Payot, 1932, in-8°, 261 pp, 10 gravures dans le texte, broché, couv. illustrée, pt travail de ver en marge (sans atteinte au texte), bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Reference : 69898
L'inquisition au Moyen Age ; L'inquisition espagnole ; L'inquisition dans le Nouveau-Monde ; La lutte contre l'hérésie ; La lutte contre la sorcellerie. — "M. Verrill a fait une longue étude des documents originaux ; Il a cherché lui-même dans les archives en France, en Espagne, en Amérique du Sud, des procès-verbaux de jugements et il apporte de nombreux faits nouveaux particulièrement pour ce qui concerne l'inquisition au Pérou. Il a pas voulu écrire un ouvrage d'érudition mais simplement faire mieux comprendre ce qu'a été l'Inquisition en la replaçant dans son cadre, dans les conditions sociales de l'époque médiévale." (Avant-propos)
Pages d'Histoire - Librairie Clio
Clio Histoire
8, rue Bréa
75006 Paris
France
01 43 54 43 61
Conditions de vente conformes aux usages du Syndicat de la Librairie Ancienne et Moderne. Les livres sont garantis complets et en bon état sauf mention contraire. Les prix sont nets et payables en euros. L'envoi des ouvrages par la Poste est en sus. Un envoi prioritaire sous enveloppe matelassée ou étui carton rigide (colissimo suivi) est d'environ 8 euros pour la France (colissimo suivi), 14 euros pour la communauté européenne, 16 euros pour le reste de l'Europe et 30 euros pour le Canada et les USA. Ce tarif est basé sur celui d'un livre pesant 1 kilogramme. Si le livre commandé dépasse ce poids, il peut être un peu plus élevé. Les expéditions se font après réception du règlement, par Carte Bancaire (Eurocard, Mastercard, Visa, par Chèque sur une banque française, ou par Virement bancaire. SARL F. BLAYO - PAGES D'HISTOIRE LIBRAIRIE CLIO 8 rue BREA 75006 PARIS Etablissement : 20041, Guichet : 01012, N° de compte : 4322878W033, clé RIB : 45 IBAN Identifiant international de compte : FR94 2004 1010 1243 2287 8W03 345 Bank Identifier Code (BIC) : PSSTFRPPSCE Domiciliation : LA BANQUE POSTALE -- CENTRE FINANCIER DE LA SOURCE Il est bien sûr toujours possible de passer chercher le livre à la librairie. Il est recommandé de téléphoner ou de nous envoyer un email pour vérifier la disponibilité du ou des livres demandés. L'exécution des commandes téléphonées est garantie mais sans règle absolue, la disponibilité des livres n'étant pas toujours vérifiable lors de l'appel. Au delà de huit jours sans règlement effectué les livres réservés seront remis en vente.
Paris, Alcide Picard, s.d. (1910) 3 forts vol. in-12, XL pp., 631 pp. ; XIX pp., 682 pp. ; [3] ff. n. ch., V pp., 898 pp., avec le portrait de l'auteur répété au début de chaque volume, percaline bordeaux, titre poussé en lettres dorées au centre des plats supérieurs (reliure de l'éditeur). Des coins abîmés.
Seconde édition de la traduction française donnée par Salomon Reinach, non citée par Van der Vekené (qui ne connaît que la première de 1900-1902, parue à la Société nouvelle de librairie et d'éditions en trois, volumes in-8).Dès sa parution en langue anglaise, A History of the Inquisition of Middle-Ages (New York, 1887-1888) s'imposa comme la synthèse la plus documentée et la plus rigoureuse sur ce sujet hautement propice aux affabulations et déformations de tous genres. Henry Charles Lea (1825-1909), issu d'une famille de Quakers de Philadelphie, devint de façon autodidacte un spécialiste du Moyen Âge, dans les institutions, le droit, l'histoire de l'Église et l'économie. Il écrivit aussi des articles sur l'histoire des villes italiennes.Van der Vekené, 1162 (pour l'édition de 1900). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Alcide Picard, 1901 - 1902 (1910) 3 forts vol. in-12, XL pp., 631 pp. ; XIX pp., 682 pp. ; [3] ff. n. ch., V pp., 898 pp., avec le portrait, broché. Mouillure sur la couverture et la page de garde du tome 3.
Edition originale de la traduction française donnée par Salomon Reinach.Dès sa parution en langue anglaise, A History of the Inquisition of Middle-Ages (New York, 1887-1888) s'imposa comme la synthèse la plus documentée et la plus rigoureuse sur ce sujet hautement propice aux affabulations et déformations de tous genres. Henry Charles Lea (1825-1909), issu d'une famille de Quakers de Philadelphie, devint de façon autodidacte un spécialiste du Moyen Âge, dans les institutions, le droit, l'histoire de l'Église et l'économie. Il écrivit aussi des articles sur l'histoire des villes italiennes.Van der Vekené, 1162. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Amsterdam, Mortier, 1697. 1697 1 vol. in-12° (157 x 92 mm) de: [8] ff. (titre en rouge et noir, vignette gravée et collée sur la page de titre: «Misericordia et Institia», épître, avertissement, table); 251 pp. (dont 1 gravure dans le texte répétée en tête de chapitre) ; [13] pp. (table); 6 planches dépliantes; bandeaux, lettrines et culs de lampe. (Quelques mouillures, rousseurs et défauts d'usage, déchirure à la p. 11, galerie de vers discrètement comblée dans la marge inférieure sur les 10 derniers ff. avec perte de quelques lettres). Pleine basane d'époque, dos à nerfs orné, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées rouges. (Petits défauts dusage).
Jolie et rare édition d'Amsterdam avec titre en rouge et noir de cette célèbre dénonciation de l'inquisition due à Charles Dellon, texte qui fut condamné et mis à l'index en 1690 (Edition pirate : Leyde, 1687 ; E.O.: Paris, 1688). Charles Dellon (1649-1709), né à Agde dans un milieu de petite bourgeoisie marchande catholique, s'embarque à dix-sept ans pour les Indes Orientales sur un vaisseau de la Compagnie du même nom. Il allait chercher fortune comme médecin, quoiqu'il n'ait pas le titre. A la suite de nombreuses péripéties, il s'établit en mars 1673 à Daman, l'un des comptoirs portugais de la côte occidentale de la péninsule indienne. En août, il est arrêté par le commissaire local de l'inquisition et transféré au Saint Office de Goa pour y être jugé. Dellon est accusé de nier le sacrement du baptême et davoir blasphémé contre ladoration dun crucifix (davoir refusé dadorer un crucifix), mais surtout de remettre en cause lInquisition. Il fut excommunié et fut penitencié lors de l'autodafé du 12 janvier 1676, condamné à la confiscation de ses biens et à cinq ans de galères, exécutables au Portugal. Transporté à Lisbonne, il est libéré peu après, sur intervention diplomatique française obtenue par l'intermédiaire de Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704 ; homme d'Église, évêque, prédicateur et écrivain français). De retour, Dellon passe son doctorat en médecine et entre au service des princes de Conti, qu'il suit à la guerre en Hongrie (1685). Installé à Paris, il consacre son temps à lécriture. En 1685, il publie sa Relation d'un voyage des Indes orientales quil dédie à son libérateur, Bossuet, ainsi que son Traité des maladies particulières aux pays orientaux, et dans la route, et de leurs remèdes, qui lui vaudra une place dans l'histoire de la médecine tropicale. Cependant, La Relation de l'Inquisition de Goa (1687) reste son grand uvre. Dellon y conte les quatre terribles années de captivité passées aux mains de l'Inquisition portugaise en Indes Orientales ainsi que son procès. Dellon, on s'en doute, n'aime pas l'Inquisition. Il se livre même à l'une des dénonciations les plus fortes, car des mieux informées, qui en ait été faite. Son uvre est une arme. Arme de Louis XIV contre la papauté en 1688, alors que la tension entre Paris et Rome est vive ; arme des protestants contre l'Église catholique ; arme des Lumières contre l'Église tout court. Par la comparaison des récits que donne Dellon avec les papiers conservés des inquisitions de Goa et d'Evora, ainsi que ceux du Conseil de l'Inquisition à Lisbonne, ils montrent que non seulement il a bien vécu les péripéties qu'il s'attribue, mais encore que son information est d'une grande précision. La Relation est bel et bien un témoignage de première main, le récit d'un témoin oculaire, de l'intérieur, sur le fonctionnement d'un tribunal d'Inquisition. Il convient d'insister sur la rareté des textes de ce genre: les accusés de l'Inquisition étaient sommés, à l'issue de leur procès, de garder le silence sur ce qu'ils avaient vécu au tribunal. La plupart d'entre eux l'ont fait, ou du moins n'ont pas laissé de témoignage écrit. On dispose d'une dizaine d'ouvrages au total, tous évidemment publiés en dehors des territoires soumis à la juridiction du tribunal. Le présent ouvrage jouera un rôle capital dans le combat contre l'intolérance à l'époque des Lumières. Voltaire s'en inspirera dans Candide, mais également Bayle, Limborch, Lesage, Montesquieu, le marquis d'Argens, d'Alembert, l'abbé Morellet, Beccaria, Buchanan, sans oublier la presse qui se servit de ce témoignage au parfum de roman d'aventure doublé d'un redoutable pamphlet politique et religieux. Lillustration se compose de 6 planches dépliantes retraçant les étapes du jugement de l'Inquisition dont une terrible scène de suppliciés mis au bûcher. Rare ouvrage dont on dénombre seulement 3 exemplaires passés en vente ces 100 dernières années. 1 vol. 12mo (157 x 92 mm) of : [8] ff. (title, engraved vignette pasted on the title page : "Misericordia et Institia", epistle, warning, table) ; 251 pp. (including 1 engraving in the text repeated at the head of the chapter); [13] pp. (table); 6 folding plates; bands, lettering and lamp-ends. (Some wetness, foxing and wear, tear on p. 11, wormhole discreetly filled in the lower margin on the last 10 ff. with loss of some letters). Full contemporary basane, spine ribbed and decorated, gilt roulette on the edges, red speckled edges. (Small defects of use). Nice Amsterdam edition of this famous denunciation of the inquisition by Charles Dellon, a text that was condemned and put on the index in 1690 (Pirate edition: Leiden, 1687; E.O.: Paris, 1688). Charles Dellon (1649-1709), born in Agde into a middle-class Catholic merchant family, embarked at the age of seventeen for the East Indies on a vessel of the Company of the same name. He was going to seek his fortune as a doctor, although he did not have the title. After many adventures, he settled in March 1673 in Daman, one of the Portuguese trading posts on the west coast of the Indian peninsula. In August, he was arrested by the local commissioner of the inquisition and transferred to the Holy Office in Goa to be tried. Dellon was accused of denying the sacrament of baptism and of blaspheming against the worship of a crucifix, but above all of questioning the Inquisition. He was excommunicated and was penitentiated during the autodafé of January 12, 1676, condemned to the confiscation of his goods and to five years of galleys, executable in Portugal. Transported to Lisbon, he was freed shortly afterwards, thanks to a French diplomatic intervention obtained through Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704; French churchman, bishop, preacher and writer). On his return, Dellon received his doctorate in medicine and entered the service of the princes of Conti, whom he followed to war in Hungary (1685). Settled in Paris, he devoted his time to writing. In 1685, he published his "Relation d'un voyage des Indes orientales" which he dedicated to "his liberator", Bossuet, as well as his "Traité des maladies particulières aux pays orientaux, et dans la route, et de leurs remèdes", which will earn him a place in the history of tropical medicine. However, "La Relation de l'Inquisition de Goa" (1687) remains his great work. In it, Dellon recounts the four terrible years of captivity spent at the hands of the Portuguese Inquisition in the East Indies as well as his trial. Dellon, as one can imagine, does not like the Inquisition. He even makes one of the strongest and most informed denunciations of it. His work is a weapon. A weapon of Louis XIV against the papacy in 1688, when tensions between Paris and Rome were high; a weapon of the Protestants against the Catholic Church and a weapon of the Enlightenment against the Church itself. By comparing the accounts that Dellon gives with the preserved papers of the inquisitions of Goa and Evora, as well as those of the Council of the Inquisition in Lisbon, they show that not only did he live through the events that he attributes to himself, but also that his information is of great precision. The Relation is indeed a first-hand account, an eyewitness account, from the inside, of the workings of an Inquisition tribunal. It is worth emphasizing the rarity of texts of this kind: the accused of the Inquisition were ordered, at the end of their trial, to keep silent about what they had experienced in court. Most of them did so, or at least did not leave any written testimony. There are about ten books in total, all obviously published outside the territories subject to the jurisdiction of the tribunal. The present work has played a capital role in the fight against intolerance during the Enlightenment. Voltaire was inspired by it in Candide, but also Bayle, Limborch, Lesage, Montesquieu, the Marquis d'Argens, d'Alembert, the Abbé Morellet, Beccaria, Buchanan, without forgetting the press which used this testimony with the perfume of an adventure novel doubled with a formidable political and religious pamphlet. The illustration is composed of 6 folding plates retracing the stages of the Inquisition's judgment, including a terrible scene of tortured people being burned at the stake. Rare work of which only 3 copies have been sold in the last 100 years.
Chandeigne, 2003, collection Magellane dirigée par Michel Chandeigne & Anne Lima, in/8 broché avec une jaquette en couleurs, 462 pages. Illustrations en noir, notes, cartes. Étude, édition & notes de Charles Amiel & Anne Lima.
"Dès 1687, un petit livre élégant et accablant à la fois, la Relation de l'Inquisition de Goa, étonne l'Europe. Son auteur, Charles Dellon, jeune médecin français originaire d'Agde, y conte par le menu les quatre années de captivité qu'il a passées en Inde, au Brésil et à Lisbonne aux mains de l'Inquisition portugaise. Traduit aussitôt en anglais, en allemand et en néerlandais, l'ouvrage connaît un succès durable et va jouer un rôle capital dans le combat contre l'intolérance à l'époque des Lumière. Voltaire s'en inspirera dans Candide ; Bayle, Limborch, Lesage, Montesquieu, le marquis d'Argens, d'Alembert, l'abbé Morellet, Beccaria, Buchanan, sans oublier la presse, l'ont remarqué, apprécié, utilisé. Rares furent les esprits libres qui ne firent pas écho à ce témoignage au parfum de roman d'aventure doublé d'un redoutable pamphlet politique et religieux. Pour donner une réelle perspective à cette réédition commentée et illustrée, une étude liminaire, qui met au jour plus d'une source inconnue ou restée inédite, s'est souciée d'éclairer le lecteur sur l'histoire de l'Inquisition de Goa, le parcours dans le siècle d'un auteur méconnu, l'histoire compliquée d'un texte qui servit divers enjeux en France et à l'étranger, la véracité des faits rapportés, la fortune enfin d'une œuvre qui demeure une impeccable analyse des tares et des excès de l'institution inquisitoriale."
A Paris, chez Daniel Horthemels, 1688. In-12 de [16]-251-[15] pages, demi-basane beige, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre bordeaux. Trace d'ex-libris.
Illustré d'une vignette de titre gravée, de 3 bandeaux et 6 planches hors-texte dont 3 dépliantes, représentant les costumes des condamnés, les processions, les autodafés, etc. Première édition française (la première est parue à Leyde l'année préccédente). L'auteur relate le fonctionnement du tribunal de l'Inquisition et de la façon dont les prisonniers étaient traités. L'Inquisition l'accusa de nier la validité du baptême et d'avoir blasphémé contre l'adoration d'un crucifix, et en plus d'avoir critiqué l'Inquisition: il fut incarcéré durant dix-huit mois - le temps de son procès. Puis excommunié et condamné à cinq années de galère. Son ouvrage connu un succès retentissant dans toute l'Europe, il fut traduit en anglais, en allemand et en hollandais; il a eut une influence sur les auteurs du siècle suivant, notament Voltaire, qui s'en inspira pour son Candide. On y trouve aussi d'intéressantes description de voyage: Cap-vert, Cap de Bonne Espérance, Ceylan, Mozambique, Iles Majotas, Surate, Brésil, Mer rouge. - Caillet, 2954; Yve-Plessis, 1139 (éd. de 1697): regarde les sorciers et les sortilèges; Dorbon, 1133: Mis à l'Index en 1690; Borba de Moraes, I, 254.