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LUCAS-DUBRETON (J.).
Rachel.
Tallandier, 1936, in-12, 222 pp, un portrait en frontispice, broché, couv. illustrée, état correct
Reference : 12207
La reine du théatre. — "M. Lucas-Dubreton nous conte avec cette conscience et ce sérieux qui lui sont habituels la vie de Rachel." (Georges Girard, Le Figaro, 13 juin 1936) — "Il a paru, coup sur coup deux livres bien intéressants pour ceux que le théâtre attire encore, l'un de M. Binet-Valmer, sur Sarah Bernhart (chez Plon), l'autre de M. J. Lucas-Dubreton, sur Rachel (chez Tallandier). Même pour les gens de ma génération, qui ont tellement suivi et applaudi la première, ou pour les amateurs de littérature dramatique, qui n'ignorent rien du rôle énorme joué au XIXe siècle (de 1838 à 1858) par Rachel, ces deux ouvrages contiennent une importante révélation : c'est que, essentiellement, ces deux actrices fameuses furent avant tout d'illustres gourgandines... M. J. Lucas-Dubreton, auquel nous devons tant de livres éblouissants sur l'époque de la Restauration et de la Monarchie de Juillet, s'est attaché à étudier de très près, moins la carrière dramatique de Rachel que la vie privée, si lamentable, de cette pauvre fille. Il nous donne une idée du dévergondage – il n'y a pas d'autre mot – qui, à trente-sept ans, devait menait la malheureuse au tombeau..." (Armand Praviel, L'Express du Midi, 1er septembre 1936)
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5 book(s) with the same title
Portrait photographique de Elisa Rachel Félix dite Mademoiselle Rachel
Mayer & Pierson, Paris 1860 (S.d), (6x9,5cm), autre.
Portrait photographique sur papier albuminé en pied de l'actrice, en tenue de tragédienne (Phèdre ou Horace), de Elisa Félix Rachel, dite Rachel ou Mademoiselle Rachel. Une photographie type Carte de visite, à l'albumine, montée sur feuille cartonnée blanche. En pied : Mayer & Pierson. Au dos, vignette aux armes de l'empereur Napoléon III, Mayer & Pierson, photographes de l'empereur, Boulevart des capucines, Paris. Très bel état et superbe tirage. Rachel fut la première véritable "Star" issue du monde des spectacles. Partie de rien, issue d'une famille pauvre, apprenant seulement à lire à 17 ans, chantant dans les rues, Rachel va dès ses premiers rôles électriser le public par son jeu nouveau. Dès lors elle révolutionne complètement l'interprétation de la tragédie classique et sera adulée par le public, la critique qui crie au génie, les écrivains et la noblesse du faubourg Saint-Germain dont elle sera l'égérie.Musset est l'un des premiers à reconnaître son talent : "C'est une créature toute d'instinct, ignorante, vraie princesse bohémienne, une pincée de cendre où il y a une étincelle sacrée". Rachel inspirera Marcel Proust pour le personnage d'actrice du même nom dans A la recherche du temps perdu, amante de Robert de Saint-Loup (la fameuse Rachel Quand-du-seigneur), cocotte qui deviendra la grande tragédienne La Berma. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Rachel et son temps
« Rachel et son temps. Catalogue de lettres autographes, de livres et de livres enrichis d’autographes, de portraits, etc, faisant partie de la collection d’un amateur rédigé par M. Jacques Arnna, expert pour les autographes et M. Pierre Briquet, expert pour les livres, dont la vente aura lieu hotel des Commissaires priseurs, rue Drouot, salle n°8 le 29 mars 1939 à 14 heures précises par le ministère de M° Henri Beaudouin, commissaire priseur assisté des experts J. Arnna, D.M. Janvier et P. Briquet. » Format 21,5 x 25,5 cm, 115 pages, 8 planches d’illustrations. La couverture est fatiguée : couleur passée, une déchirure réparée et des mouillures. L’intérieur est intact. Catalogue divisé en : Rachel et les siens, Rachel femme d’affaires, la carrière théâtrale, Rachel et la société mondaine, le monde artistique et les critiques, la vie sentimentale, Rachel et ses amis, documents divers sur Rachel pour 1ère partie (54 pages). La 2ème partie (41 pages) comprend autographes, livres et documents, la 3ème (18 pages) livres et autographes. Les parties 2 et 3, où l’on trouve beaucoup d’auteurs, d’artistes et de personnalités du 19ème siècle ne concernent pas Rachel. Nombreux commentaires explicatifs. Théâtre.
Phone number : 06 37 04 36 50
"Recueil de brochures sur Rachel; Les deux Phèdre : Mme Ristori et Mlle Rachel, lettre à M. Carini sur quelques hérésies téâtrales, par l'auteur du Monde dantesque et des Stations poétiques (Sébastien Rhéal, Paris, L. Dentu, 1858); La jeune Rachel et la vieille (comédie française) par Etienne-Léon de Lamothe-Langon (Paris, Auguste Le Gallois, 1838); Miscellanées par L.-T. Semet; Mademoiselle Rachel et l'avenir du théâtre français par Auguste Bolot (Paris, Rousseau, 1839)."
Paris, Divers Editeurs, 1838-1858. "10 x 18, xxiv-219-10-235 pages, culs-de-lampe, reliure dos cuir orné de 4 fleurons et filets dorés, état moyen (reliure usagée mais solide; rousseurs)."
Quelques coupures de presse et une illustration insérées.
Ophélie. Suivi de L'Arc-en-ciel de Rachel Baes. Couverture de Rachel Baes.
1 Broché, couverture illustrée rempliée d'édition. Quasi intégralement non coupé. 23,5 x 16 cm, 42-[6] p. Bruxelles-Paris, La Maison du poète, 1955. Edition originale
Édition originale, un des 8 exemplaires numérotés sur Ingres (second grand papier après 6 Japon) contenant un poème manuscrit de l'auteur, sur 1 feuillet libre 22 x 15 cm, écrit avec un jeu d'encres noire, bleue, verte et rose, signé. Cet exemplaire comporte également un envoi autographe signé et daté de l'auteur. Très bon état
Rachel en Amérique.
Publications de la Société d'Histoire du théâtre, 1957, gr. in-8°, 215 pp, 14 gravures et fac-similés sur 9 pl. hors texte, biblio, notes, index, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. On joint une photo d'époque de l'épingle de cravate offerte par Napoléon III à l'actrice Rachel, depuis offerte par Rachel à Jean Chéry
"La tournée de Rachel aux États-Unis en 1855 présente un intérêt exceptionnel. Grâce aux recherches approfondies de Mme Chevalley elle est très bien connue. Son arrivée à New York, le 22 août, fut saluée avec enthousiasme par la presse et notamment par Le Courrier des Etats-Unis. Ce qu'écrivait Trobriand le 3 septembre, jour où Rachel donna sa première répétition au Metropolitan Théâtre, n'est pas exagéré. « Il n'y a en ce moment à New York qu'une seule préoccupation : la première représentation de Mme Rachel, dans le rôle de Camille. En présence de ce grand événement littéraire, tout s'efface ; la muse moderne de la tragédie règne sans partage dans les esprits, avant même d'avoir mis le pied sur notre scène qui est son empire. Ce soir, tout ce que la ville renferme d'intelligences supérieures, d'esprits d'élite ; tout ce qui parmi nous représente le jugement littéraire, l'appréciation artistique, tout ce qu'anime la curiosité, tout ce qu'a élevé la fortune, va se presser en foule compacte dans l'enceinte du Théâtre métropolitain, trop étroit pour une si grande affluence... »." (Albert Krebs, Revue d'histoire moderne et contemporaine, 1971)
