P., Victor-Havard, 1891, in-12, 285 pp, un portrait de l'impératrice sous serpente en frontispice, reliure demi-percaline carmin, dos lisse avec fleuron et double filet doré en queue, pièce de titre basane noire, bon état (Le Secret d'un Empire), ex-libris Jean-Claude Lachnitt
Reference : 123231
M. Pierre de Lano a eu communication des papiers personnels d'une famille dont le chef a joué, sous le second empire, un rôle des plus importants, et il en a déjà tiré trois volumes. L'histoire politique trouvera cependant peu de choses vraiment nouvelles dans ses livres. En revanche, les anecdotes y abondent. Toutes ne sont pas également intéressantes, mais il y en a dans le nombre beaucoup de curieuses. Elles sont d'ailleurs contées avec rapidité, non sans agrément, et leur lecture n'en laisse pas moins du monde du second empire une impression amusante et, somme toute, assez juste à certains égards. (L. Farges, Revue Historique)
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Bruxelles, Club international du Livre, s.d. (1956), in-8°, 380 pp, 6 gravures et portraits, reliure simili-cuir rouge de l'éditeur avec un profil blanc de l'impératrice au 1er plat, étui cartonné, bon état. Tirage à 3000 ex., tous numérotés
"Ce n’est pas seulement à un portrait de l’impératrice Eugénie que s’est attaché M. Jules Bertaut, mais à un vivant tableau de la société et de la politique du Second Empire. On a cent fois conté (et le cent unième récit dû à M. Bertaut, qui ne s’y attarde pas, est l’un des plus prestes) l’amitié de Mérimée pour les Montijo, son affection paternelle pour les deux sœurs qu’il connut enfants. Et n’est-ce pas son ami Beyle qui passionna Eugénie pour l’épopée impériale ? La comtesse de Montijo avait fui à Paris la peste qui ravageait Madrid. Mérimée fit son introducteur dans la bonne société... Douze ans plus tard le prince-président, qui avait au moins de l’aigle le regard s’il s’agissait de découvrir quelque belle proie nouvelle dans une foule de jolies femmes, distinguait Eugénie chez la princesse Mathilde et se la faisait aussitôt présenter. Eugénie de Montijo s’était juré que pour elle ce serait « tout ou rien » : elle voulait bien être impératrice – et même elle le voulait, – elle n’accepterait jamais d’être une La Vallière. Il fallait de la fermeté d’âme et une tête froide pour se tenir parole et tout risquer dans un jeu qui n’avait certes rien de frivole. Ayant gagné « tout », c’est-à-dire la couronne, elle parut d’abord ne souhaiter régner que sur le « monde », au sens le plus parisien. Il fallut le voyage en Angleterre pour que ses dispositions changeassent sous l’influence de la reine Victoria, qui, s’étant prise d’amitié pour elle, lui conseilla de ne point rester indifférente à la politique, de s’initier, puis de prendre part aux affaires. L’Italie semble être la première occasion importante qui lui soit donnée d’influer sur la politique extérieure française. Par tradition et par religion elle est opposée à cette libération de l’Italie, où elle voit d’abord une menace contre le pape. Les complots carbonari, qui troublent Napoléon III, ne font, elle, que l’exaspérer et l’enfoncer dans son opinion. « Libérateur de peuples, a-t-elle dit, c’est un métier de sot. » Au fond, note M. Bertaut, « elle est de cœur avec l’Autriche, et elle le sera toujours, de même que Napoléon demeurera le carbonaro qu’il fut jadis ». Or Cavour, qui ne se déplait pas aux intrigues de la comédie à l’italienne, a imaginé de contrebalancer cette influence conjugale par une autre influence féminine (car l’infidélité de Napoléon III est déjà notoire), et il remet ses instructions – « Réussissez par tous les moyens qu’il vous plaira, mais réussissez ! » – à un étrange ambassadeur : la comtesse de Castiglione. La « plus belle femme de l’Europe » auprès de l’homme plus qu’inflammable qu’était Napoléon III devait infailliblement « réussir ». Tout au moins à ce faire un souvenir d’ambition et d’amour assez vif pour que sa dernière volonté fût qu’on l’ensevelit dans « la chemise de nuit de Compiègne ». Pour le reste il semble bien qu’elle se faisait des illusions quand elle déclarait : « J’ai fait l’Italie et sauvé la papauté. » Mais enfin le résultat était là, même si elle y avait été directement pour peu de chose. Et l’aventure permet à M. Jules Bertaut d’ajouter un très joli chapitre de « galanterie diplomatique » ceux qu’il nous a récemment donnés et dont j’ai loué ici même l’agrément. Cette campagne d’Italie, désapprouvée par l’impératrice et rendue encore plus haïssable à ses yeux par son prélude galant, va néanmoins avoir pour elle une importance capitale en donnant une consécration officielle à son rôle et à son ambition politiques : investie de la régence pendant l’absence de Napoléon III, elle s’acquittera de ses fonctions avec application, sérieux, assiduité, presque avec passion. Dès lors l’impératrice pèsera de plus en plus sur la conduite de la politique étrangère. Que ce poids ait été néfaste, sans doute ; surtout dans l’affaire mexicaine, où son influence fut malheureusement déterminante. En revanche, son instinct, sinon sa clairvoyance, n’avait-il pas raison qui lui fit presser Napoléon III, au lendemain de Sadowa, de mobiliser sur le Rhin ? Il faut en tout cas saluer le courage et la fermeté que l’impératrice montra dans le désastre ; une manière de violence presque sauvage, vraiment héroïque (elle s’évanouit de douleur et de colère en apprenant que Napoléon avait capitulé au lieu de se faire tuer), qui n’étonne pas trop dans une âme espagnole ; mais aussi, plus inattendue, une hardiesse politique qui fit dire à Augustin Filon : « Votre Majesté agit révolutionnairement. » Trochu, peu suspect de complaisance pour elle, s’écriait : « Cette dame est une Romaine. »..." (Yves Florenne, le Monde Diplomatique, juin 1956)
Reference : alb580d62da0ee9c4c2
Loliee Frederic. La vie dune Imperatrice. Eugenie de Montijo. In English (ask us if in doubt)/Loliee Frederic. La vie dune Imperatrice. Eugenie de Montijo. Dapres des memoires de cour inedits. Paris. Librairie Felix Juven. 1907. 426 p. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUalb580d62da0ee9c4c2
État : Très bon état - Année : 1986 - Format : in 8° - Pages : 424pp - Editeur : Librairie Académique Perrin - Lieu d'édition : Paris - Type : Cartonnage toile éditeur, rhodoïd - Collection : Présence de l'Histoire - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/claude-dufresne/2955-l-imperatrice-eugenie-ou-le-roman-d-une-ambitieuse?lrb
La longue vie et la destinée tragique d'Eugénie de Montijo, Impératrice des Français, ambitieuse et généreuse, femme passionnée et attachée aux plaisirs de la vie, épouse d'un mari malade sur lequel elle exerce une influence grandissante. Toute la seconde moitiée du XIXe siècle se déroule sous nos yeux: grandeur et décadence; bonheur et malheur des Français.
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Fayard, 1990, gr. in-8°, 420 pp, généalogie, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
D'une existence longue et contrastée – elle naquit dans l'Espagne post-napoléonienne et disparut au lendemain de la Grande Guerre –, on ne retient souvent que les années au cours desquelles Eugénie, comtesse de Teba (dite de Montijo), fut impératrice des Français (1853-1870). Or son destin, tantôt éblouissant, tantôt douloureux, exemplaire à plus d'un titre de ce que fut le XIXe siècle, instable et déchiré, appelle aujourd'hui encore de grandes interrogations. Qui était-elle, cette héritière d'une famille de l'aristocratie espagnole honorable mais désargentée ? Une jeune fille indépendante et fière, une ambitieuse et même une intrigante jouant, avec un zeste de cynisme, de sa beauté et de son élégance ; une femme généreuse et malheureuse. Devenue souveraine parce qu'elle avait rendu Napoléon III fou de désir, elle sut, en dépit d'un caractère capricieux et d'une culture médiocre, donner au trône et à la Cour un lustre et un rayonnement exceptionnels. Proche de toutes les têtes couronnées attirées dans un Paris rénové, elle rassembla aussi autour d'elle bon nombre des meilleurs esprits du temps. Hélas, le sens politique lui faisait défaut : ses tentatives pour contrecarrer certaines décisions libérales de son époux, ses interventions en faveur de l'expédition au Mexique et sa régence pendant la guerre de 1870 furent catastrophiques. Après Sedan, le second versant de sa vie fut un interminable et douloureux chemin de croix. Veuve dès 1873, l'impératrice déchue perdit quelques années plus tard son fils unique en qui elle avait mis toutes ses espérances. Alors, elle consuma ses jours dans une grande solitude affective, courant les mers et les continents pour apaiser sa douleur, aspirant au dépouillement tout en gardant le souci de son rang. Néanmoins, elle ne cessa de s'intéresser à toutes les découvertes et inventions et ouvrit généreusement sa demeure en Angleterre aux blessés de la Grande Guerre, apportant ainsi sa contribution à la “revanche”. Elle mourut à Madrid qu'elle avait voulu revoir. Elle avait plus de quatre-vingt-quatorze ans...
Au bureau du journal. 11 juin 1864. In-Folio. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages environ illustrées de nombreuses gravures en noir et blanc - Paginées de 370 à 384. . . . Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon
SOMMAIRE : Revue politique de la semaine. — Courrier de Paris. — Expédition dans l’intérieur du Mexique. — Lancement du paquebot l'Impératrice-Eugénie, de la Compagnie générale transatlantique. — Un drame en mer (suite).— La semaine des processions, à Marseille. — Occupation des îles Chinchas par les Espagnols. — Salon de 1864 (2* article). — Tableaux reproduits par l’Illustration. — Les colonies françaises (Tahiti) 3* article. — Courses du bois de Boulopne. — La Régence de Tunis.Gravures : Palais de Mnstapha, où est mort le maréchal Péhssier. Départ du corps dans la nuit du 23 mai. — Expédition dans l'intérieur du Mexique (4 gravures). — Lancement du paquebot VImpératrice-Eugénie, à Saint-Nazaire. — Fête de la Consécration du sanctuaire de Notre-Dame de la Garde, à Marseille. — Occupation des îles Chinchas par les troupes espagnoles. — Salon de 1864 : L’Empereur à Solfe-rjno. — Les colonies franc uses (3 gravures). — Carte de la Régence de Tunis. — Le Washington, paquebot de la Compagnie transatlantique, dans le bassin de 1 Eure, au Havre. — Rébus. Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon