Londreys, 1985, in-8°, 342 pp,
Reference : 2688
Pages d'Histoire - Librairie Clio
Clio Histoire
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Paris, Librairie des Champs-Elysées, 1947-1949. 3 volumes in-8 (le dernier au format légèrement supérieur) de 300-[4]; 262-[2] et 284-[4] pages, demi-basane blonde, dos à 4 nerfs, pièces de titre noires, couvertures conservées.
Photographies et documents hors-texte en noir. Edition originale. Le premier volume comporte un bel envoi autographe signé de l'auteur à un résistant. Dos un peu frottés et passés, avec petites épidermures.
Fayard, 1985, in-8°, 342 pp, 20 pl. de photos et documents hors texte, notices biographiques, index, broché, bon état
"Voici un excellent livre de vacances pour qui aime les romans d'espionnage. Chacun sait, en effet, qu'un roman d'espionnage n'est vraiment bon que lorsqu'il n'est pas... un roman et qu'il n'est qu'une mise en forme d'un dossier bien réel. C'est le cas de Service B. On peut s'étonner que, dans le grand tintamarre qui a entouré la projection du film de Mosco ; les Terroristes à la retraite, personne, ni dans la presse, qui consacra pourtant à l'affaire Manouchian des dizaines et des dizaines de pages souvent bien venues, ni dans l'indigent débat qui eut lieu au petit écran, n'ait eu l'idée d'aller chercher chez Faligot et Kauffer quelques-unes des réponses aux questions posées dans et par le film de Mosco. Pourtant, le livre venait de paraître et, conçu à l'écart d'une polémique de presse hâtivement nouée, il apportait de précieuses données et un éclairage que deux enquêteurs, spécialistes de divers services spéciaux, aussi confirmés que nos deux auteurs, avaient pris le temps de rendre sûrs. Qu'est-ce que le Service B ? « Le réseau d'espionnage le plus secret de la Seconde Guerre mondiale », répond la jaquette du livre. Le plus secret ? A vrai dire pas plus secret qu'un autre : « resté secret » aurait mieux convenu. Les communistes n'ont pas en effet pour habitude, sauf exceptions dues le plus souvent à des luttes politiques internes, de gaspiller et révéler leurs secrets une fois le délai raisonnable écoulé. Pas de prescription pour eux en la matière : voilà pourquoi rien n'avait jusqu'ici été écrit sur ce qui avait été le service de renseignements, l'équivalent d'un deuxième bureau, dont la résistance militaire communiste, les F.T.P., s'était dotée comme, de son côté, l'avait fait la résistance militaire gaulliste, avec le B.C.R.A. C'est un service de renseignements dépendant de l'état-major des F.T.P. qui est ici minutieusement décrit – avec les lacunes inévitables mais toujours très honnêtement soulignées et reconnues – par Faligot et Kauffer, grâce à une enquête directe auprès d'une multitude de survivants, mais aussi grâce à la possibilité qui leur fut donnée d'exploiter des archives miraculeusement demeurées en des mains privées. Par-delà les mille visages et péripéties ici évoqués, une conclusion essentielle se dégage : tandis que les services de renseignements gaullistes constituaient une instance de triage qui, autonome, communiquait ce qu'elle entendait communiquer aux Alliés, britanniques et américains, de la France libre (ce qui faisait d'ailleurs qu'opéraient parallèlement en France occupée des réseaux indépendants directement reliés à l'appareil militaire allié), le service de renseignements communiste – ce Service B – était à l'évidence non seulement contrôlé par, mais intégré au quatrième bureau de l'état-major de l'Armée Rouge c'est-à-dire la direction du renseignement militaire soviétique, celle qui, aujourd'hui, est connue sous les initiales du G.R.U. On vient, par exemple, d'assister à une discussion pour savoir de qui dépendaient en fait le groupe Manouchian et surtout ses cadres. On a soupçonné que la direction politique clandestine du P.C.F., en la personne de Jacques Duclos, n'était pas à même de prendre certaines décisions stratégiques affectant le secteur militaire des organisations comme la M.O.I. C'est probablement vrai. Mais contrairement à ce qu'on a dit, ce n'est pas le Komintern – d'ailleurs dissous le 15 mai 1943 même s'il devait aussitôt partiellement renaître sous la forme d'un secrétariat international du P.C. de l'Union soviétique – et ce n'est pas davantage le N.K.V.D. – le K.G.B. de l'époque autrement dit la police politique – qui avaient la haute main sur les cadres de l'action militaire dans les territoires européens occupés : à une époque où la dimension militaire des choses avait pour les dirigeants soviétiques une priorité absolue. C'était le G.R.U., c'est-à-dire l'appareil de renseignement de l'Armée Rouge, qui était la clef de voûte et l'instance de décision stratégique centrale même si les instances politiques locales étaient éventuellement tenues au courant des décisions prises. Il ne faut ni surestimer, ni sous-estimer cette intégration de l'appareil militaire communiste français dans le système militaire soviétique : ce n'était pas, même à l'époque, le tout du phénomène communiste français. Mais c'en était un aspect qui s'était mis en place dès le tournant des années trente et qui s'est prolongé bien au-delà de la victoire de 1945. Il valait la peine que cette histoire fût analysée et racontée avec la maîtrise dont font preuve Faligot et Kauffer." (Annie Kriegel)
P., Librairie des Champs-Elysées, 1947, in-8°, 262 pp, 24 documents reproduits (fac-similés, croquis et photos), broché, couverture de relais des éditions Arthème Fayard (lég. salie), bon état
Tome 2 seul (sur 3) — Chef des services spéciaux des 9e et 10e armées, Pierre Nord (1900-1985, de son vrai nom André Brouillard) est fait prisonnier par les troupes allemandes en 1940. Il s'évade et devient un des animateurs de l'Armée secrète. Après avoir appartenu au réseau de résistance “Travaux ruraux”, il sera, sous les ordres de son ami, le commandant Hubert de Lagarde, en 1943-1945, le second du réseau “Éleuthère”. Les renseignements fournis par ce réseau permettront à l'aviation alliée de pulvériser dans la nuit du 4 au 5 mai 1944 la division blindée 9e Panzerdivision SS Hohenstaufen regroupée dans la région de Mailly-le-Camp/Châlons-sur-Marne. À la Libération, Pierre Nord quitte l'armée avec le grade de colonel pour se consacrer à la littérature. Il publie de très nombreux romans policiers, d'aventure et surtout d'espionnage. Il est aussi l'auteur d'ouvrages historiques et de récits sur la guerre secrète dont “Mes camarades sont morts” (qui retrace en fait l'histoire des réseaux “Travaux ruraux” et “Éleuthère”, explicitant notamment les manœuvres des Alliés pour tromper Adolf Hitler sur le projet de débarquement en Normandie et l'aide apportée aux Alliés par les réseaux de la Résistance. – “Comment fut-il possible au capitaine Bardin de noyauter les « Services » de Vichy qui traquaient les résistants pour les livrer à la Gestapo ? C'est à ces questions que répond Pierre Nord dans le second tome de “Mes Camarades sont morts” où il explique le rôle du contre-espionnage et les voies tortueuses de l'intoxication. Protéger les réseaux et leurs services de renseignements contre la Gestapo et ses espions, contre les traîtres et les délateurs : tel était le rôle des organisations clandestines de contre-espionnage. Induire l'ennemi en erreur, influencer ses décisions, saper son moral : voilà ce que fut l'intoxication.”
Casterman, 1976, gr. in-8°, 256 pp, annexes, biblio, index, broché, couv. à rabats, bon état
"Lors de son service militaire en 1922, le milicien Joseph Doudot fut, en raison de sa parfaite connaissance de la langue allemande, mis à la disposition des services spéciaux de l'armée française. Il devait y rester pendant quarante ans. À la section du contre-espionnage, son action devint si efficace que Pierre Nord a pu écrire : « Le colonel Doudot ramassait les espions allemands à la pelle. » Comment s'y prenait-il ? C'est ce que nous dévoilent les souvenirs qu'il a confiés à son ami Henri Koch-Kent, journaliste luxembourgeois dont il avait pu apprécier l'action entreprise à titre privé, dès 1933, contre les agissements allemands au Grand-Duché. Ces souvenirs sont d'autant plus précieux que le narrateur a voulu démystifier une image par trop romanesque d'un métier ingrat. Il aime rappeler la phrase d'un de ses chefs : « Si James Bond avait été affecté à nos services, il aurait été flanqué à la porte au bout d'un mois. » La grande spécialité de celui que P. Nord considère comme « un des maîtres du contre-espionnage français » était l'intoxication et la pénétration des services allemands. « Doudot, alias Toussaint, alias Gaston, alias Carlier, et j'en passe, écrit Nord, réussit avant la guerre à se faire recruter sous des identités différentes par trois postes de l'Abwehr à qui il se fit un devoir de livrer de faux renseignements. À leur réunion annuelle de 1968, les anciens de l'Abwehr rendirent d'ailleurs hommage à Doudot en l'invitant en Allemagne. Avoir appartenu, en même temps, à trois postes de l'Abwehr sans éveiller les soupçons était à leurs yeux un exploit qui méritait un coup de chapeau. » Le présent ouvrage ne se borne pas à nous montrer en action les méthodes originales, les astuces, les audaces d'un officier du contre-espionnage, exemplaire au témoignage de ses chefs le général Rivet et le colonel Paillole comme à celui des services américains et britanniques avec lesquels il a travaillé à partir de la libération de l'Afrique du Nord en 42; il situe aussi les faits dans leur cadre politique et stratégique. Avec Doudot, c'est tout un aspect mal connu de la guerre 39-45 et de ses prodromes qui nous est révélé."
1934 Paris, Payot, 1934, in 8° broché, 303 pages ; couverture légèrement fanée.
Tome premier seul. ...................... Photos sur demande ..........................
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