‎NAMER (Gérard).‎
‎Mémoire et Société.‎

‎ Méridiens Klincksieck, 1987, in-8°, 242 pp, préface de Jean Duvignaud, broché, bon état‎

Reference : 121252
ISBN : 9782865631780


‎"Dans l'apparence, le livre de Gérard Namer, “Mémoire et Société”, offre une analyse serrée des textes d'Halbwachs portant sur la mémoire : Les cadres sociaux de la mémoire, La Mémoire chez tes musiciens (texte peu connu, redécouvert et mis en valeur), Topographie légendaire des Evangiles en Terre Sainte et, enfin, La Mémoire collective (ouvrage posthume et inachevé). Il présente aussi, dans la dernière partie, une application des thèses d'Halbwachs à des « terrains » : les juifs égyptiens, la déportation, la bibliothèque, le musée, les commémorations en 1944-1945. Il faut y regarder de plus près pour s'apercevoir que ce que Namer tente de construire à partir de l'oeuvre d'Halbwachs et de terrains d'enquête c'est l'ébauche, l'esquisse d'une théorie sociologique de la mémoire. (...) Dans cet essai de synthèse qu'est “Mémoire et Société”, Namer trace les étapes d'une pensée sociologique sur la mémoire. A notre avis, le grand apport de son livre est qu'il invite à ne plus partir, comme Halbwachs le faisait, des différences entre mémoire sociale (courants de pensée), mémoire collective (mémoire de groupe), mémoire culturelle (la mémoire chez les musiciens par exemple) et mémoire individuelle, mais de ce que lui Namer appelle des pratiques de mémoire. (...) Namer sociologue arrache le temps et la mémoire à l'oubli dans lequel les ont plongés l'évolutionnisme et l'empirisme, avec les notions d'évolution, de progrès, de changement social qui recouvrent tout sans jamais rien définir. C'est, en particulier, dans les « itinéraires sociaux de la mémoire » que, lorsqu'il se produit, le changement social peut apparaître." (Louis Moreau de Bellaing, L'Homme et la société, 1988) ‎

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‎Robert Pierre-Philippe‎

Reference : RO30348457

(2003)

ISBN : 2847020411

‎"Des Galères au Bagne (Collection ""Mémoire et Société"")"‎

‎CMD. 2003. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 108 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc, dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 944-Histoire de France varia‎


‎ Classification Dewey : 944-Histoire de France varia‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR14.90 (€14.90 )

‎LaValette (Antoine), sur - Lioncy (Jean) et Gouffre - Le Pelletier de Saint Fargeau et Maitre Le Gouvé - Rouhette et Target - Lherminier, Gillet, Maillard, Taboue, de la Monnoie, Babille, Thevenot d'Essaule - Me Laget-Bardelin - Dufranc - La Valette‎

Reference : 79330

(1761)

‎Mémoire à consulter et consultation pour Jean Lioncy contre le Corps et Société des P.P. Jésuites - Plaidoyer pour le Syndic des créanciers des sieurs Lioncy frères et Gouffre, négocians à Marseille contre le Général et la Société des Jésuites (2 volumes réunis ensemble dans une reliure homogène d'époque, avec tomaison au dos) suivi de divers mémoires et pièces jointes, Mémoire sur les demandes formées contre le Général et la Société des Jésuites au sujet des engagemens qu'elle a contracté par le Ministère du Père de la Valette - Second mémoire pour le sieur Cazotte et la demoiselle Fouque contre le Général et la Société des Jésuites - Mémoire à consulter et consultation pour les Jésuites de France - Mémoire pour les jésuites des provinces de Champagne, Guyenne, Toulouse et Lyon, opposans et défendeurs - Arrêt de la Cour du Parlement contre le Général et la Société des Jésuites (Procès de Lavalette, 1761)‎

‎Imprimerie de P. Alex Le Prieur à Paris, M.DCC.LXVI et Imprimerie d'Houry à Paris, M.DCC.LVI - J. Chardon à Paris Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1761 Book condition, Etat : Bon relié, plein veau d'époque, dos lisse orné de fleurons, pièce de titre bordeaux, et tomaison I et II In-12 2 vol. - 1154 pages‎


‎ 1ere édition "Contents, Chapitres : Volume 1. Mémoire à consulter et consultation pour Jean Lioncy contre le Corps et Société des P.P. Jésuites - Le Prieur, 1761. Texte principal, 531 pages, errata, i - Pièces envoyées d'Italie qui peuvent servir à l'instruction du Procès des Jésuites, 48 pages - Volume 2. - 2.1. Plaidoyer pour le Syndic des créanciers des sieurs Lioncy frères et Gouffre, négocians à Marseille contre le Général et la Société des Jésuites. Texte principal, par Le Pelletier de Saint Fargeau et Maitre Le Gouvé, 219 pages - Mémoire sur les demandes formées contre le Général et la Société des Jésuites au sujet des engagemens qu'elle a contracté par le Ministère du Père de la Valette, par MM. Rouhette et Targez, 96 pages - Second mémoire pour le sieur Cazotte et la demoiselle Fouque contre le Général et la Société des Jésuites, par Rouhette et Target, 112 pages - Mémoire à consulter et consultation pour les Jésuites de France, par Lherminier, Gillet, Maillard, Taboue, de la Monnoie, Babille, Thevenot d'Essaule, 77 pages - Mémoire pour les jésuites des provinces de Champagne, Guyenne, Toulouse et Lyon, opposans et défendeurs (Chez J. Chardon à Paris), par M. de Saint-Fargeau et Me Laget-Bardelin, 62 pages - Arrêt de la Cour du Parlement contre le Général et la Société des Jésuites, par Dufranc, 8 pages - Antoine Lavalette, né « Valete » le 26 octobre 1708 à Martrin (France) et décédé le 13 décembre 1767 à Toulouse, était un prêtre jésuite français, missionnaire en Martinique. Bien qu'il ait quitté la Compagnie de Jésus en 1762, Lavalette est à l'origine d'un scandale financier qui contribua beaucoup à jeter l'opprobre sur la Compagnie de Jésus et précipita son bannissement de France en 1763. - En 1751, les premières accusations de participations à des opérations commerciales furent lancées contre le jésuite français. Antoine Lavalette fut rappelé de Martinique en 1753 pour justifier sa conduite. Juste avant qu'il ne meure, le supérieur général de la Compagnie de Jésus Ignacio Visconti l'autorisa à rentrer dans sa mission, où il devint le Supérieur des Missions Françaises de l'Amérique du Sud en 1754, mais avec un ordre explicite d'arrêter toute entreprise commerciale. Cet ordre fut ignoré par Lavalette et, quelque temps plus tard, quand plusieurs de ses navires furent saisis par les pirates anglais à leur retour en Europe, la compagnie commerciale fit faillite. En mars 1762 un Visiteur canonique envoyé par le Supérieur Général à la Martinique confronta Lavalette devant plusieurs témoins. Après avoir nié, ce dernier finalement admit lévidence devant les documents produits. Il fut canoniquement suspendu jusquà décision du Supérieur Général. Mais avant que décision soit prise Lavalette quitta la Compagnie de Jésus (1762). Il passa deux ans à Amsterdam et retourna à Toulouse en 1764 où, après le bannissement des jésuites du royaume de France, il répudia formellement ses liens avec les Jésuites en prononçant le serment qui, en condamnant le caractère pernicieux de lOrdre religieux, permettait aux anciens jésuites de recouvrer leur statut et droits comme citoyens français. Retiré dans son village natal de Valette il y meurt le 13 décembre 1767. Ce scandale et le refus des jésuites français d'accepter d'engager leur responsabilité financière donnèrent l'opportunité aux ennemis de la Compagnie en France de déclencher des attaques contre celle-ci. Le 6 août 1762, le Parlement de Paris prit un arrêt bannissant la Compagnie de Jésus de France. Malgré l'intervention du pape Clément XIII, Louis XV fut amené à expulser les jésuites le 26 novembre 1767. (source : Wikipedia) - Le 8 mai 1761, sur les conclusions de l'Avocat général Le Pelletier de Saint-Fargeau, le Parlement condamna les Jésuites : ils devaient rembourser ses créances à la maison Gouffre et Lioncy et lui verser, à titre de dommages-intérêts, 50.000 livres ; défense leur était faite de se mêler à l'avenir d'aucun genre de trafic. Au Palais, la foule accueillit le prononcé du jugement avec des cris d'enthousiasme ; les Jésuites présents furent couverts de huées, et le Premier Président et l'Avocat général portés en triomphe. Des inconnus s'embrassaient, comme si la France eût remporté une grande victoire. (source : Lavisse)" Tome 1, 580 pages, Tome 2, 574 pages (sommaire détaillé sur demande) - bel exemplaire, complet en 2 tomes homogènes, reliure d'époque, mors à peine frottés, avec une infime déchirure à l'extrémité du mors du plat supérieur sur les deux tomes sans gravité, belle provenance, président de Conseil Général, (1808-1884), intérieur frais et propre, quelques rousseurs discrètes et quelques pages brunies, sans gravité, cela reste un bel ensemble complet et propre. Ces deux volumes regroupent les principaux actes et mémoire du célèbre procès de La Valette et de l'Ordre des Jésuites de 1761, opposés notamment à ses créanciers Lioncy et Gouffre de Marseille.‎

Librairie Internet Philoscience - Malicorne-sur-Sarthe
EUR250.00 (€250.00 )

‎[Mémoires de la Société Géologique de France.] - ‎ ‎CORNUEL, J. ; LEYMERIE, A. ; VIQUESNEL, A. ; Société Géologique de France‎

Reference : 62287

(1841)

‎Mémoire sur les Terrains crétacés inférieur et supra-jurassique de l'arrondissement de Vassy (Haute-Marne) [Suivi de : ] Mémoire sur le terrain crétacé du département de l'Aube, contenant des considérations générales sur le terran Néocomien (Mémoires de la Société Géologique de France. Tome Quatrième - Deuxième Partie) [ On Joint : ] Mémoire sur le terrain crétacé du département de l'Aube, contenant des considérations générales sur le terran Néocomien. Suite [Suivi de : ] Journal d'un Voyage dans la Turquie d'Europe (Mémoires de la Société Géologique de France. Tome Cinquième - Première Partie)‎

‎2 vol. grand in-4 br., Mémoires de la Société Géologique de France. Tome Quatrième - Deuxième Partie, Langlois et Leclercq, Paris, 1841, pp. 230-364 avec 4 planches lithographiées dépliantes en couleurs et une planche lithographiée, et 1842, 127 pp. avec 10 planches lithographies hors texte dont 2 dépliantes. Rappel du titre complet : Mémoire sur les Terrains crétacés inférieur et supra-jurassique de l'arrondissement de Vassy (Haute-Marne) [Suivi de : ] Mémoire sur le terrain crétacé du département de l'Aube, contenant des considérations générales sur le terran Néocomien (Mémoires de la Société Géologique de France. Tome Quatrième - Deuxième Partie) [ On Joint : ] Mémoire sur le terrain crétacé du département de l'Aube, contenant des considérations générales sur le terran Néocomien. Suite [Suivi de : ] Journal d'un Voyage dans la Turquie d'Europe (Mémoires de la Société Géologique de France. Tome Cinquième - Première Partie)‎


‎Rare exemplaire de l'édition originale, bien complète des 15 planches hors texte dont les 4 belles planches dépliantes rehaussées en couleur. Etat satisfaisant (petite mouill. en queue et petit mq. de papier au dos en queue pour le premier volume, couv. abîmée avec mq. et mouill. pour le second volume, cachet d'ex-libris, bon état par ailleurs).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR395.00 (€395.00 )

‎FAURE-DECAMPS Veuve DENTU, Mme Léonie ; BINOT DE VILLIERS‎

Reference : 44465

(1887)

‎[ La fin d'une Dynastie de Libraire-Editeur : Importantes archives réunissant 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ]‎

‎Important ensemble de 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ]‎


‎Important ensemble réunissant diverses pièces relatives au "naufrage" de la librairie Dentu, au lendemain du décès du grand éditeur Edouard Dentu. On notera un remarquable rapport d'arbitrage détaillant avec une grande clarté les litiges très complexes qui opposèrent la Veuve Dentu à ses nouveaux associés. L'arbitre plonge dans les arcanes de l'édition et de la librairie parisienne des années 1884-1890. Prix du lot, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR1,400.00 (€1,400.00 )

‎[Empreintes du XXe siècle. Mémoire de Bordeaux, de la Communauté Urbaine et de ses Communes (] - ‎ ‎Collectif‎

Reference : 57122

(1989)

‎Empreintes du XXe siècle. Mémoire de Bordeaux, de la Communauté Urbaine et de ses Communes (Lot de 49 numéros du n° 4 d'août 1989 au n° 55 de septembre 2006 : N° 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 15, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55) 4 : Le Port de Bordeaux ; 5 : Le dernier tramway. Centenaire du SBUC ; 6 : Sport et Mémoire ; 7 ; 8 : Présence et mémoire de Scène 1945-1990 ; 9 : 3 architectes bordelais ; 10 : Parc Lescure ; 11 : Naissance, vie et mort d'une raffinerie ; 13 : Emile Couzinet. L'aérogare ; 15 : Bordeaux, place bancaire et financière ; 17 : Mondial-Oil ; 18 : De la TSF à la Radio ; 19 : Marie Brizard, une grande dame de Bordeaux ; 20 : Les grands prix automobiles de Bordeaux ; 21 : Bordeaux, laboratoire de la Nouvelle Société ; 22 : Mémoire de l'Institut du Pin ; 23 : Photographies cinéma ; 24 : Le Marché de la Morue ; 25 : Les dix gares de Bordeaux ; 26 : Salon de photos ; 27 : La télévision à Bordeaux ; 28 : La Poste navale à Bordeaux ; 29 : L'histoire du courrier maritime ; 30 : Philatélie aéronautique ; 31 : Jeunes-Science Bordeaux ; 32 : Le football au sommet ; 33 : Naissance de l'Adera ; 34 : Siemens à Lormont ; 35 : Vie culturelle à Bordeaux en 1951 ; 36 : Les ambulants de la Poste ; 37 : L'aviation légère et sportive ; 38 ; 7e Salon d'expression photographique ; 39: La Cité Carriet à Lormont ; 40 : Le trafic du Port de Bordeaux 1945-1997 ; 41 : La Communauté urbaine dans l'epace régional aquitain ; 42 : 8e Salon d'expression photographique ; 43 : La philatélie bordelaise ; 44 : 9e Salon d'expression photographique ; 45 : Les célébrités lyriques au Grand Théâtre de Bordeaux ; 46 : Guignol Guérin ; 47 : Petits et Grands Commerces ; 48 : Philatélie bordelaise ; 49 : Carde : une entreprise bordelaise ; 50 : 11e Salon d'expression photographique ; 51 : 12e Salon d'expression photographique ; 52 : La Screg ; 53 : La décennie culturelle 1965-1975 ; 54 : 13e Salon d'expression photographique ; 55 : La cité Génicart [ Empreintes. La Revue de la Mémoire de Bordeaux, de la Communauté Urbaine et de ses Communes ]‎

‎49 numéros in-4 br., Empreintes du XXe siècle. Mémoire de Bordeaux, de la Communauté Urbaine et de ses Communes (Lot de 49 numéros du n° 4 d'août 1989 au n° 55 de septembre 2006 : N° 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 15, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55) 4 : Le Port de Bordeaux ; 5 : Le dernier tramway. Centenaire du SBUC ; 6 : Sport et Mémoire ; 7 ; 8 : Présence et mémoire de Scène 1945-1990 ; 9 : 3 architectes bordelais ; 10 : Parc Lescure ; 11 : Naissance, vie et mort d'une raffinerie ; 13 : Emile Couzinet. L'aérogare ; 15 : Bordeaux, place bancaire et financière ; 17 : Mondial-Oil ; 18 : De la TSF à la Radio ; 19 : Marie Brizard, une grande dame de Bordeaux ; 20 : Les grands prix automobiles de Bordeaux ; 21 : Bordeaux, laboratoire de la Nouvelle Société ; 22 : Mémoire de l'Institut du Pin ; 23 : Photographies cinéma ; 24 : Le Marché de la Morue ; 25 : Les dix gares de Bordeaux ; 26 : Salon de photos ; 27 : La télévision à Bordeaux ; 28 : La Poste navale à Bordeaux ; 29 : L'histoire du courrier maritime ; 30 : Philatélie aéronautique ; 31 : Jeunes-Science Bordeaux ; 32 : Le football au sommet ; 33 : Naissance de l'Adera ; 34 : Siemens à Lormont ; 35 : Vie culturelle à Bordeaux en 1951 ; 36 : Les ambulants de la Poste ; 37 : L'aviation légère et sportive ; 38 ; 7e Salon d'expression photographique ; 39: La Cité Carriet à Lormont ; 40 : Le trafic du Port de Bordeaux 1945-1997 ; 41 : La Communauté urbaine dans l'epace régional aquitain ; 42 : 8e Salon d'expression photographique ; 43 : La philatélie bordelaise ; 44 : 9e Salon d'expression photographique ; 45 : Les célébrités lyriques au Grand Théâtre de Bordeaux ; 46 : Guignol Guérin ; 47 : Petits et Grands Commerces ; 48 : Philatélie bordelaise ; 49 : Carde : une entreprise bordelaise ; 50 : 11e Salon d'expression photographique ; 51 : 12e Salon d'expression photographique ; 52 : La Screg ; 53 : La décennie culturelle 1965-1975 ; 54 : 13e Salon d'expression photographique ; 55 : La cité Génicart [ Empreintes. La Revue de la Mémoire de Bordeaux, de la Communauté Urbaine et de ses Communes ]‎


‎Bel ensemble réunissant 49 numéros de la revue Empreintes, retraçant l'histoire de Bordeaux et de sa banlieue au XXe siècle. Prix du lot, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

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