P., Les Editions de France, 1927, in-12, x-290 pp, préface de Pierre Audiat, imprimé et numéroté sur papier alfa, broché, bon état (Coll. Le Temps passé - Choix de Mémoires historiques)
Reference : 59849
"Sur Louis XV et Mme de Pompadour, le journal de Mme du Hausset, et le livre de Mouffle d'Angerville “Vie privée de Louis XV et principaux événements et particularités de son règne”, paru en 1781, sont l'un et l'autre des sources d'un intérêt capital. En rééditant en un seul volume ce journal et une partie de l'ouvrage de Mouffle d'Angerville, M. Pierre Audiat apporte une précieuse contribution à l'histoire anecdotique de la France. Mme du Hausset, d'origine noble, était première femme de chambre de Mme de Pompadour. Ce mot évoque maintenant des fonctions subalternes, mais il convient de le traduire en langage d'aujourd'hui par « dame de compagnie ». Mme du Hausset fut, en effet, pendant vingt ans, la confidente, l'amie de la marquise. Elle entra à son service alors que la favorite n'était que Mme Lenormand d'Etioles, et c'est elle qui lui ferma les yeux. Mme de Pompadour semble n'avoir pas eu de secrets pour elle ; cela lui eût été, d'ailleurs, difficile étant donné l'intimité dans laquelle elles vivaient. Sans imagination, un peu naïve, sincère et absolument dévouée à sa maîtresse, Mme du Hausset relate fidèlement ce qu'elle a vu et entendu. Elle n'a pas assez de personnalité pour déformer les événements auxquels elle a assisté. Ce qui fait peut-être le principal intérêt de ses Mémoires, c'est la façon dont elle juge Louis XV. Sans s'en douter peut-être, elle dessine, au cours de ces pages, un affligeant portrait du souverain. Elle le montre égoïste, désanchanté, lassé de tout. « Le roi, dit-elle, parlait souvent de la mort et aussi d'enterrements et de cimetières : personne n'était né plus mélancolique. » Quelle rude tâche que de distraire ce souverain morose et de garder son affection ! Les Mémoires de Mme du Hausset, c'est, au fond, le roi vu par les yeux de sa maitresse ; le livre de Mouffle d'Angerville, c'est la maîtresse vue par les yeux d'un courtisan respectueusement attaché à son souverain. Il poursuit la favorite d'une haine tenace. Il la montre froide, uniquement guidée par l'intérêt et l'ambition. Peut-être, comme c'est souvent le cas en matière historique, est-il équitable de faire une moyenne. D'ailleurs, si l'auteur des “Mémoires” et celui de la “Vie privée de Louis XV” se sont montrés partiaux dans leurs jugements, ils n'en ont pas moins été l'un et l'autre de bonne foi. La preuve en est qu'ils sont d'accord chaque fois qu'il s'agit de faits précis. Avec cette double image de Mme de Pompadour, l'une un peu flattée peut-être, l'autre certainement poussée au noir, il semble qu'on puisse reconstituer avec quelque exactitude le véritable visage de la plus heureuse et la plus infortunée des favorites." (Jacques Patin, Le Figaro, 1928)
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Londres, G. Owen, et T. Cadell, 1772. 3 vol. in-12, vélin ivoire, dos lisses ornés de doubles filets dorés, titres écrits à la plume, tranches rouges. Reliure du temps. xij-276 pp.; 250 pp.; VIII pp., (5) ff., 173 pp., 10 pp., VIII-136 pp., 8 pp., (2) ff., 156 pp., 10 pp.
Edition originale de ces mémoires apocryphes dont l'auteur demeure inconnu mais qui était probablement un proche de la marquise, dont le portrait est assez flatteur. D'après Lelong, ils sont l'oeuvre "d'un de ces écrivains de Hollande, qui a cherché à gagner de l'argent. Il dit que parmi une multitude de papiers de Madame de Pompadour, il a fait un choix, & a élagué beaucoup". Le troisième volume, joint à cette collection, comprend la correspondance et plusieurs pièces annexes. Le premier texte comprend 86 lettres de la marquise attribuées au marquis François Barbé-Marbois. Elles sont suivies de : Portrait de madame la marquise de Pompadour fait par elle-même, Paris, s.n., 1756 - Supplément des lettres de madame la marquise de Pompadour, depuis MDCCXLVI jusqu'à MDCCLII inclusivement, Londres, Owen et Cadell, 1772 - Lettres et Réponses écrites à madame la marquise de Pompadour depuis MDCCLIII jusqu'à MDCCLXII inclusivement, Londres, Owen et Cadell, 1772 - Lettre pastorale à madame la marquise de Pompadour, par l'abbé de Bernis, S.l.n.d. (même imprimeur que le précédent). Agréable exemplaire. Supercheries III, 204; Quérard VII, 258; Lelong, 24792.
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[Paris], Imprimerie de Ch. Est. Chenault, s.d. (1764) 2 vol. in-4, 7 - 16 pp. et 45 pp., maroquin bleu nuit, dos à nerfs, tranches dorées, double filet doré sur les coupes, large dentelle intérieure (Rivière et fils).
L'unique et vraie édition du Testament. De la plus grande rareté.Cette pièce apparemment très rare ne constitue nullement un pamphlet ou une satire, à la différence de nombreux autres opuscules intitulés "Testament" et se rapportant à des personnages en vue. Composée de plusieurs dispositions successives étagées entre le 15 novembre 1757 et le [15] avril 1764 (c'est-à-dire le jour même de la mort de la marquise), elle donne réellement les dernières volontés de la favorite, tant en faveur du Roi, que de son frère Abel-François Poisson de Marigny, et des différentes personnes de sa domesticité. Ce qui est étrange dans cette édition est que la date du 15 avril 1764 a été remplacée par celle du 19, pour le dernier codicille, alors que le premier service funèbre de la dame avait déjà eu lieu. Ce qui n'apparaît pas bien, ce sont les modalités et les raisons de la publication, qui remonte certainement à l'entourage proche (le prince de Soubise, son exécuteur testamentaire ; son frère ; ou encore le fidèle Collin ?), et a peut-être été décidé soit pour faire sourdine aux rumeurs qui ne pouvaient manquer de circuler à la mort de "Maman Catin", qui avait tant fourni à la médisance et à la satire ; soit comme pièce nécessaire dans les actions en justice que devait susciter un héritage si important(cf. pièce suivante).Aucun exemplaire au CCF. Relié à la suite : Mémoire pour Monsieur le Marquis de Marigny, commandeur des Ordres du Roi. Contre M. de Malvoisin, chef de brigade des carabiniers, & Me L'Ecuyer, procureur au Parlement, tuteur à la substitution prononcée par la Marquise de Pompadour. [Paris], Imprimerie de J.-Th. Hérissant, s.d [1766], 16 pp. Absent de Corda. Un des codicilles au testament de Madame de Pompadour portait : "En cas de mort de mon frère sans aucune postérite, je mets en son lieu et place et aux mêmes conditions M Poisson de Malvoisin, actuellement chef de brigade des carabiniers"( 30 mars 1761). Le litige portait sur la nature de cette substitution (fidéi-commissaire ou ordinaire), ce qui changeait complètement la destination des biens. Gabriel Poisson de Malvoisin (1723-1789) était un cousin germain de la marquise et de son frère. A la mort d'Abel-François Poisson Vandières de Marigny en 1781, un procès l'opposa encore à ses ayants-droits pour la succession de la marquise.Second volume : Mémoire pour Gabriel Poisson de Malvoisin, brigadier des armées du Roi, & chef de brigade des carabiniers, appellant. Contre Abel-François Poisson, marquis de Marigny, commandeur des Ordres du Roi, intimé. En présence de Me L'Ecuyer, procureur au Parlement, tuteur aux substitutions prononcées par la Marquise de Pompadour, aussi appellant. Paris, P.-G. Simon, 1766, in-4.Très rare pièce sur la succession de la marquise de Pompadour. Un des codicilles au testament de la favorite portait : "En cas de mort de mon frère sans aucune postérite, je mets en son lieu et place et aux mêmes conditions M. Poisson de Malvoisin, actuellement chef de brigade des carabiniers"( 30 mars 1761). Le litige portait sur la nature de cette substitution (fidéi-commissaire ou ordinaire), ce qui changeait complètement la destination des biens. Gabriel Poisson de Malvoisin (1723-1789) était un cousin germain de la marquise et de son frère ; il soutenait naturellement que la substitution était fidéi-commissaire. A la mort d'Abel-François Poisson Vandières de Marigny en 1781, un procès l'opposa encore à ses ayants-droits pour la succession de la marquise.Absent de Corda.Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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3 tomes reliés en un volume in-12 (163 x 94 mm), maroquin rouge de l'époque, dos lisse richement orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de maroquin bronze, triples filets d'encadrement sur les plats avec fleurons d'angle, roulette sur les coiffes et les coupes, dentelle intérieure, doré sur tranche, gardes de papier d'Augsbourg doré et étoilé (reliure de l'époque), (4), 128 pages; 100, (10) pages, (1) f. blanc, faux titre et titre inclus et (16), 236 pages, bandeaux, culs-de-lampe et ornements typographiques gravés sur bois.
Bel exemplaire de ce recueil de lettres apocryphes. L'ouvrage obtint un très grand succès et des traductions dans les principales langues européennes.Longtemps attribuées à Crébillon fils, selon Quérard ('Supercheries littéraires', III, 204-205), "c'était lui faire beaucoup d'honneur, car ces lettres sont pleines de décence et semées d'anecdotes très piquantes (...) On regarde ces lettres, avec bien plus de raison, comme l'ouvrage de la jeunesse d'un de nos magistrats les plus distingués, M. le marquis de Barbé-Marbois".Le tome III, qui renferme 77 lettres, est présenté, dans son avertissement, comme un supplément de lettres destiné à compléter les deux premiers volumes. Ces lettres de la marquise "ne seraient parvenues à l'éditeur qu'après publication des autres (). On y trouvera les six premières années de Madame de Pompadour, aussi brillantes que le reste de son règne". Afin de bénéficier de l'extraordinaire vogue de cette publication, une quatrième partie de lettres et réponses devait suivre.(France littéraire, I, 173. Gay-Lemonnyer, II, 823).Ex-libris de la bibliothèque du comte Chevreau d'Antraigues.Très belle reliure de maroquin du temps.
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POMPADOUR (Jeanne Antoinette Poisson marquise de) ??? Comte Barbé-Marbois
Reference : 20902
(1774)
1774 Londres chez G. Owen, Cadell, 1774, 4 tomes rel. en 1 vol. in 12 plein veau granité (reliure epoque) dos orné de fleurons dorés,tranches rouges ,de 1 p. de titre, xij f. de préface, 162 pp. ;+ 112 pp.,+ 91 pp. ;+180 pp., édition originale de la contre façon, tomaison corrigée,annotations manuscrites en marge. 1er tome : Lettres depuis 1746 jusqu'à 1752. 2e tome : depuis 1750 jusqu'en 1752. 3e tome : depuis 1753 jusqu'à 1761. 4e tome : depuis 1761 jusqu'à 1762
Ces lettres d'abord attribuées à Crébillon fils, l'ont été ensuite au Comte Barbé-Marbois. Voltaire dans une lettre à Madame du Deffand (6 juillet 1772) en parle avec éloge : Elles sont écrites d'un style léger et naturel qui semble être celui de Madame de Sévigné. Plusieurs faits sont vrais, quelques uns faux, peu d'expressions de mauvais ton. Tous ceux qui n'auront pas connu cette femme croiront que ces lettres sont d'elles.bon etat,feuillet d’avertissement volant present,rare edition complete
A Londres Iwen / Cadell A Londres Iwen / Cadell 1776, petit In-8 brché sous couverture d'attente, 163 pages. Bords des pages un peu abimés, bon exemplaire néanmoins.
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