Hachette, 1903, in-12, 334 pp, reliure demi-basane havane à coins, dos à 4 petits nerfs filetés, pièce de titre chagrin havane, filets dorés sur les plats, tête dorée, fer doré du lycée de Laval au 1er plat (rel. de l'époque), reliure lég. tachée, pt manque de cuir au 2e plat, sinon bon état
Reference : 120771
En mer ; Ceylan (les bouddhistes) ; Pondichéry et Calcutta ; Darjeeling ; Bénarès (les brahmes, le brahmanisme, l'hindouisme) ; Agra ; Delhi ; Jeypore ; Bombay ; Ellore (le sivaïsme) ; La traversée. — "Neveu d'Hippolyte Taine, A. Chevrillon commence, en 1891, une œuvre d'essayiste attentive à observer les profonds bouleversements du monde à l'ère des Empires. Sa double culture française et anglaise lui permit de bien comprendre l'ampleur d'un phénomène qu'il observa de près à l'occasion de grands voyages, aux Etats-Unis, en Asie, en Afrique du Nord et au Proche-Orient. Dès sa découverte de Ceylan puis de l'Inde, il y a chez Chevrillon une thématique de l'éloignement, de la distance culturelle, surtout lorsqu'on approche de civilisations qui n'ont pas encore été entraînées dans un processus de modernisation coloniale qui consiste pour l'essentiel à les insérer dans l'engrenage des grandes forces mondiales. Chevrillon ne parle pas de « globalisation », mais il analyse attentivement ce qu'il appelle un mouvement de « généralisation » planétaire dont il n'observe, en fait, que les commencements. De là son empressement à découvrir des cultures qui sont encore lointaines, et qui ont pu développer librement leur singularité. La traversée de l'océan Indien, dans son immensité mystérieuse, est comme le prélude à un plus vaste dépaysement, dont Chevrillon se fera le chroniqueur et le poète. Mais l'« éloignement » est aussi synonyme d'une perte des repères culturels, au fur et à mesure que l'on s'enfonce à l'intérieur des terres, et que l'on découvre des civilisations (bouddhistes, hindouistes) devant lesquelles les critères intellectuels européens sont inopérants. Dès lors le voyageur fait l'expérience d'un éloignement de soi sans être sûr pour autant de rencontrer l'autre. De cette position inconfortable peut naître un genre littéraire bien particulier, à la rencontre du récit de voyage et de l'essai philosophique." (Centre de recherche sur la littérature des voyages)
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Paris, Simon, 1777 in-4, 4 pp., vignette.
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Paris, V. Lecou, 1853 in-12, [2] ff. n. ch., 382 pp., un f. n. ch. de table, avec une carte dépliante aux contours rehaussés de couleurs, broché.
Petite édition (sans l'iconographie hors texte des versions in-8) de cette relation de deux voyages successifs en Inde, effectués, le premier de février 1841 à janvier 1843 à partir de Malte, et le second, de septembre 1844 à février 1846, depuis Londres ; à laquelle on a joint le voyage de Perse du même. L'auteur s'exprime sous forme épistolaire : les relations sont adressées sous forme de lettres au prince Pierre Soltykoff, et forment une bonne description de l'Inde anglaise juste avant la révolte des Cipayes.L'originale était parue en 1848, et le texte fut maintes fois réédité. Alexei Dmitrievich Saltykov (1806-1859) avait pris dès 1840 sa retraite de diplomate pour se consacrer à ses voyages en Orient.Cf. Vicaire VII, 575. Chadenat 700. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Hachette, 1974, in-8°, 415 pp, dessins de l'auteur, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Cette tranche de neuf siècles concerne le moment où l'Inde connut par deux fois l'unification de son territoire ; sur le plan religieux, brahmanisme et boudhisme étaient alors florissants. L'auteur ressuscite tout le passé de l'Inde : sa vie privée avec les castes, dominée par des rites innombrables ; famille, vie étudiantine, funérailles... Cet ouvrage nous permet une approche de l'Inde ancienne, de sa civilisation raffinée et de sa haute spiritualité. — "... Jeannine Auboyer avait pour objectif de développer une ligne de recherche constituée par une série de minutieuses enquêtes thématiques s'appuyant sur les documents archéologiques de l'Inde. Cette démarche apparaît déjà clairement dans sa thèse soutenue brillamment en 1946 à l'Ecole pratique des Hautes Etudes : « Le Trône et son symbolisme dans l'Inde ancienne », qui devait lui valoir le prix Paul Pelliot en 1950. Elle précise de nouveau sa méthodologie en 1955 dans l'introduction du premier fascicule paru du grand corpus de « La vie publique et privée dans l'Inde ancienne». Constatant combien les objets provenant des fouilles archéologiques sont finalement peu nombreux, il lui était apparu nécessaire de tirer parti des informations fournies par les reliefs narratifs des monuments pour éclairer la vie quotidienne, les cérémonies et les fêtes de l'Inde ancienne. Naturellement, dans cette entreprise, elle n'oublie pas les leçons de Marcel Mauss, de Rivet et des sociologues de l'époque. C'est ainsi qu'elle inaugure cette série de publications par une étude intitulée : Les jeux et les jouets, dans laquelle elle montre l'étroit parallèle entre le jeu et l'action sacrée. Mais on retrouve aussi dans cette approche, la formation qu'elle a reçue dans les ateliers d'artistes où elle a appris à voir les œuvres et à les dessiner. Elle a en effet fait du dessin qu'elle a toujours pratiqué, une véritable technique d'analyse. Cette familiarité avec les documents figuratifs devait aussi beaucoup l'aider à écrire « La vie quotidienne dans l'Inde ancienne», ouvrage paru en 1961, réédité plusieurs fois et traduit en huit langues..." (Jeannine Auboyer 1912-1990, par Jean-François Jarrige, Arts asiatiques, 1991)
Hachette, 1961, in-8°, 400 pp, 8 planches hors texte, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Les dix siècles les plus brillants de la civilisation de I'lnde. Religion, arts, vie publique et vie privée, vie sociaie et économique : des découvertes passionnantes. — Cette tranche de neuf siècles concerne le moment où l'Inde connut par deux fois l'unification de son territoire ; sur le plan religieux, brahmanisme et boudhisme étaient alors florissants. L'auteur ressuscite tout le passé de l'Inde : sa vie privée avec les castes, dominée par des rites innombrables ; famille, vie étudiantine, funérailles... Cet ouvrage nous permet une approche de l'Inde ancienne, de sa civilisation raffinée et de sa haute spiritualité. — "... Jeannine Auboyer avait pour objectif de développer une ligne de recherche constituée par une série de minutieuses enquêtes thématiques s'appuyant sur les documents archéologiques de l'Inde. Cette démarche apparaît déjà clairement dans sa thèse soutenue brillamment en 1946 à l'Ecole pratique des Hautes Etudes : « Le Trône et son symbolisme dans l'Inde ancienne », qui devait lui valoir le prix Paul Pelliot en 1950. Elle précise de nouveau sa méthodologie en 1955 dans l'introduction du premier fascicule paru du grand corpus de « La vie publique et privée dans l'Inde ancienne». Constatant combien les objets provenant des fouilles archéologiques sont finalement peu nombreux, il lui était apparu nécessaire de tirer parti des informations fournies par les reliefs narratifs des monuments pour éclairer la vie quotidienne, les cérémonies et les fêtes de l'Inde ancienne. Naturellement, dans cette entreprise, elle n'oublie pas les leçons de Marcel Mauss, de Rivet et des sociologues de l'époque. C'est ainsi qu'elle inaugure cette série de publications par une étude intitulée : Les jeux et les jouets, dans laquelle elle montre l'étroit parallèle entre le jeu et l'action sacrée. Mais on retrouve aussi dans cette approche, la formation qu'elle a reçue dans les ateliers d'artistes où elle a appris à voir les œuvres et à les dessiner. Elle a en effet fait du dessin qu'elle a toujours pratiqué, une véritable technique d'analyse. Cette familiarité avec les documents figuratifs devait aussi beaucoup l'aider à écrire « La vie quotidienne dans l'Inde ancienne», ouvrage paru en 1961, réédité plusieurs fois et traduit en huit langues..." (Jeannine Auboyer 1912-1990, par Jean-François Jarrige, Arts asiatiques, 1991)