‎BALSAN (François).‎
‎A travers l'Arabie inconnue. Des villes mortes du Royaume de Saba aux palais des seigneurs des sables.‎

‎ Amiot-Dumont, 1954, in-8°, 190 pp, 16 pl. de photos hors texte, 2 cartes, broché, jaquette illustrée, bon état‎

Reference : 123705

‎"Nos lecteurs ont eu à plusieurs reprises l'occasion d'apprécier le talent de conteur de M. François Balsan, président de la Société des Explorateurs français. Celui-ci, après avoir traversé les déserts du Kalahari, s'est récemment aventuré au royaume de Balkis, de la reine de Saba qu'aima Salomon et au pays des rois mages. De ce voyage dans le sud de l'Arabie, dans sa partie la plus farouchement défendue contre la curiosité des Européens – celle qui est située entre le Yemen et le Hadramout, – il rapporte des pages qui font honneur à l'exploration française. Sur Beihan, sur le temple de Vénus de Tumna, sur la cité de Yeshboun, sur les nomades berbères, les Balkhazmis et les hétaïres de Mudia, on trouvera, dans cet entraînant ouvrage, des détails que l'on chercherait en vain ailleurs. Chez M. François Balsan l'art de conter va de pair avec l'art d'explorer." (Revue des Deux Mondes, 1954) — "François Balsan, homme d'affaires, est aussi entre temps un grand voyageur. Le récit qu'il a rédigé relate l'expédition qu'il fit au Beihan en 1953. Fr. Balsan n'est pas archéologue mais les spécialistes ont souvent beaucoup à apprendre de ces relations, sans prétentions, qui jalonnent des itinéraires et, en en soulignant les difficultés, facilitent considérablement les tentatives ultérieures. Les expériences, heureuses ou malheureuses, des uns doivent servir à d'autres. Encore faut-il qu'ils les connaissent. Balsan a pu visiter Timna avec sa femme, qui dut être, peu après, évacuée sur Aden, frappée par une insolation. Il en a rapporté une belle table de pierre, à rigole, ornementée d'un bucrâne, qu'à son retour en France, il a généreusement offert au Louvre. Dans la pensée de l'explorateur, ce premier voyage n'était qu'une reconnaissance en vue d'établir une base de départ pour une pénétration profonde, sinon la traversée de la zone désertique du Rub 'al-Khali." (André Parrot, Syria, 1955) ‎