Grasset, 1981, in-8°, 340 pp, broché, bon état (Coll. Figures). Edition originale
Reference : 8339
"Et si la France n'était pas seulement cette patrie des libertés, des lumières, des droits de l'homme que nous disent les légendes et la bonne conscience officielles ? Et s'il fallait en finir avec la trop commode habitude qui fait toujours chercher ailleurs – à Berlin, à Moscou, par exemple – les sources de la barbarie et des égarements contemporains ? Et s'il était temps, enfin, de regarder aussi chez nous, à nos portes, dans nos mémoires, pour tenter de rendre compte de cette infamie discrète ou parfois brusquement explosive qui, de loin en loin, nous rappelle à la réalité ? Telle est la question posée ici par Bernard-Henri Lévy. Et telle l'exigence qui commande à cette enquête, à ce voyage au bout de l'idéologie française. « L'idéologie française » ? Il entend par là une masse, un bloc, comme une hideuse banquise de textes qui cheminent et dérivent, depuis un siècle maintenant, à la surface de notre culture. Une purulente plaie de mots qui, souvent, ont eu le poids des choses et qui, marqués au sceau de nos plus dignes penseurs nationaux, n'ont jamais vraiment cessé de suinter dans nos terres et d'envenimer nos têtes. Un ventre fécond, abominablement fertile, quoique obstinément ignoré, et où se sont enfantés, de l'affaire Dreyfus à Vichy et de Vichy jusqu'à nos jours, quelques-uns des plus sombres délires de l'Age où nous vivons. Bref, la matrice de ce qu'il appelle - en construisant son concept et en déduisant ses figures – le fascisme aux couleurs de la France." (4e de couverture) — "Antérieurement à celui de Zeev Sternhell, 'Ni droite ni gauche, l'idéologie fasciste en France' (Seuil, 1983), le pamphlet de Bernard-Henri Lévy, 'L'Idéologie française' (Grasset, 1981), soulevait déjà le problème des origines de gauche de l'idéologie fasciste en France. Mais le caractère outré de la thèse, reflété dans le titre de l'essai, le caractère hâtif de la documentation ne permirent pas à la discussion de se dérouler sérieusement." (Jacques Julliard, Annales ESC, 1984) — "Le fascisme serait une idéologie profondément enracinée dans la culture politique française, très longtemps sous-estimée, et qui doit être perçue avec le recul comme une alternative sérieuse et permanente à l'idéologie universaliste, démocratique et républicaine. Celui qui a le mieux formulé ce cliché est bien entendu Bernard-Henri Lévy dans son essai aussi fameux que fantaisiste : L'Idéologie française." (Henry Rousso).
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Bernard Grasset 1981 1981. Bernard-Henri Lévy: L'idéologie française/ Figures Grasset 1981
Bon état
Le Livre de Poche 1986 381 pages in12. 1986. Broché. 381 pages.
Très bon état - légères marques de lecture et/ou de stockage mais du reste en très bon état- expédié soigneusement depuis la France
Imago, 1989, in-8°, 162 pp, notes, chronologie des œuvres, biblio (p. 155-160), broché, couv. illustrée, bon état
Sur le mythe du chef gaulois, champion comme plus tard Jeanne d'Arc de l'indépendance et de l'unité nationale, qui se développe au XIXe siècle dans une France qui a connu de grandes défaites (1814-1815, 1870). Vercingétorix offre un mythe consolateur où le vaincu apparaît plus noble que le vainqueur et garantit ainsi la résurrection de son pays. — La lutte de Vercingétorix – alliance des Gaulois divisés, victoire de Gergovie, défaite d'Alésia et reddition à César – est inscrite dans la mémoire des Français comme un premier drame national. Mais comment un idéal politique a-t-il pu se façonner autour d'un héros vaincu dont on sait, en fait, peu de choses ? Par l'étude des historiens, des écrivains, des manuels scolaires, des discours politiques et des œuvres d'art, André Simon met en lumière la façon dont le chef gaulois s'imposa peu à peu pour devenir, au XIXe siècle et jusqu'à notre époque, le « premier des Français ». La royauté se réclamait de Clovis, fondateur de la monarchie française. Mais les républicains, bientôt suivis de toutes les familles idéologiques, cherchèrent à ancrer la légitimité de leur pouvoir en Vercingétorix. Ce champion de l'indépendance, de la liberté de l'unité nationale, représenta dès lors pour tous la nouvelle incarnation de la patrie. Salué pour sa bravoure et le sacrifice qu'il fit de sa personne pour épargner les siens, plaint pour son martyre, Vercingétorix, tout comme Jeanne d'Arc, offre dans les grands revers nationaux un mythe consolateur où le vaincu apparaît plus noble que son vainqueur, et garantit ainsi la résurrection de son pays. A l'heure où les métamorphoses de notre société suscitent des interrogations sur les problèmes d'identité, cet ouvrage original permet, à travers un modèle, de mieux comprendre l'élaboration, et l'utilisation à des fins souvent antagonistes, des fondements mêmes de l'idéologie française. (4e de couverture)
Stock, 2010, in-8°, 231 pp, broché, bon état (Coll. Les Essais)
Depuis environ vingt ans, tout le monde en France se réclame à nouveau de la République et de ses valeurs. Aucun mot n'est mieux porté, à droite comme à gauche. L'identification à la République est devenue l'épine dorsale de notre identité nationale. Le modèle républicain correspond, pour l'essentiel, à cette exception française dont nous sommes si fiers. Sous ses dehors généreux et ses prétentions à l'universalité, ce néorépublicanisme est pourtant un discours mystificateur. Il fournit à la société française de bonnes raisons de s'aveugler sur elle-même et d'entretenir en toute mauvaise foi l'illusion de sa supériorité. Il inspire des réflexes de repli chauvin et des décisions politiques aussi déraisonnables qu'inefficaces. Il offre une lecture du passé et du présent totalement déformée. Laïcité, anticommunautarisme, nation civique, identité nationale, sanctuarisation de l'école : La nouvelle idéologie française dénonce les leurres cachés derrière le pathos arrogant de ce discours. Un regard sur ce qui se passe chez nos voisins européens permet en outre de s'assurer que nous n'avons pas l'apanage des réponses aux défis du temps.
In-8 broché, 192 p. Bon état. Contient aussi : Popper : Une réflexion sur la science et la démocratie, par Alain Boyer / La famille méditerranéenne, par Germaine Tillion.