Payot, 1990, in-8°, 370 pp, 16 pl. de photos hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Reference : 49980
ISBN : 9782228881937
Dernier tsar de Russie, Nicolas II éclate en sanglots à l’annonce de son accession au trône. Lui qui rêvait de voyager, de voir le monde, va devoir gouverner, décider, agir. Dominé par sa femme Alexandra Fedorovna, tombé sous la coupe de Raspoutine, celui qu’on a surnommé Nicolas le Sanglant n’est pas un sanguinaire. Il regrette volontiers les effets cruels des mesures qu’il prend et juge simplement qu’il fait son devoir. Mais l’histoire ne cesse de le bousculer : il fait face à deux révolutions, préside une assemblée, la Douma, qu’il a acceptée à contrecœur, et fait la guerre alors qu’il se voulait l’apôtre de la paix. Après son abdication, il est séquestré à Tsarskoï Selo puis transféré à Ekaterinbourg, où il est exécuté ainsi que sa femme, ses filles, le tsarévitch et quelques proches.Archives à l’appui, Marc Ferro a mené l’enquête avec brio et apporte un éclairage nouveau sur la vie de Nicolas II, sur sa personnalité énigmatique et sur les circonstances de la disparition des Romanov. Sont-ils vraiment morts et sont-ils tous morts ? À ce carrefour où la légende croise le fait divers, le doute demeure.
Pages d'Histoire - Librairie Clio
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[Moscou] Lith. A.A. Levenson, 20 mai 1896, , 1 feuille [41 x 24,7 cm], Chromolithographie avec rehauts d'or, "Et il y eut un festin - un festin honorable, et il y eut un banquet - une table honorable". Le tsar Nicolas II (1868-1917) fut couronné le 14 mai 1896 : les festivités de son sacre se prolongèrent jusqu'au 25 mai. Chaque réception donna lieu à l'impression d'un menu. Celui-ci, dessiné par le peintre d'histoire Viktor Mikhailovich Vasnetsov (1848-1926), qui avait également réalisé le menu du couronnement, fut offert aux invités du bal organisé par le grand-duc Serge Alexandrovitch (1857-1905), le soir du 20 mai 1896. Il est orné d'une belle enluminure de style médiéval, représentant une scène de banquet, surmontée de la couronne avec l'aigle impérial des Romanov. Sous une formule écrite en lettres rouges se trouve la description des plats servis : rôti de gélinotte des bois, tartes diverses, sterlet (esturgeon) à l'italienne, volaille et gibier rôtis, salade suisse et crème glacée à la sauce framboise. Le bal du grand-duc se tint dans la Maison du Gouverneur général, en présence de Nicolas II. Le général Dzhunkovsky (1865-1938) a laissé dans ses notes le souvenir de cette soirée : il y décrit notamment, avec précision, le menu distribué aux convives : « Tout au long du bal, le peuple s'est tenu en masse dense sur la place devant la Maison du Gouverneur général. Plusieurs chorales folkloriques se sont formées dans la foule, chantant un hymne et "Merci Dieu". "Le "Hourrah" n'a presque pas cessé, le souverain est sorti sur le balcon à plusieurs reprises. La table du Tsar au dîner se trouvait dans le grand salon orange, tandis que pour le reste d'entre nous, la table était mise dans le pavillon nouvellement ajouté et dans toutes les pièces, à l'exception de la salle de bal. Le menu était basé sur un dessin de V.M. Vasnetsov. Parmi les ornements de style russe figurait le monogramme de leurs majestés ; au-dessus du monogramme, l'emblème de l'État et les attributs du pouvoir et de la majesté ; en dessous, un banquet dans les appartements du tsar, vêtu de la tenue d'Alexei Mikhailovich [Alexis Ier]. Le tsar et la tsarine, jeunes, gracieux et beaux, sont en train de festoyer, assis sur le trône et entourés de nobles boyards et boyardes avec des expressions d'amour, d'attention et de révérence. Sous l'image se trouve l'inscription : "Et il y eut un festin - un festin honorable, et il y eut un banquet - une table honorable". La liste des plats du dîner se trouvait encore en dessous. L'empereur et l'impératrice sont partis accompagnés d'un grand "hourra" du peuple qui les attendait. Après leur départ, le chant de "Dieu protège le tsar" a été entendu à nouveau sur la place.»* Le grand-duc Serge, oncle de Nicolas II, gouverneur général de Moscou depuis 1891, avait été nommé responsable de la distribution de cadeaux tsaristes au champ de Khodynka le 18 mai 1896 - deux jours avant son bal. Il fut tenu pour responsable de la bousculade qui y eu lieu au cours de cette fête, qui fit plus de 1300 morts et de nombreux blessés. Cette tragédie et toute la cérémonie du couronnement de Nicolas II deviendront le symbole de la fin des tsars. * Célébrations du couronnement à Moscou en 1896. Extrait des Mémoires du général Vladimir Fyodorovich Dzhunkovsky [en ligne]. Traduction automatique. Couverture rigide
Bon 1 feuille [41 x 24,7 cm]
Groupe l'Expresse. 2017. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 66 pages - nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : 1917-2017 Centenaire de la révolution russe, les derniers feux du tsar Nicolas II - Notre grande collection héraldique n°7 : Nicolas II, empereur de toutes les Russies - L'abdication et l'odyssée funeste - Le vrai Raspoutine, entre vérités et légendes - Maison Romanov, qui sont les héritiers ? - Le saviez-vous ? Des tsars hors normes - Nicolas II, l'impossible autocrate, l'effondrement de la Russie tsariste - L'abdication de Nicolas II et sa mise aux arrêts - Le palais Alexandre, la dernière demeure de Nicolas II - Napoléon, la Russie et moi.. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Fayard, 1996, in-8°, 552 pp, 4 cartes, sources et biblio, généalogies, index, reliure souple éditeur illustrée lég. abîmée, bon état
Le règne du dernier empereur de Russie a-t-il marqué l'inexorable déclin d'un régime ne pouvant déboucher que sur une rupture violente et radicale – celle d'octobre 1917 – ou bien recelait-il les éléments d'une transition interrompue ? S'attachant au destin du dernier tsar de Russie, l'ouvrage soulève une multitude de questions. Plus que tout autre, Nicolas II, héritier des réformes d'Alexandre II, a œuvré pour la modernisation de son pays, apportant des changements profonds à l'Etat, à la société et à l'économie russes. L'échec et la révolution étaient-ils alors inscrits dès le départ dans le processus de modernisation ? Faut-il accepter l'idée défendue par certains historiens que toute tentative de réforme est en Russie condamnée à ouvrir la voie à la barbarie ? Ou bien peut-on regarder le stalinisme puis la stagnation néostalinienne comme une funeste parenthèse ? Tel sont les thèmes sous-jacents de cette chronique et analyse du règne de Nicolas II.
Le Cherche Midi, 2002, gr. in-8°, 502 pp, traduit du russe, 16 pl. de photos hors texte, notices biographiques, index, broché, couv. illustrée, bon état
Nicolas Romanov devient prince héritier en 1881, après l'assassinat de son grand-père, le tsar réformateur Alexandre II. Lui-même sera exécuté dans une cave d'Ekaterinbourg en Russie, en 1918, avec sa famille. Entre-temps, son règne, son existence auront été marqués au sceau de la guerre et de la révolution. Edvard Radzinsky commence par « feuilleter » le journal intime du tsar. Au fil des pages se reconstitue l'image d'un jeune homme qui, n'était sa condition de futur souverain, eût pu être tout simplement « comme les autres » : parties de chasse et de pêche, goût du sport et de la vie militaire, bals et premières amours, puis rencontre avec celle qu'il épousera en 1894 : « Alix », la future tsarine Alexandra Fiodorovna. Dès lors, le bonheur de Nicolas serait à peu près sans nuage, sans la mort subite de son père, Alexandre III en 1894. Bon gré mal gré, Nicolas ceint la couronne. C'en est fini de sa quiétude. Terrorisme, manifestations de rues, problèmes diplomatiques, tout semble s'enchaîner pour conduire à l'année 1914, le « début de la fin ». Survient la révolution. Nicolas et sa famille se retrouvent bientôt prisonniers du nouveau pouvoir, qui se sait bien peu solide mais ne reculera devant rien pour rester aux commandes. Le tsar déchu est-il une menace potentielle ? Qu'à cela ne tienne ! On l'éliminera. Et le massacre commence. Témoignages de contemporains et acteurs des événements, archives, enquêtes, Edvard Radzinsky multiplie les approches et fouille le passé pour tenter de reconstituer les faits et d'éclaircir les nombreux points demeurés obscurs de la tragédie russe. Une tragédie qu'il fait revivre au lecteur, à sa manière impressionniste, dont l'émotion n'est pas la moindre des composantes.
Payot, 1938, in-8 br. (14,5 x 23), 256 p., collection de "Mémoires, Etudes et Documents pour servir à l'histoire de la guerre mondiale"; 59 photographies h.-t. et 8 fac-similés, cartes et plans, bon état.
Arrivé en Russie en pleine révolution de 1905 et reparti en pleine guerre civile, le Suisse Pierre Gilliard (1879-1962) vécut dans l'intimité de Nicolas II, de son épouse Alexandra, de leurs quatre filles et de leur fils hémophile, dont il devint officiellement le précepteur en 1913. Tout en déplorant les erreurs de l'autocratie et l'influence de Raspoutine, il redoutait que la chute du tsarisme ne précipite le pays dans une sanglante anarchie. La tourmente de l'histoire resserra ses liens avec les Romanov : après avoir partagé volontairement leur captivité, il fut séparé d'eux moins d'un mois avant leur exécution Voir le sommaire sur photos jointes.