Hachette, 1893, in-12, 216-6-(2) pp, un portrait en frontispice sous serpente, reliure demi-percaline bleue, dos lisse, pièce de titre basane fauve, fleuron et double filet dorés (rel. de l'époque), bon état (Coll. Les Grands Ecrivains français)
Reference : 118692
"Oeuvre d'un historien distingué, c'est une étude fort remarquable par la finesse des aperçus, la peinture des caractères, l'analyse des oeuvres littéraires. Mme de Staël a été tellement mêlée aux événements politiques de son temps qui son biographe ne peut s'empêcher de faire quelques excursions sur le terrain de l'histoire. On retrouvera là une des idées favorites de M. Sorel : c'est que la révolution a été le couronnement naturel de notre édifice monarchique. « La France, livrée à elle-même, dit-il (p. 39), se tournait en démocratie, selon ses instincts, l'impulsion de son passé, et l'éducation qu'elle tenait de ses rois... La France suivait le cours de son histoire. » M. Sorel, après avoir très fidèlement et très impartialement raconté la carrière de cette grande déséquilibrée qui s'appela Mme de Staël, résume en quelques pages son appréciation dans un chapitre intitulé: «L'influence. La postérité dans la politique, dans l'histoire et dans la littérature. »..." (Revue des Questions historiques)
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Paris, Treuttel et Würtz, 1820-1821. 17 volumes in-8 demi-basane brune, dos lisse, orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre/tomaison verte, tranches teintées jaune. Dos uniformément passés. Étiquette de la bibliothèque du château de Bessinge, signature de Charles R. Tronchin sur quelques pages de titre et ex-libris H. Tronchin sur quelques volumes.
Portrait de l'auteur dessiné par Gérard et gravé par Maillet. Première édition des oeuvres complètes, en partie originale. « Mise au point par le baron Auguste-Louis de Staêl-Holstein (1790-1827) et le duc Achille-Charles-Léonce-Victor de Broglie (1785-1870), l'un, fils ainé, et l'autre, gendre de Mme de Staël, cette collection des oeuvres complètes est bien composée, soigneusement imprimée et sans fautes. Elaborée avec une véritable piété filiale et un respectueux esprit de famille, cette édition présente, du point de vue littéraire, le meilleur texte de la version définitive de chacune des oeuvres authentiques de Mme de Staël ». « La première et la meilleure des éditions collectives des Oeuvres complètes de Mme de Staël » (Longchamp). Vicaire VII, 655 ; Lonchamp, 131.
COLIN Armand. Janv - Mars 1966. In-8. Broché. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Revue de 208 pages.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
"...- Stendhal contre Mme de Staël à propos de Napoléon - Le Paysage chez Mme de Staël - Mme de Staël interprète Kant - Staël, Rousseau et le suicide - Pourquoi Ellénore est-elle polonaise ? - Un libéral devant une dictature - B. Constant et le livre ""De la Religion"" devant la critique ... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"
À Paris, à Strasbourg et à Londres, Chez Treuttel et Würtz, 1820-1821 17 vol. in-8, demi-veau acajou, dos lisse, roulettes dorées, fleurons à froid, tranches marbées (rel. de l'époque). Quelques rousseurs.
La première et la meilleure des éditions collectives des Œuvres complètes de Madame de Staël, selon F.-C. Lonchamp.Portrait frontispice gravé par H. C. Müller.Notre édition a été établie par les soins du baron Auguste-Louis de Staël-Holstein et du duc Victor de Broglie, respectivement fils aîné et gendre de Mme de Staël, et soigneusement imprimée, sans fautes."Élaborée avec une véritable piété filiale et un respectueux esprit de famille, cette édition présente, du point de vue littéraire, le meilleur texte de la version définitive de chacune des œuvres authentiques de Mme de Staël." (Lonchamp).Bel exemplaire.LONCHAMP, L'œuvre imprimée de Madame Germaine de Staël, 131. Vicaire, VII, 655-656. Graesse, VI, 476. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Exemplaire conservé dans ses reliures de l’époque. Paris, Delaunay, Bossange et Masson, 1818. 3 volumes in-8 de: I/ x pp., 440 pp.; II/ (2) ff., 424 pp. ; III/ (2) ff., 395 pp., (1) f. d’errata, (4) ff. d’annonces. Demi-basane verte, dos lisses ornés du titre doré et de filets dorés figurant les nerfs. Reliure de l’époque. 201 x 126 mm.
Édition originale de cet ouvrage célèbre de Madame de Staël doté d’une grande liberté de penser, qui fit beaucoup de bruit. Vicaire, VII, 654; Bulletin Morgand et Fatout, n°5898; Clouzot, 255; Lonchamp, 117-1; Martin & Walter, 31988; Tourneux, I, 114; En Français dans le texte, 222. L’ouvrage fut publié par le fils et le gendre de Madame de Staël, le baron de Staël et le duc de Broglie, d'après le manuscrit original achevé par Mme de Staël dans les premiers jours de 1816. Un essai qui fit date: à l'origine du premier grand débat intellectuel sur la Révolution française. Germaine de Staël (1766-1817) composa la presque totalité de son œuvre littéraire sur les routes d'exils répétés que lui valut son libéralisme politique et social, en particulier concernant la condition féminine. Napoléon, qu'elle admira d'abord et crut pouvoir conseiller, lui ferma à nouveau les frontières de France, en réponse aux prises de positions politiques et «féministes» de ses œuvres. Femme d'engagement, Madame de Staël, par ses écrits et les salons qu'elle tint successivement à Paris et à Coppet, sur les bords du lac de Genève, exerça une influence intellectuelle considérable non seulement sur la littérature mais aussi sur la société de son temps. Initialement, Madame de Staël entendait faire l'éloge politique de son père, le banquier Jacques Necker (1732-1804) qui avait été ministre des Finances de Louis XVI; mais, débordant son sujet originel, elle étudia la Révolution dans son ensemble, ses causes et ses conséquences - le régime napoléonien - et promut, par comparaison, le système anglais, qu'elle regardait comme le modèle de toute démocratie. Elle clôt ainsi l'ensemble de son œuvre par l'apologie du pays qu'elle admira entre tous. Le public accueillit avec enthousiasme ces Considérations, dont la diffusion excéda 50 000 exemplaires, à l'origine d'un débat très vif et de nombreuses critiques. Madame de Staël est à la mode... L’'impétueuse et turbulente Germaine en eut été, sans doute, ravie. Depuis quelques années, de nombreuses études et des rééditions, attestent ce retour de flamme. Il faut dire que, chez nos voisins de Romandie, comme, dans tous les pays, chez les spécialistes de littérature, et notamment de littérature comparée, les éludes sur Germaine de Staël née Necker, sur son entourage et sur les idées et la pensée de celle-là et de celui-ci ne se sont jamais beaucoup ralenties. Car cet écrit de Madame de Staël est une véritable «somme» — partiale, bien sûr… — de l'histoire de toute la période allant du premier ministère de Necker à l’année qui précède la mort de Germaine en 1817. C'est l'histoire de la Révolution vue au travers des idées, des pensées et de l'action. Non seulement cet écrit présente aussi la somme des espoirs et des ambitions de Madame de Staël, fille de Necker, mais aussi maîtresse de Narbonne, puis après le paroxysme révolutionnaire, celle – en titre – de Benjamin Constant, et celle plus occasionnelle, de Talleyrand: elle ne se résigna que sur le tard, lorsque Bonaparte dédaigna ses avis et que Napoléon la disgracia et la confina sur les bords du Léman, à devoir n’être plus qu’une dispensatrice lointaine de considérations élevées et à se transformer en Cassandre à l’égard de la politique du «tyran» qui incarnait la France. Au total, il faut lire cet ouvrage et le relire. Pour l’historien, il dépasse naturellement en intérêt tous les autres écrits de Madame de Staël. "Ce célèbre ouvrage fixa l'interprétation libérale de la Révolution française en dissociant 1789, pour la première fois crânement réhabilité, de 1793" (Yvert, Politique libérale, n°24). Précieux exemplaire en reliure de l’époque provenant de la «Bibliothèque du Château de Louppy», propriété de la famille de Custine de Wiltz.
BROGLIE (Hedvig Gustava Albertina dite Albertine Staël Broglie, duchesse de).
Reference : 418
La fille de Mme de Staël se voit contrainte de repousser une fois de plus le plaisir de recevoir son correspondant à dîner : …ma mère a les nerfs si agités… explique-t-elle ...je vous assure quelle en a bien du regret… Quand elle sera plus forte, on le lui fera savoir.A cette époque, Mme de Staël est enfin de retour à Paris ; pas pour longtemps, puisquelle va mourir en juillet 1817, dans lhôtel de son amie Sophie Gay (1776-1852).