‎ROUVRE (Charles de).‎
‎A deux.‎

‎ Armand Colin, 1896, in-12, 326 pp, reliure demi-percaline verte époque, dos lisse orné d'un fleuron et de filets dorés‎

Reference : 25850


‎‎

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5 book(s) with the same title

‎Collectif ; BERNARD, P.‎

Reference : 65275

(1649)

‎[ Recueil de 19 Mazarinades : ] Dialogue entre le Roy Louis XI et Louys XII sur leur differente façon de regner à sçavoir lequel est meilleur ou de les Gouverner par amour, ou par force & puissance absolüe [ Suivi de : ] Le Confiteor du Chancelier au temps de Pasques [ Suivi de : ] Le Prédicateur déguisé, s.l.n.d., 12 pp. [ Suivi de : ] Agréable Conférence de Deux Paisans de Saint Ouen et de Montmorency, sur les Affaires du Temps, A Paris, 1649, 8 pp. avec grande planche dépliante [Suivi de : ] Suitte de l'Agréable Conférence de Deux Païsans de Saint Ouen et de Montmorency, Par le mesme Autheur[ Suivi de : ] Troisiesme Partie de l'Agréable Conférence de Deux Païsans de Saint Ouen et de Montmorency. Ou la rencontre ou Dialogue de Piarot & de Ianin, fait par le mesme Autheur de la premiere Partie[ Suivi de : ] Suitte et Quatriesme Partie de l'Agréable Conférence de Piarot & de Ianin, Paisans de Saint Oüen & de Montmorency, sur les Affaires du Temps, par le mesme Autheur [ Suivi de : ] Cinquiesme Partie de l'Agréable Conférence de Deux Paisans de Saint Oüen & de Montmorency, sur les Affaires du Temps, par le mesme Autheur [ Suivi de : ] Conférence de Mazarin avec les Partisans, touchant sa Retaitte. Par le Sieur de la Besace [ Suivi de : ] La Conferance de Mazarin avec la Fortune apparue à son Eminence sous le Nom et le Visage de la Dona Isabella, Courtisane Italienne [ Suivi de : ] L'Oyseau de Rivière, ou le Tournoy naval. Dédié aux Mariniers [ Suivi de : ] Déclaration du Roy, pour faire cesser les Mouvemens, & restablir le repos & la tranquillité en son Royaume. Verifiée en Parlement le premier Avril mil six cens quarente-neuf [ Suivi de : ] Le Dialogue de S. Germain en Laye en forme de Tragedie par lequel on Remarquera la fidelité des Parisiens au Roy. Dedié à Monseigneur le Duc de Beaufort par le S.D.B.P.C.D.S.M. Première Partie [ Suivi de : ] La Robbe Sanglante de Jules Mazarin, Avec la verité reconnüe ou le veritable recit de toutes les fourbes & impostures[ Suivi de : ] L'Equipage nécessaire pour aller à la Chasse aux Larrons de ce Royaume [ Suivi de : ] Discours d'un Philosophe mécontent envoyé à Madame La Fortune, sur le Malheur des Scavans de ce Siècle [ Suivi de : ] Le Prince vendu ou Contract de Vente de la personne du Prince libre & innocent Dom Edouard Infant de Portugal passé à Vienne le 25 jour de Juin 1642 [ etc... ] [ Suivi de : ] Harangue faite à Monsieur le Duc d'Orléans par Monsieur Nicolai Premier Président en la Chambre des Comptes, à Paris [ Suivi de : ] Séance du Roy Louis XIV en son Lict de Justice, en Parlement ou les vrayes Harangues de Messieurs le Chanceelier premier President, & Talon Advocat General‎

‎1 vol. grand in-8 reliure de l'époque plein veau marbré, dos à 5 nerfs dorés orné, triple filet doré d'encadrement en plats : [ Recueil de Mazarinades : ] [ Recueil de 19 Mazarinades : ] Dialogue entre le Roy Louis XI et Louys XII sur leur differente façon de regner à sçavoir lequel est meilleur ou de les Gouverner par amour, ou par force & puissance absolüe, 1649, 11 pp. [ annotation ms. : "Pièce singulière sur les evenements de 1771", Edition originale, Moreau, 1092 ] [ Suivi de : ] Le Confiteor du Chancelier au temps de Pasques, A Anvers, 1649, 8 pp. [ annotation ms. : "Pièce rare et singulière", EO, Moreau 751 : "Le Confiteor est attribué à M. de Bardonville. C'est de ce pamphlet que Saintot parle dans une lettre citée page 164 des "Mémoires" du Cardinal de Retz "] [ Suivi de : ] Le Prédicateur déguisé, s.l.n.d., 12 pp. [ annotation ms. : "Pièce rare", EO, Moreau 2838 ] [ Suivi de : ] Agréable Conférence de Deux Paisans de Saint Ouen et de Montmorency, sur les Affaires du Temps, A Paris, 1649, 8 pp. avec grande planche dépliante [ annotation ms. : "Pièce rare [ ... ] de l'estampe", EO, Moreau, 54 : "Cinq Parties de la "Conférence" avaient paru quand le Mascurat a été publié. Cependant, Naudé n'en loue que trois. C'est qu'en effet les deux autres sont beaucoup plus faibles [...]" On trouve ici les 5 pièces parues en 1649, trois autres parurent en 1651 et 1652. Cet ensemble connut un grand succès. Surtout notre exemplaire est bien complet de la rare gravure évoquée par Moreau : "La gravure s'est emparée de ce sujet si populaire. Il existe une caricature contemporaine du pamphlet qui représente Piarrot et Janin, le premier en paysan et le second en soldat. Elle porte pour titre : "Les deux paysans de Saint-Ouen et de Montmorency dans leur agréable Conférence touchant la guerre de Paris". Au-dessous de Piarrot et Janin on lit 2 quatrains, et "dans le fond on voit les députés allant à Saint-Germain sur un âne ; Guillot en avant, Piarrot au milieu et le fieu Jaquet battu par le procureur ; la grand'Margo à gauche et Robar à droite. Cette caricature, petit in-folio, est de P. Bertrand ] [Suivi de : ] Suitte de l'Agréable Conférence de Deux Païsans de Saint Ouen et de Montmorency, Par le mesme Autheur, A Paris, 1649, 8 pp. [ Suivi de : ] Troisiesme Partie de l'Agréable Conférence de Deux Païsans de Saint Ouen et de Montmorency. Ou la rencontre ou Dialogue de Piarot & de Ianin, fait par le mesme Autheur de la premiere Partie, A Paris, 1649, 8 pp. [ Suivi de : ] Suitte et Quatriesme Partie de l'Agréable Conférence de Piarot & de Ianin, Paisans de Saint Oüen & de Montmorency, sur les Affaires du Temps, par le mesme Autheur, A Paris, 1649, 8 pp. [ Suivi de : ] Cinquiesme Partie de l'Agréable Conférence de Deux Paisans de Saint Oüen & de Montmorency, sur les Affaires du Temps, par le mesme Autheur, A Paris, 1649, 11 pp. [ Suivi de : ] Conférence de Mazarin avec les Partisans, touchant sa Retaitte. Par le Sieur de la Besace, Chez Nicolas de La Vigne, Paris, 1649, 16 pp. [ Annotation ms. : "Pièce singulière", EO, Moreau, 739 : "On lit, au verso du titre, deux épigrammes assez mauvaises des sieurs de la Pointe et de la Valise, chevaliers de la Treille. Il ne faut pas négliger cette pièce, quoiqu'elle ne soit pas très rare" ] [ Suivi de : ] La Conferance de Mazarin avec la Fortune apparue à son Eminence sous le Nom et le Visage de la Dona Isabella, Courtisane Italienne, Chez Pierre Sevestre, Paris, 1649, 16 pp. [ Annotation ms. : "Rare", EO, Moreau, 738 : "Après la mort du roi d'Angleterre" ] [ Suivi de : ] L'Oyseau de Rivière, ou le Tournoy naval. Dédié aux Mariniers, Chez Pierre Variquet, Paris, 1649, 40 pp. [ dernière page paginée 23 ] [ Annotation ms. : "Pièce peu commune. Cette pièce est relative à nos spectacles de larapée. Et peut passer pour une comédie y ayant des acteurs", EO, Moreau, 2587 ] [ Suivi de : ] Déclaration du Roy, pour faire cesser les Mouvemens, & restablir le repos & la tranquillité en son Royaume. Verifiée en Parlement le premier Avril mil six cens quarente-neuf, Par les Imprimeurs & Libraires ordinaires du Roy, A Paris, 1649, 14 pp. et 1 f. n. ch. [ Annotation ms. : "Pièce relative", EO, Moreau, 944 ] [ Suivi de : ] Le Dialogue de S. Germain en Laye en forme de Tragedie par lequel on Remarquera la fidelité des Parisiens au Roy. Dedié à Monseigneur le Duc de Beaufort par le S.D.B.P.C.D.S.M. Première Partie, Chez Louis Sevestre, A Paris, 1649, 11 pp. [ Annotation ms. : "Rare", EO, Moreau, 1084 ] [ Suivi de : ] La Robbe Sanglante de Jules Mazarin, Avec la verité reconnüe ou le veritable recit de toutes les fourbes & impostures, s.n., pp. 61-68 [ cf Moreau, 3554 ] [ Suivi de : ] L'Equipage nécessaire pour aller à la Chasse aux Larrons de ce Royaume, Chez Nicolas de La Vigne, à Paris, 1649, 8 pp. [ avec erreurs de pagination, EO, Moreau 1271 : "Cette pièce n'est pas sans mérite" ] [ Suivi de : ] Discours d'un Philosophe mécontent envoyé à Madame La Fortune, sur le Malheur des Scavans de ce Siècle, s.n., 1649, 7 pp. [ par un "Philosophe mécontent", EO, Moreau, 1110 : "Les seuls rois qui aient favorisé les savants sont Chilpéric Ier, Charlemagne, Philippe le Bel, Charles V, Charles VIII, François Ier, Charles IX et Henry III" ] [ Suivi de : ] Le Prince vendu ou Contract de Vente de la personne du Prince libre & innocent Dom Edouard Infant de Portugal passé à Vienne le 25 jour de Juin 1642 [ etc... ] Traduit de l'espagnol, Chez Jean Pasle, à Paris, 1643, 41 pp. avec portrait en frontispice, au verso du faux-titre [ Suivi de : ] Harangue faite à Monsieur le Duc d'Orléans par Monsieur Nicolai Premier Président en la Chambre des Comptes, à Paris, 1649, 7 pp. [ Annotation ms. : "Note 1771 Mr Perraut acocat général de la Chambre et Cour des Comptes s'est servi des termes [ ... ] EO, Moreau, 1576 ] [ Suivi de : ] Séance du Roy Louis XIV en son Lict de Justice, en Parlement ou les vrayes Harangues de Messieurs le Chanceelier premier President, & Talon Advocat General, Chez Gervais Clousier, Paris, 1649, 8 pp. [ Annotation ms. : "Pièce singulière. M. Séguier a fait en 1771 usage de ces pièces", EO, Moreau, 3600 : "Peu commun" ] ‎


‎Beau recueil de mazarinades, remarquable notamment pour la présence de la très rare gravure illustrant "l'Agréable Conférence de Deux Paisans de Saint Ouen et de Montmorency". Une main anonyme a enrichi à la fin du XVIIIe siècle les feuillets de titre d'annotations intéressantes, et fait souvent référence aux événements de l'année 1771, faisant écho aux événements de la Fronde. Bon exemplaire (accroc habituel sans manque à la planche dépliante, petit frott. à la reliure, bel exemplaire par ailleurs). ‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎COLLECTIF‎

Reference : R300063558

(1992)

‎ENTRE DEUX MERS - LADAUX 15 MARS 1992 - HAUT BENAUGE DEPUIS 1925.‎

‎NON PRECISE. 1992. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 127 pages - reliure à spirale - quelques illustrations, plans et cartes en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine‎


‎"Invitation à la journée Entre-Deux-Mers de Ladaux,le 15 mars 1992 :. Lettre du Syndicat Viticole du Haut-Benauge adressée à tousles viticulteurs de 1'aire d1 appellation, ainsi qu'à des personnalités-:. Annonce de Jean Carrier sur les ondes de Radio Bordeaux-Gironde :~ Articles du journal Sud-Ouest (édition 21 B) annonçant lajournée Entre-Deux-Mers de Ladaux :. Dégustation de vins à Sauveterre-de-Guyenne :. Statistiques de l'A.O.C. Entre-Deux-Mers : Guy Claisse a présenté son livre sur 1'AOC Entre-Deux-MersàLa Réole, le 11 avril 1992 :Dégustation de vins à Cazaugitat:""De la presse au pressoir"", article de Guy Claisse dansAmateur de Bordeaux ( 1989 ): Programme donnant la liste des intervenants à Ladaux, le15 mars 1992 : Discours de Guy Ferran, président du Syndicat Viticole duHaut-Benauge : La région du Haut-Benauge :Le logo du Haut-Benauge :""A.O.C. Entre-Deux-Mers"" par Gilles Dupuch, président duSyndicat Viticole de 1'Entre-Deux-Mers : Dossier de presse de l'A.O.C. Entre-Deux-Mers :.Décret du 31 juillet 1937 définissant l'appellation d'originecontrôlée ""Entre-Deux-Mers"" :.Le marché des vins de Bordeaux (statistiques du C.I.V.B.,campagne 89-90) :. Présentation du livre sur l'A.O.C. Entre-Deux-Mers par l'au-- teur, Guy Claisse (journaliste et viticulteur à Cazaugitat) Quelques extraits de ce livre :. ""La viticulture de 1'Entre-Deux-Mers à la fin du XXe siècle"" par Philippe Roudié, professeur de géographie à l'Universitéde Bordeaux III :.Viticulture en Gironde / Recensement Agricole 1988 : ""Entre-Deux-Mers, terre d'Oc"" par Patrick Lavaud, directeurdu Centre Socio-Culturel de Langon ETC. Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine"‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR49.50 (€49.50 )

‎Collectif‎

Reference : gu566

‎Pièces de théâtre, volume 7 : Le deuil anglais - Les deux anglais - Les deux aveugles de Tolède - Les deux Edmon - Conaxa, ou les gendres dupés - Les deux gendres - Les deux Philibert‎

‎Collectif Relié In-8 (12x20 cm), relié demi-basane, titre et tomaison dorés au dos lisse, tranches mouchetés, contient : 'Le deuil anglais' de Rochon (1757) - 'Les deux anglais' de Merville (1817) - 'Les deux aveugles de Tolède' de Marsollier (1806) - 'Les deux Edmon' de Baré, Radet et Desfontaines (1819) - 'Conaxa, ou les gendres dupés' (1812) - 'Les deux gendres' de Etienne (1815) - 'Les deux Philibert' de Picard (1816) ; notes à l'encre en page de garde, coiffes et coins frottés, frottements au dos, quelques rousseurs à l'intérieur, assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎


Abraxas-Libris - Bécherel
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Phone number : 33 02 99 66 78 68

EUR175.00 (€175.00 )

‎[vente Moutard Brouilhet, etc...] - ‎ ‎DUCIS ; VOLTAIRE ; MERCIER ; CHENIER, Marie-Joseph ; BOUILLY ; COUSIN-JACQUES ; MONVEL ; ANSEAUME ; ROCHON DE CHABANNES ; VADE‎

Reference : 59107

(1793)

‎[ Recueil de 19 pièces de Théâtre ] Othello, ou Le More de Venise, Tragédie par Ducis, Représentée, pour la première fois à Paris, sur le Théâtre de la République [Suivi de : ] Zayre, Tragédie en Cinq Actes et en Vers de Voltaire [Suivi de : ] Le Cid, Tragédie en cinq Actes et en vers par Pierre Corneille [ Suivi de : ] L'Habitant de la Guadeloupe, Comédie en Trois Actes, par M. Mercier [ Suivi de : ] Hirza, Tragédie de Sauvigny [ Suivi de : ] Jenneval ou la Barnevelt François, Drame en cinq actes et en prose par M. Mercier [ Suivi de : ] Sémiramis. Tragédie par Mr. de Voltaire, Représentée pour la première fois par les Comédiens ordinaires du Roy, le 16 Juillet 1749 [ Suivi de : ] Inès de Castro, Comédie en Cinq Actes et en vers, par M. Houdart de Lamotthe, [ Suivi de : ] Caïus Gracchus, Tragédie en trois Actes, par Marie-Joseph Chénier, Député de la Convention Nationale, Représentée pour la première fois à Paris sur le Théâtre de la République, le 9 février 1792, l'an premier de la République Française [ Suivi de : ] Le Calife de Badgad, Opéra en un acte, Représenté sur le Théâtre Favart, le 29 fructidor an VIII, Paroles de S. Just, musique de Boïeldieu [ Suivi de : ] Une Folie, Comédie en Deux actes, mêlée de Chants, Paroles de J. N. Bouilly, Musique de Méhul, Représentée pour la première fois sur le Théâtre de l'Opéra-Comique National le 15 Germinal An 10 [ Suivi de : ] La petite Nannette, Opéra-Comique en deux Actes, Représenté pour la première fois à Paris, au Théâtre Feydeau, le 19 Frimaire an Cinquième (Vendredi 9 décembre 1796 vieux-style), Paroles et musique du Cousin-Jacques, dédié par la reconnaissance à mon ami Gaveaux, [ Suivi de : ] Les Visitandines, Comédie en deux actes et en prose, mêlée d'Ariettes, Représentée sur le Théâtre de la rue Feydeau, le 7 août 1792 [ Suivi de : ] Blaise et Babet, ou La suite des Trois Fermiers, Comédie en deux Actes, mêlée d'Ariettes, par M. Monvel, [ Suivi de : ] Le Menteur, Comédie en cinq Actes et en Vers du Grand Corneille [ Suivi de : ] L'Epoux par Supercherie, Comédie en deux actes et en vers, De Boissy [ Suivi de : ] Le Tableau parlant, Comédie-Parade en un acte et en vers mêlée d'Ariettes par M. Anseaume, la musique de M. Grétry [ Suivi de : ] L'Amour Français, Comédie en un acte et en vers par M. Rochon de Chabannes [ Suivi de : ] Les Racoleurs, Opéra Comique en un acte par M. Vadé‎

‎1 vol. fort in-8 reliure début XIXe pleine basane marron, dos à 5 nerfs, Contient : Othello, ou Le More de Venise, Tragédie par Ducis, Représentée, pour la première fois à Paris, sur le Théâtre de la République, An Deuxième de la République, 1 f., 60 pp. - Zayre, Tragédie en Cinq Actes et en Vers de Voltaire, Nouvelle édition conforme à la Représentation, Chez Devers, A Toulouse, An VIII, 48 pp. - Le Cid, Tragédie en cinq Actes et en vers par Pierre Corneille, Nouvelle édition, Chez Fages, Meilhac, Toulouse, 1802 An XI, 56 pp. - Cinna, ou la Clémence d'Auguste, Tragédie par Mr. P. Corneille, Chez la veuve Duchesne, Paris, 1776, 58 pp. - L'Habitant de la Guadeloupe, Comédie en Trois Actes, par M. Mercier, Nouvelle édition, Chez J. B. Broulhiet, Toulouse, 1787, 64 pp. - Hirza, Tragédie de Sauvigny, Chez J. B. Broulhiet, Toulouse, 1788, 40 pp. - Jenneval ou la Barnevelt François, Drame en cinq actes et en prose par M. Mercier, Nouvelle édition, Chez J. B. Broulhiet, Toulouse, 1785, 62 pp. - Sémiramis. Tragédie par Mr. de Voltaire, Représentée pour la première fois par les Comédiens ordinaires du Roy, le 16 Juillet 1749, Chez P. G. LeMercier, et chez Michel, Lambert, Libraire, Paris, 1749, 1 f., 56 pp. et 1 f. n. ch. - Inès de Castro, Comédie en Cinq Actes et en vers, par M. Houdart de Lamotthe, Nouvelle édition, Chez J. B. Broulhiet, Toulouse, 1786, 40 pp. - Caïus Gracchus, Tragédie en trois Actes, par Marie-Joseph Chénier, Député de la Convention Nationale, Représentée pour la première fois à Paris sur le Théâtre de la République, le 9 février 1792, l'an premier de la République Française, Chez Moutard, Paris, 1793, 32 pp. - Le Calife de Badgad, Opéra en un acte, Représenté sur le Théâtre Favart, le 29 fructidor an VIII, Paroles de S. Just, musique de Boïeldieu, Chez Vente, [ Paris ], An IX, 37 pp. - Une Folie, Comédie en Deux actes, mêlée de Chants, Paroles de J. N. Bouilly, Musique de Méhul, Représentée pour la première fois sur le Théâtre de l'Opéra-Comique National le 15 Germinal An 10, Chez Huet, Ravinet, Charon, Paris, An 10, 86 pp. (petit mq.) - La petite Nannette, Opéra-Comique en deux Actes, Représenté pour la première fois à Paris, au Théâtre Feydeau, le 19 Frimaire an Cinquième (Vendredi 9 décembre 1796 vieux-style), Paroles et musique du Cousin-Jacques, dédié par la reconnaissance à mon ami Gaveaux, Chez Moutardier, Paris, An V, 1796, 67 pp. - Les Visitandines, Comédie en deux actes et en prose, mêlée d'Ariettes, Représentée sur le Théâtre de la rue Feydeau, le 7 août 1792, Chez Vente, Paris, 1793, 32 pp. - Blaise et Babet, ou La suite des Trois Fermiers, Comédie en deux Actes, mêlée d'Ariettes, par M. Monvel, Chez Fages, Meilhac et Comp., Toulouse, 1801, 40 pp. - Le Menteur, Comédie en cinq Actes et en Vers du Grand Corneille, Chez J. B. Brouilhet, Toulouse, 1789, 60 pp. - L'Epoux par Supercherie, Comédie en deux actes et en vers, De Boissy, Chez J. B. Brouilhet, Toulouse, 1785, 36 pp. - Le Tableau parlant, Comédie-Parade en un acte et en vers mêlée d'Ariettes par M. Anseaume, la musique de M. Grétry, Chez Didot, 1787, 36 pp. - L'Amour Français, Comédie en un acte et en vers par M. Rochon de Chabannes, Chez J. B. Brouilhet, Toulouse, 1788, 20 pp. - les Racoleurs, Opéra Comique en un acte par M. Vadé, Chez J. B. Brouilhet, Toulouse, 1787, 36 pp.‎


‎Intéressant recueil réunissant 19 pièces de théâtres, la plupart imprimées peu avant, pendant ou peu après la Révolution Française. Etat satisfaisant (2 ff. débrochés dans Sémiramis, accroc sans mq. avec restauration et petit mq. dans "Une folie", travaux de vers affectant un peu le texte dans les 3 derniers titres).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR280.00 (€280.00 )

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


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