les Mémoires militaires sur les frontières de la France, du Piémont et de la Savoie publiés en 1801 à Berlin par Decker. Le manuscrit, intégralement réglé et aisément lisible, se compose de trois pièces liminaires et de six mémoires autonomes mais thématiquement liés.Composition et Contenu :I. Pièces liminaires. Ces textes préliminaires, insérés pour compléter le premier mémoire, traitent des fortifications dans le contexte des évolutions stratégiques après la Guerre de Succession d’Espagne : Une description actualisée d’Exilles (1745). Une description modernisée de Fénestrelles. Un nouveau projet de défense, succédant à celui élaboré en 1713.II. Les six mémoires. Ces études approfondies couvrent des aspects topographiques, stratégiques et historiques :Une analyse des frontières du Piémont et de la Savoie, essentielle aux mouvements et au campement des armées (pp. 21-115). Ce mémoire servit de base aux Mémoires militaires de 1801. Une étude détaillée du Briançonnais (pp. 117-149).Une exploration des cols alpins entre le Mont-Cenis et la vallée de Barcelonnette, essentiels aux itinéraires militaires vers la Lombardie (pp. 153-194).Une description des fortifications et routes en Italie, incluant le Milanais, le Mantouan et le Modénais, sans équivalent imprimé connu (pp. 195-284).Une étude des passages des Apennins, depuis le col de Tende jusqu’à Florence et Livourne (pp. 285-316).Un mémoire sur l’intérêt stratégique de rattacher au Dauphiné les vallées cédées au roi de Sardaigne par le traité d’Utrecht, avec un plan logistique pour la campagne de 1747 (pp. 317-332).Attribution et Contexte. L’attribution à Pierre-Joseph de Bourcet repose sur plusieurs indices convergents. Une note manuscrite mentionne son père, Daniel-André Bourcet, capitaine et guide des armées, comme possible auteur. Toutefois, la structure et le contenu du manuscrit, notamment les réflexions stratégiques sur les campagnes de 1707 à 1713, plaident pour Pierre-Joseph. Né en 1700, il aurait acquis ses premières expériences militaires dès son enfance, sous la tutelle de son père, avant de poursuivre une carrière brillante comme ingénieur militaire.Le manuscrit, élaboré après 1720 (année où le duc de Savoie devient roi de Sardaigne), présente des similitudes frappantes avec les textes des Mémoires militaires de 1801. Certains passages en sont une version précoce, enrichie de détails stratégiques et topographiques.Importance Historique et Technique. Outre la narration des campagnes militaires de la Guerre de Succession d’Espagne, le texte se distingue par sa richesse théorique et sa précision topographique. La dernière partie, consacrée à la description des vallées, cols et fortifications, illustre la maîtrise de Bourcet en géographie militaire, un domaine dans lequel il excella également par la réalisation de cartes détaillées.Ce manuscrit, véritable trésor documentaire, témoigne non seulement de la complexité des conflits alpins mais aussi de la compétence visionnaire de Pierre-Joseph de Bourcet, qui sut conjuguer savoir empirique et expertise théorique pour devenir une figure incontournable de la stratégie militaire en montagne.Restaurations à la reliure, spécialement aux coins, aux coiffes et sur la charnière inférieure.
, , 1790 ca. In-12 manuscrit (11 x 16 cm) à 20 lignes par page de (1)-87 pp. à l’encre brune, texte encadré, basane fauve, dos lisse orné, frise dorée d'encadrement sur les plats, fleuron dans les angles (reliure de la fin du XVIIIe siècle).
Inventaire et description topographiques de tous les cols et passages entre Briançon et Barcelonnette qui, au début du XVIIIe siècle, vont de France en Italie depuis le Dauphiné, dressés par le maréchal de La Blottière et consignés l’année de sa mort en 1739.Destiné au train militaire afin d’ d’y faire passer soldats, canons et chevaux, le cartographe établit dans le même temps un précieux itinéraire en vallées alpines indiquant les distances et points stratégiques de la province.François de La Blottière (1673-1739) ingénieur-géographe, fut chargé par Vauban de faire plusieurs reconnaissances dans les Alpes et participa aux campagnes du Piémont et des Alpes de 1701 à 1713. Directeur des fortifications du Languedoc en 1733, son nom reste attaché à celui de Roussel avec lequel il dressa plusieurs cartes topographiques de la région des Pyrénées. « La carte des Pyrénées de Roussel et La Blottière voit la collaboration d’un ingénieur géographe avec un ingénieur des fortifications. Roussel est un personnage important : c’est le premier ingénieur géographe à être nommé ingénieur en chef lorsque le corps est organisé en 1716. Avant de participer aux levés pyrénéens, il a déjà travaillé dans les Alpes. Quant à Jean-François de La Blottière (1673-1739), membre du corps de génie, c’est également un familier des Alpes puisqu’il a accompagné en 1709 le maréchal de Berwick dans une inspection personnelle et minutieuse de la frontière alpine, et qu’il a dressé des cartes de cette région. Les deux ingénieurs travaillent ensemble à la carte des Pyrénées de 1716 à 1730 et produisent les grandes cartes manuscrites au 1/36 000 conservées par la Bibliothèque nationale de France – cartes du maréchal de Berwick – et par la cartothèque de l’Institut géographique national. » (Monique Pelletier).Cette précieuse “explication” qui accompagnait nécessairement la carte de la frontière alpine dressée par le même, est restée inédite, tandis que les travaux de La Blottière consacrés aux Pyrénées - dont le manuscrit est conservé à la Bibliothèque Mazarine - furent publiés tardivement par la Section du Canigou du Club Alpin Français (Perpignan, 1910) sous le titre Légende de tous les cols, ports et passages qui vont de France en Espagne, par De La Blottière, 1725.Exceptionnelle et précieuse archive topographique du Dauphiné au XVIIIe siècle.[Monique Pelletier. L’ingénieur militaire et la description du territoire : Du XVIe au XVIIIe siècle In : Cartographie de la France et du monde de la Renaissance au Siècle des lumières. Paris : Éditions de la Bibliothèque nationale de France, 2002].