P., La Renaissance du Livre, 1930, in-12, 308 pp, un portrait de Dumont d'Urville en frontispice et 3 gravures hors texte dont une double (la corvette l'Astrolabe), annexes et pièces justificatives, broché, bon état (Coll. La Grande légende de la mer)
Reference : 108872
"... Non seulement M. Camille Vergnol a procédé à un dépouillement étendu et critique de la littérature mais il a cherché à réunir tout ce que les archives publiques ou privées pouvaient renfermer sur son sujet, puis il a essayé de voir ce qu'avait été son héros, et, trait unique ! il ne l'a pas vu uniquement en beau, en héros ! Son Dumont d'Urville est donc bien un homme, l'homme qui a existé, avec, il faut l'avouer, bien des petitesses, et pire, peut- être dans le caractère : orgueilleux, misanthrope, acariâtre, toujours prêt à se plaindre – il devançait même les injustices ! – et assez peu généreux même dans des circonstances où il eût été assez facile de l'être, comme lorsqu'il accepta la mission de conduire en exil Charles X et sa famille et s'en acquitta de manière à blesser profondément ses hôtes illustres et malheureux ; tout n'est donc pas également à admirer dans cette carrière, en somme heureuse et facile, mais ce qui reste doit suffire à faire honorer un grand navigateur. Navigateur, en effet, voilà tout ce que fut Dumont d'Urville : non pas tout ce qu'il voulut être, car si de bonne heure il dédaigna la gloire des armes, il aurait voulu être un grand écrivain et un grand savant ; mais, – heureusement pour lui ! – son poème sur les Néo-Zélandais n'a jamais été imprimé, et ses travaux lui ont valu les méchancetés d'Arago, qui s'y entendait ! En somme, il fut un bon observateur, collectionneur de petits faits d'histoire naturelle et de linguistique et comme tel, utile ; mais son très grand mérite est d'avoir mené à bien deux et même, si l'on compte son embarquement comme second de Duperrey, trois voyages de circumnavigation ; il est réel et son nom doit être conservé. Il est seulement intéressant de remarquer que cet esprit actif, curieux et qui voulait être de l'avenir, ne semble jamais avoir soupçonné que ces contrées lointaines où il aspirait à aller pussent présenter un autre intérêt que celui d'enrichir les et les cahiers d'observations ; à aucun moment, on ne voit poindre en lui une velléité d'esprit « colonial ». A un moment où par ailleurs, des aspirations de cet ordre bouillonnaient, souvent jusqu'à en être dangereuses, dans l'esprit de tant d'autres ce fait vaut d'être noté, d'autant plus qu'il n'est pas isolé ; dans les milieux de la marine, dont l'influence en ces questions est décisive, l'état d'esprit « anticolonial » ou la simple indifférence ont presque toujours été aussi fréquents que la passion pour l'expansion." (Revue de l'histoire des colonies françaises, 1931)
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[Paris, 1833]. 343 x 240 mm.
Portrait en buste de Jules-Sébastien-César Dumont d'Urville à bord de l'Astrolabe, lithographié par Lemercier d'après un dessin d'Antoine Maurin, issu du Voyage de la corvette l'Astrolabe exécuté par ordre du roi pendant les années 1826, 1827, 1828, 1829, sous le commandement de M.J. Dumont d'Urville, capitaine de vaisseau. Le voyage de Dumont d'Urville est la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Après avoir accompagné Duperrey dans son expédition en qualité de commandant en second, Dumont d'Urville reçut le grade de capitaine de frégate et le commandement de l'Astrolabe pour explorer les parties peu connues de la Polynésie et rechercher les traces du naufrage de La Pérouse. Dans cette expédition, Dumont d'Urville, secondé par le lieutenant de vaisseau Charles-Hector Jacquinot, s'était adjoint les services de deux des plus grands médecins naturalistes de la Marine ; Jean-René Quoy et Joseph-Paul Gaimard. L'équipe scientifique comprenait également Pierre-Adolphe Lesson, chargé des recherches botaniques et le dessinateur Louis-Auguste de Sainson. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. Il longea la côte sud de l'Australie et fit relâche à Port Western puis à Port Jackson. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande, et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Durant ce séjour, Dumont d'Urville apprit qu'un capitaine anglais, Peter Dillon, venait de découvrir à Vanikoro les débris d'un des bâtiments de La Pérouse. Changeant ses programmes, il se rendit sur les lieux et y découvrit les carcasses des deux navires et plusieurs objets qui furent déposés plus tard au Musée naval de Paris. Pour commémorer ce naufrage, Dumont d'Urville fit édifier un monument à la mémoire de La Pérouse et de ses hommes. Ayant rempli sa mission, il entama le chemin du retour en faisant escale à Batavia, à l'île Maurice et à la Réunion, et parvint à Marseille le 24 février 1829. Les résultats de cette expédition furent considérables ; soixante-cinq cartes et plans ainsi que plusieurs milliers de planches anatomiques et de dessins, plus de dix mille espèces d'animaux, près de sept mille espèces de plantes et d'innombrables échantillons de minéralogie qui enrichirent les collections du Muséum d'histoire naturelle. Bel exemplaire.
[Paris, 1833]. 581 x 429 mm.
Belle carte figurant l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande, avec la partie nord de l'île du Sud, dressée entre janvier et mars 1827, et montrant en pointillés la route suivie par la corvette l'Astrolabe. Elle est issue du Voyage de la corvette l'Astrolabe exécuté par ordre du roi pendant les années 1826, 1827, 1828, 1829, sous le commandement de M.J. Dumont d'Urville, capitaine de vaisseau. Le voyage de Dumont d'Urville est la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Après avoir accompagné Duperrey dans son expédition en qualité de commandant en second, Dumont d'Urville reçut le grade de capitaine de frégate et le commandement de l'Astrolabe pour explorer les parties peu connues de la Polynésie et rechercher les traces du naufrage de La Pérouse. Dans cette expédition, Dumont d'Urville, secondé par le lieutenant de vaisseau Charles-Hector Jacquinot, s'était adjoint les services de deux des plus grands médecins naturalistes de la Marine ; Jean-René Quoy et Joseph-Paul Gaimard. L'équipe scientifique comprenait également Pierre-Adolphe Lesson, chargé des recherches botaniques et le dessinateur Louis-Auguste de Sainson. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. Il longea la côte sud de l'Australie et fit relâche à Port Western puis à Port Jackson. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande, et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Durant ce séjour, Dumont d'Urville apprit qu'un capitaine anglais, Peter Dillon, venait de découvrir à Vanikoro les débris d'un des bâtiments de La Pérouse. Changeant ses programmes, il se rendit sur les lieux et y découvrit les carcasses des deux navires et plusieurs objets qui furent déposés plus tard au Musée naval de Paris. Pour commémorer ce naufrage, Dumont d'Urville fit édifier un monument à la mémoire de La Pérouse et de ses hommes. Ayant rempli sa mission, il entama le chemin du retour en faisant escale à Batavia, à l'île Maurice et à la Réunion, et parvint à Marseille le 24 février 1829. Les résultats de cette expédition furent considérables ; soixante-cinq cartes et plans ainsi que plusieurs milliers de planches anatomiques et de dessins, plus de dix mille espèces d'animaux, près de sept mille espèces de plantes et d'innombrables échantillons de minéralogie qui enrichirent les collections du Muséum d'histoire naturelle. Bel exemplaire. Petite restauration à la pliure centrale.
[Paris, 1833]. 430 x 585 mm.
Belle carte figurant l'archipel des Îles Fidji, dont l'île de Viti Levu, la plus grande de l'archipel. La carte a été dressée par l'enseigne de vaisseau Gressien, entre mai et juin 1827, et est issue du Voyage de la corvette l'Astrolabe exécuté par ordre du roi pendant les années 1826, 1827, 1828, 1829, sous le commandement de M.J. Dumont d'Urville, capitaine de vaisseau. En carton, carte des Îles de la Loyauté situées à l'est de la Nouvelle-Calédonie, levée et dressée par l'enseigne de vaisseau Guibert en juin 1827, et carte de l'archipel des Tonga. Le voyage de Dumont d'Urville est la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Après avoir accompagné Duperrey dans son expédition en qualité de commandant en second, Dumont d'Urville reçut le grade de capitaine de frégate et le commandement de l'Astrolabe pour explorer les parties peu connues de la Polynésie et rechercher les traces du naufrage de La Pérouse. Dans cette expédition, Dumont d'Urville, secondé par le lieutenant de vaisseau Charles-Hector Jacquinot, s'était adjoint les services de deux des plus grands médecins naturalistes de la Marine ; Jean-René Quoy et Joseph-Paul Gaimard. L'équipe scientifique comprenait également Pierre-Adolphe Lesson, chargé des recherches botaniques et le dessinateur Louis-Auguste de Sainson. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. Il longea la côte sud de l'Australie et fit relâche à Port Western puis à Port Jackson. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande, et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Durant ce séjour, Dumont d'Urville apprit qu'un capitaine anglais, Peter Dillon, venait de découvrir à Vanikoro les débris d'un des bâtiments de La Pérouse. Changeant ses programmes, il se rendit sur les lieux et y découvrit les carcasses des deux navires et plusieurs objets qui furent déposés plus tard au Musée naval de Paris. Pour commémorer ce naufrage, Dumont d'Urville fit édifier un monument à la mémoire de La Pérouse et de ses hommes. Ayant rempli sa mission, il entama le chemin du retour en faisant escale à Batavia, à l'île Maurice et à la Réunion, et parvint à Marseille le 24 février 1829. Les résultats de cette expédition furent considérables ; soixante-cinq cartes et plans ainsi que plusieurs milliers de planches anatomiques et de dessins, plus de dix mille espèces d'animaux, près de sept mille espèces de plantes et d'innombrables échantillons de minéralogie qui enrichirent les collections du Muséum d'histoire naturelle. Pliure centrale restaurée, sinon bel exemplaire.
Paris : Furne et Cie, Libraires-Éditeurs, 1839. Deux volumes accompagnés de cartes et de nombreuses gravures en taille-douce sur acier, d'après les dessins de M. De Sainson, dessinateur du voyage de l'Astrolabe : 20,5 x 29 cm. I/ 1 f. bl., 1 f. de faux-titre, 1 f. de titre avec gravure, 1 f. avec portraits [Bougainville, Cook, Lapérouse, Baudin], VIII pp. [Introduction], 574 pp., 1 f. gravé, 1 f. n. ch. [Table des chapitres], 1 f. bl. II/ 1 f. bl., 1 f. de faux-titre, 1 f. de titre avec gravure, 1 f. avec portraits [Beechey, Duperrey, Krusenstern, Dumont D'Urville], 584 pp., 1 f. bl. Reliures en demi-chagrin, dos à quatre nerfs sriés, capitales dorées, tranches supérieures dorées, gardes cailloutées. Le haut f. bl. du second volume est un peu déchiré. Bon état. Jules Dumont D'urville (1790-1842) était un explorateur français ayant participé à plusieurs expéditons dont celle à bord de la Chevrette, résultant à la découverte de la célèbre Vénus de Milo.
Dumont D'Urville, [Sainson (M. de), d'après les dessins de, dessinateur du Voyage de l'Astrolabe]
Reference : 914
(1859)
1859 1859 Furne, Paris, 1839. Deux volumes in-4 demi veau glacé fauve, dos lisses ornés de filets et frises dorés et à froid, pièces de titre et de tomaison en maroquin brun, [1f.]bl., [1f.]faux-titre, [1f.]frontispice, [1f.]titre, viii+576pp., 140 planches, 3 cartes dépliantes, [1f.]bl., [1f.]faux-titre, [1f.]frontispice, [1f.]titre, 584 pages, 136 planches et 3 cartes dépliantes, texte sur deux colonnes. Tampon d'ex-libris en page de garde. Mors fendus aux derniers plats, pâle mouillure en marge inférieure, rares rousseurs. Bien complet de ses planches et cartes.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.