Gallimard, 1995, in-8°, 281 pp, biblio, broché, bon état (Coll. NRF essais)
Reference : 52246
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Gallimard , Les Essais Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1995 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur gris pale, titre en bleu, et sous jaquette illustrée éditeur rouge et noir grand In-8 1 vol. - 283 pages
1ere édition, 1995 "Contents, Chapitres : L'ordre sans la paix - La fin du vertige - Le crépuscule des armes - La fin des liens - L'économie, un ordre naturel ? - L'utopie juridique - Le droit contre la paix - Les guerres de la nécessité - La fin des guerres limitées - L'impératif de doctrine - Fondements - Bibliographie - Selon la 4eme de couverture : ""La guerre est de retour, parmi nous. Nous l'avions presque oubliée. Pendant cinquante ans, l'assurance de la mort nucléaire pour tous a tenu la guerre en lisière.La peur n'est peut-être plus l'unique antidote contre la guerre. À l'exemple de la construction européenne, les pays cherchent la paix en se liant étroitement les uns aux autres par des règles et des intérêts communs. Comme si la guerre pouvait être prise dans les filets de l'intégration par le droit et l'économie. Cet espoir est vain. Car désormais les guerres ne naissent pas de la puissance des États, mais de leur faiblesse. L'enjeu de la paix, c'est la légitimité des États : dans nombre de pays, ils n'incarnent rien ni personne. Faute d'États qui symbolisent l'évidence d'être ensemble, les nations se replient sur une identité exacerbée, se fragmentent en États nouveaux : en trente ans, leur nombre a doublé. Et les règles du droit international comme les bénéfices de l'économie mondiale ne les concernent guère.Notre conception de la guerre, forgée au fil de siècles de conflits de souveraineté, se révèle déjà inadaptée à ces guerres de légitimité. La multiplication de celles-ci nous imposent une priorité : consolider des États légitimes, seuls capables de tracer un destin pour ceux qu'ils représentent. À défaut, la panne des États assurera le bel avenir de la guerre"". " bon état, intérieur frais et propre, bien complet de sa jaquette illustrée qui est d'ailleurs en très bon état - 1ere édition dans la collection Les Essais, 1995, il ne s'agit pas d'une édition en poche
Gallimard / Nrf essais 1995 in8. 1995. Broché avec sa jaquette. 304 pages. La guerre est de retour parmi nous. Nous l'avions presque oubliée bien qu'elle fût le lot commun de tous les siècles. Mais pendant cinquante ans l'assurance de la mort nucléaire pour tous a tenu la guerre en lisière. La peur n'est peut-être plus l'unique antidote contre la guerre. A l'exemple de la construction européenne les pays cherchent la paix en se liant étroitement les uns aux autres par des règles et des intérêts communs. Comme si la guerre pouvait être prise dans les filets de l'intégration par le droit et l'économie. Cet espoir est vain. Au mieux il répondrait aux conflits d'hier pas à ceux de demain. Car désormais les guerres ne naissent pas de la puissance des Etats mais de leur faiblesse. L'enjeu de la paix c'est la légitimité des Etats : dans nombre de pays ils n'incarnent rien ni personne et sont trop faibles pour s'imposer face aux organisations internationales comme l'ONU ou le FMI. Faute d'Etats qui symbolisent l'évidence d'être ensemble les nations se replient sur une identité exacerbée se fragmentent en Etats nouveaux toujours plus petits et plus faibles : en trente ans leur nombre a doublé. Et les règles du droit international comme les bénéfices de l'économie mondiale ne les concernent guère. Notre conception de la guerre forgée au fil de siècles de conflits de souveraineté se révèle déjà inadaptée à ces guerres de légitimité. La multiplication de celles-ci nous imposent une priorité : consolider des Etats légitimes seuls capables de tracer un destin pour ceux qu'ils représentent. A défaut la panne des Etats assurera le bel avenir de la guerre Très Bon Etat de l'ensemble
Gallimard / Nrf essais 1995 304 pages in8. 1995. Broché jaquette. 304 pages. La guerre est de retour parmi nous. Nous l'avions presque oubliée bien qu'elle fût le lot commun de tous les siècles. Mais pendant cinquante ans l'assurance de la mort nucléaire pour tous a tenu la guerre en lisière. La peur n'est peut-être plus l'unique antidote contre la guerre. A l'exemple de la construction européenne les pays cherchent la paix en se liant étroitement les uns aux autres par des règles et des intérêts communs. Comme si la guerre pouvait être prise dans les filets de l'intégration par le droit et l'économie. Cet espoir est vain. Au mieux il répondrait aux conflits d'hier pas à ceux de demain. Car désormais les guerres ne naissent pas de la puissance des Etats mais de leur faiblesse. L'enjeu de la paix c'est la légitimité des Etats : dans nombre de pays ils n'incarnent rien ni personne et sont trop faibles pour s'imposer face aux organisations internationales comme l'ONU ou le FMI. Faute d'Etats qui symbolisent l'évidence d'être ensemble les nations se replient sur une identité exacerbée se fragmentent en Etats nouveaux toujours plus petits et plus faibles : en trente ans leur nombre a doublé. Et les règles du droit international comme les bénéfices de l'économie mondiale ne les concernent guère. Notre conception de la guerre forgée au fil de siècles de conflits de souveraineté se révèle déjà inadaptée à ces guerres de légitimité. La multiplication de celles-ci nous imposent une priorité : consolider des Etats légitimes seuls capables de tracer un destin pour ceux qu'ils représentent. A défaut la panne des Etats assurera le bel avenir de la guerre
Bon Etat
Gallimard / Nrf essais 1995 304 pages in8. 1995. Broché jaquette. 304 pages. La guerre est de retour parmi nous. Nous l'avions presque oubliée bien qu'elle fût le lot commun de tous les siècles. Mais pendant cinquante ans l'assurance de la mort nucléaire pour tous a tenu la guerre en lisière. La peur n'est peut-être plus l'unique antidote contre la guerre. A l'exemple de la construction européenne les pays cherchent la paix en se liant étroitement les uns aux autres par des règles et des intérêts communs. Comme si la guerre pouvait être prise dans les filets de l'intégration par le droit et l'économie. Cet espoir est vain. Au mieux il répondrait aux conflits d'hier pas à ceux de demain. Car désormais les guerres ne naissent pas de la puissance des Etats mais de leur faiblesse. L'enjeu de la paix c'est la légitimité des Etats : dans nombre de pays ils n'incarnent rien ni personne et sont trop faibles pour s'imposer face aux organisations internationales comme l'ONU ou le FMI. Faute d'Etats qui symbolisent l'évidence d'être ensemble les nations se replient sur une identité exacerbée se fragmentent en Etats nouveaux toujours plus petits et plus faibles : en trente ans leur nombre a doublé. Et les règles du droit international comme les bénéfices de l'économie mondiale ne les concernent guère. Notre conception de la guerre forgée au fil de siècles de conflits de souveraineté se révèle déjà inadaptée à ces guerres de légitimité. La multiplication de celles-ci nous imposent une priorité : consolider des Etats légitimes seuls capables de tracer un destin pour ceux qu'ils représentent. A défaut la panne des Etats assurera le bel avenir de la guerre
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