‎MASSÉ (Alfred).‎
‎Histoire du Nivernais.‎

‎ Boivin & Cie, 1938, in-8°, 307 pp, 16 pl. de gravures hors texte, reliure demi-basane rouge, dos à 4 nerfs soulignés à froid, auteur et titre dorés, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état (Coll. Les Vieilles provinces de France)‎

Reference : 73878

‎"Dans la collection Les Vieilles provinces de France, publiée à la librairie Boivin, a pris place un nouveau et excellent volume consacré à l'Histoire du Nivernais et dû à la plume autorisée de M. Alfred Massé. Par la variété de son territoire, la richesse du sol et du sous-sol, sa situation au centre de la France, à la limite des trois bassins du Rhône, de la Loire et de la Seine, aux confins des royaumes bourguignon et Franc, d'Austrasie et de Neustrie, d'Aquitaine et de France, auxquels il a été successivement rattaché, le Nivernais, dès la plus haute antiquité, a joué un rôle de premier plan dans l'histoire de la Gaule d'abord, de la France ensuite. M. Alfred Massé passe en revue, à la fin de son ouvrage, les personnages originaires du Nivernais qui se sont distingués dans les lettres, les sciences et les arts." (A. Boinet, La Bibliofilía, 1939) — "M. Massé nous trace des différentes régions qui constituaient le Nivernais – ou la Nièvre – un tableau vif et exact ; de celle façon il nous fait comprendre comment le comté du Nivernais n'a point, à la différence d'autres formations féodales françaises, calqué ses limites sur les limites mêmes d'une région géographique nettement délimitée : il est lui-même une petite synthèse. A vrai dire l’histoire moderne n’est représentée dans ce volume que par une vingtaine de pages, puisqu’elle débute au temps des guerres d’Italie, avec François Ier de Clèves, comte du Nivernais en 1521. La rédaction de la coutume, les troubles religieux marquent essentiellement le XVIe siècle, ainsi que le passage du Nivernais, à la mort de François Ier, a sa fille Henriette, mariée à Louis de Gonzague. Ainsi se trouvent amorcées les difficultés successorales et politiques qui prennent une singulière importance au temps de Louis XIII, quand s’ouvrent les successions de Mantoue et de Nevers. Marie de Gonzague, devenue reine de Pologne, c’est sa soeur qui gouverne le duché, singulièrement bousculé au temps de la Fronde. Cédé argent comptant à Mazarin en 1659, le duché fut attribué par le cardinal à son neveu Philippe-Julien Mancini paf son testament, et c’est au temps de la maison Mancini que le Nivernais commence de prendre une physionomie nouvelle, avec le développement des industries sidérugiques qui, dès lors, le caractérisèrent..." (Georges Bourgin, Revue d'histoire moderne, 1939) ‎