‎BLET (Pierre).‎
‎Histoire de la représentation diplomatique du Saint-Siège des origines à l'aube du XIXe siècle.‎

‎ Città del Vaticano, Archivio vaticano, 1982, gr. in-8°, xix-537 pp, biblio, index, broché, couv. lég. abîmée, bon état‎

Reference : 35843
ISBN : 9788885042070

‎"Tout le monde sait que la diplomatie du Vatican est fort active. Mais son histoire demeurait jusqu'à présent mal connue. Il n'en sera plus de même désormais grâce au beau livre du père Blet. Dès le IVe siècle, le concile de Sardique affirme le droit de légation du pontife romain. Mais il ne s'agit alors que de missions exceptionnelles destinées à régler les conflits au sein d'Églises locales. L'apocrisiaire, représentant permanent du pape auprès de l'empereur byzantin, est une exception. Avec les pontificats de Léon Ier, les envoyés du pape acquièrent une grande autorité, tant pour lutter contre les hérésies que pour rappeler les souverains à leurs devoirs. Mais ce n'est qu'à partir du XVe siècle que l'on passe des légats exceptionnels aux nonces permanents, d'abord dans les pays de la catholicité latine, plus tardivement et plus difficilement dans l'Empire. Les nonces joueront un grand rôle dans l'Église post-tridentine, tant en luttant pour l'application des réformes du concile qu'en intervenant dans les affaires temporelles. Mais ils se heurteront aux souverains et aux églises nationales, soucieux de limiter la juridiction spirituelle du pape. La France, « fille aînée de l'Église » pourtant, sera souvent la plus rebelle, sans pour autant que le gallicanisme conduise au schisme. Le père Blet a écrit un très beau livre, d'une érudition parfaite, et on ne peut souhaiter qu'une chose, c'est qu'il lui donne une suite jusqu'à nos jours." (Hervé Coutau-Bégarie, Politique étrangère, 1983) — "Spécialiste de l'histoire religieuse de la France moderne, le P. Blet, bien connu pour ses travaux sur les assemblées du clergé et sur les nonciatures, nous livre maintenant un essai de synthèse sur la représentation pontificale auprès des communautés chrétiennes puis des différents pays de la chrétienté, de l'Empire romain à l'Empire napoléonien. Cette vue d'ensemble repose en majeure partie sur les monographies et sur les publications de textes qui se sont multipliées ces dernières années sur les nonciatures, mais l'auteur recourt aussi aux sources d'archives elles-mêmes. Outre une bibliographie générale, figure en tête de chaque chapitre la liste des ouvrages utilisés..." (Ségolène de Dainville-Barbiche, Revue d'histoire de l'Église de France,, 1983) ‎