‎SAYOUS (Edouard).‎
‎Les Deux Révolutions d'Angleterre (1603-1689) et la nation anglaise au XVIIe siècle.‎

‎ P., Ancienne Maison Quantin, Librairies-Imprimeries réunies, May & Motteroz, s.d. (1891), gr. in-8°, 256 pp, 71 gravures et portraits dans le texte et à pleine page, reliure demi-maroquin acajou, dos muet, couv. conservées, bon état‎

Reference : 125525

‎Le livre très vivant d'Edmond Sayous restitue le XVIIe siècle anglais dans toute sa richesse fondatrice. Il met l'accent sur les questions et les doctrines religieuses et politiques, mais aussi sur l'essor scientifique, les mathématiques, la physique, la pensée expérimentale. — "M. Sayous a su mêler, dans une très heureuse proportion, le récit des événements et la peinture de la société. Il l'a divisé en quatre livres : le premier est consacré à un tableau de l'Angleterre de 1603 à 1640 au point de vue du mouvement religieux, scientifique et politique. Le livre II raconte la révolution de 1640 à 1660. Le livre III nous décrit l'Angleterre de la Restauration : le premier chapitre traite de la religion, de la littérature et de la politique de 1660 à 1669, le second des sciences, le troisième des crises et des partis de 1670 à 1675. Le dernier livre raconte la révolution de 1688. On remarquera la place considérable faite par M. Sayous aux sciences dans son volume : deux chapitres sur onze. Cela seul suffit à montrer avec quelle netteté il a saisi les trois caractères essentiels de l'histoire d'Angleterre au XVIIe siècle : scission de la nation entre deux Églises : anglicane et puritaine; fondation d'un régime parlementaire qui sera une monarchie républicaine, progrès scientifique qui donnera à l'Angleterre une part importante dans le mouvement intellectuel du XVIIIe siècle. On est étonné de voir tout ce que M. Sayous a su faire tenir dans les 250 pages de son ouvrage. Il a su dire tout ce qui est essentiel, et le dire d'une manière intéressante, parce que les faits sont toujours soutenus et animés par des idées. Les illustrations du volume sont bien choisies et généralement bien exécutées." (G. Monod, Revue Historique, 1892) ‎