‎VACQUERIE (Auguste).‎
‎Formosa.‎

‎ P., Calmann Lévy, 1883, gr. in-8°, (4)-88 pp, Première représentation – Paris, Théatre de l'Odéon – 16 mars 1883, broché, couverture imprimée, qqs rousseurs, bon état. Edition originale, envoi a.s.‎

Reference : 107696

‎Par Auguste Vacquerie, poète, dramaturge, photographe et journaliste. Il fut toujours proche de la famille de Victor Hugo qu'il fréquenta régulièrement pendant les années d'exil à Jersey où il fit de nombreux portraits photographiques. — "La presse parisienne a été unanime à saluer la succès du drame de M. Vacquerie à sa première représentation sur la scène de l'Odéon. Emportés par l'enthousiasme de la première heure, quelques-uns de nos confrères parisiens ont crié au chef-d'oeuvre ét parlé de Corneille et de Hugo, sans craindre d'étourdir M. Vacquerie sous le poids de leurs éloges. Le sang froid est revenu aujourd'hui, et, sans aller jusqu'à placer Formosa parmi les chefs-d'oeuvre de l'esprit humain, les auditeurs de bonne foi verront dans le drame de M. Vacquerie une oeuvre vigoureuse, d'une simplicité rare et d'une haute valeur littéraire, bien supérieure aux essais, informes la plupart du temps, que les poétereaux d'aujourd'hui ont tenté dans le drame. (...) On ne peut s'empêcher de regretter que M. Vacquerie ait abandonné le culte de la muse tragique pour suivre une autre vocation. Ce qui distingue l'action de Formosa, c'est une simplicité tonte tragique. L'intrigue s'y noue et s'y dénoue entre trois personnages, quatre au plus ; encore le quatrième, la douce miss Helen, n'y est-elle mêlée que d'une façon toute secondaire. L'action se passe au quinzième siècle, en Angleterre, en pleine guerre des deux Roses. Warwick, le faiseur de rois, vient de détrôner Edouard IV et peut, à son gré, couronner à sa place Henri VI, qui gémit prisonnier à la Tour de Londres, et le duc Jean, héritier de la couronne à un titre égal. Or, il se trouve que le duc Jean et Warwick aiment tous deux la même fomme, Formosa, fille du comte d'Essex. Le duc Jean est aimé d'elle, depuis longtemps ; Warwick la connaît à peine et s'est épris d'elle le jour où il l'a vue suivre le convoi de son père..." (Le Républicain de la Loire et de la Haute-Loire, 25 juin 1883) ‎