Mémoires du Livre, 2002, in-8°, 329 pp, préface de Laurent Joffrin, broché, jaquette illustrée, bon état
Reference : 103108
"Le général Bonaparte est-il vraiment mort le 18 Brumaire ? Question incongrue qu'on doit ainsi traduire : faut-il, dans cette course glorieuse, stigmatiser la prise du pouvoir en 1799 à Saint-Cloud, autrement dit distinguer radicalement Bonaparte et Napoléon, le militaire jacobin et l'Empereur tyrannique, le soldat d'Arcole et l'ogre de 1813, l'ami des savants et l'ennemi de la liberté, le fils de la Révolution et le père de l'Empire ? C'est l'idée républicaine, spectaculairement énoncée dans la définition célébrissime du Grand Dictionnaire de Pierre Larousse. Chacun ou presque la connaît, sans savoir toujours l'attribuer : "BONAPARTE, - le nom le plus grand, le plus glorieux, le plus éclatant de l'Histoire, sans excepter celui de NAPOLEON, général de la République française, né à Ajaccio (île de la Corse), le 15 août 1769, mort au château de Saint-Cloud près de Paris, le 18 Brumaire, an VIII de la République française, une et indivisible (9 novembre 1799)". Sans doute frappé par son efficacité lapidaire, on oublie la plupart du temps que Larousse fait suivre sa définition d'un article érudit et brillant, chaleureux et partisan, qui en explicite la thèse, qui dit pourquoi, saisissant le pouvoir à Saint-Cloud au son des tambours de Murat, Bonaparte sort de l'Histoire aux yeux des bons républicains pour entrer dans le pandémonium des tyrans. C'est donc en républicain que Larousse écrit, en adversaire de ce Second Empire que le neveu du premier Bonaparte vient d'établir à la suite du coup de force du 2 décembre 1852, qui a fait plus de neuf cents morts et s'est accompagné de déportations et d'emprisonnements nombreux. Arrivant à la lettre B de son grand dictionnaire, dont il écrit une bonne partie des articles, il trouve dans cette occurrence alphabétique l'occasion d'une belle leçon d'histoire. "Bonaparte, mort le 18 Brumaire..." Par ce meurtre symbolique, le général corse entre au Panthéon républicain." (Laurent Joffrin)
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Paris, Masson et Cie, s.d. [circa 1902], in-4, 2 volumes de I. , (2), 30, (2) pages et de II. In-8, 10 pages, exemplaires brochés (coins et dos du volume in-4 endommagé), L'Académie de Médecine siégeant dans les vétustes locaux de la rue Saints-Pères depuis 1855, il fut décidé, en 1895, après de nombreuses demandes et récriminations, par l'Etat, le Conseil municipal de la Ville de Paris et l'Académie de concéder un hébergement plus luxueux aux académiciens, ce fut au 16 rue Bonaparte (où elle siège toujours). Le transfert fut réalisé en 1902. Ainsi, son secrétaire perpétuel, S. Jaccoud, durant la séance annuel du 17 décembre 1901 prononça un discours d'au revoir "à la rue des Saints-Pères" (allocution dans laquelle, il narre l'histoire des 50 années que les médecins passèrent dans ses lieux, et rappelle les débats qui y furent menées et les décisions qui y furent prises durant ces années). Dans un second discours, prononcé à la séance d'inauguration du 25 novembre 1902, il salut le transfert de cette institution rue Bonaparte. Sur les deux plaquettes, cachet gras de la Société française d'Histoire de la Médecine. Couverture rigide
Bon 2 volumes de I. , (2), 30,
Réunion de 20 feuilles, anti Louis Bonaparte candidat à la présidence de la République, recto et recto verso, certaines illustrée, Henri POTTIN, anti Louis Bonaparte, (1848) Chez tous les libraires. Imprimerie Lacrampe & Cie 1) les trois chapeaux dédiée à M Louis Bonaparte. Chanson avec gravures. Chez tous les libraires Imprimerie Lacrampe et fils & Cie 260x401mm (recto) 2) Le neveu de l’oncle par Louis VOITELAIN ouvrier imprimeur. Dédiée à Louis Bonaparte Chanson, gravures. Chez tous les libraires gravures. Imprimerie Lacrampe et fils & Cie 260x401mm (recto) 3) Conseils d’un vieillard donnés à M Louis Bonaparte avec figures Chanson avec gravures. Chez tous les libraires Imprimerie Lacrampe et fils & Cie 260x401mm (recto) 4) Désistement de M Louis Bonaparte à la candidature de la présidence. Ou quelle est l’opinion du père Austerlitz, ex grenadier de la vieille garde sur le Prince Louis Napoléon Bonaparte. Texte sur 3 colonnes. (En double exemplaire) Feuille recto verso avec figures 260x401mm 5) Histoire du Prince louis Napoléon racontée par l’aigle de Boulogne avant qu’il ne fut empaillé avec opinions des journaux sur la candidature du Prince Louis Napoléon Bonaparte feuille recto verso avec figures 260x401mm (en double exemplaire) 6) Histoire de M. Louis Bonaparte racontée par Athanasse Piedfort sergent à la 2ème du 3ème du 1er à Jérôme Gauvin , conscrit du Calvados, jeune homme sur lequel, on peut fonder les plus grandes espérances. Feuille recto verso, 260x401mm, (pas de figures) 7) Les grandes aventures du Prince Louis Napoléon . Complainte avec figures. Au verso opinion des journaux sur les tristes aventures de M Louis Napoléon Bonaparte 260x401mm. 8) Quelques mots sur la vie de M. Louis Bonaparte recto verso avec figures 260x401mm. 9) Grande complainte sur Louis Bonaparte avec figures, recto verso 260x401mm 10) Victoires et conquêtes de M Louis Napoléon Bonaparte racontes par l’aigle de Boulogne à l’aigle Impérial par Charles GILLE feuille recto. 260x401mm 11) Le gâteau des prétendants (gâteau des rois !) c’est la France feuille illustrée, recto verso 260x401mm 12) L’amoureux de la République ou Louis Bonaparte jugé par ses actes feuille recto verso 260x401mm 13) Simple histoire du Prince Louis Bonaparte fait Napoléon candidat à la présidence de la République française par lttle Jester. Feuille recto verso 260x401mm 14) Comme quoi Louis Bonaparte n’existe pas par Little Jester suivi de manifeste de louis caméléon Bonaparte prétendant à la présidence de la République française par Jule CHOUX 15) Louis Bonaparte jugé par les communistes et les phalanstériens. Extrait des écrit communistes et des phalanstériens feuille recto verso 260x401mm 16) Le Prince Louis apprécié par les journaux anglais sa vie à Londres- sa candidature à Paris. Feuille avec figures, 4 pages. 260x401mm 17) Boulogne et Strasbourg feuille recto verso 260x401mm 18) Aventures d’un Prince ambitieux racontées par le citoyen Chiffonneau dans une soirée chez Paul Niquet feuille recto verso avec figures 260x401mm 19) Le neveu de Napoléon à la façon de Barbari feuille 260x401mm 20) Le candidat feuille recto verso 260 x401mm. L’ensemble
Plon, 1936, in-8°, 383 pp, 25 gravures et une grande carte dépliante hors texte, broché, pt morceau de scotch en haut du dos, bon état
L'ouvrage n'est pas seulement un ouvrage de référence sur la campagne d'Egypte. En effet l'auteur s'intéresse à l'administration du futur empereur. Pour lui cette période d'apprentissage permit à Bonaparte de développer des idées qu'il devait employer plus tard. — "Excellent sur l'œuvre intérieure." (Jean Tulard, Napoléon) — "Un très remarquable ouvrage." (Georges Spillmann, Revue du Souvenir Napoléonien, 1979) — "M. François Charles-Roux, ancien ministre de France à Prague, nous propose un nouvel ouvrage extrêmement précieux pour les historiens de la colonisation française et aussi pour le grand public qui sera heureux d'y trouver exposé avec une objectivité remarquable, un sens historique aïgu et, ce qui ne nuit point, beaucoup d'agrément, un chapitre peu connu de l'histoire de Napoléon et une étude des principes d'une méthode de colonisation. L'auteur définit tout de suite les caractères de l'expédition d'Egypte, qui ne fut pas seulement décidée pour des motifs politiques d'intérêt immédiat temporaire, mais en considération d'un établissement définitif. A cet égard l'organisation de cette grande mission de 165 savants et spécialistes que le général Bonaparte s'adjoignit (astronomes, géomètres, chimistes, physiciens, ingénieurs, géographes, architectes, zoologistes, botanistes, minéralogistes, artistes, compositeurs, littérateurs, économistes, antiquaires, orientalistes, imprimeurs, chirurgiens, médecins, pharmaciens) est tout à fait probante. Avec adresse, l'auteur évite d'encombrer son récit des péripéties multiples de l'expédition d'Egypte, et ne met en lumière les grandes lignes de l'histoire militaire que dans la mesure où elles ont influé sur la politique colonisatrice de Bonaparte. C'était la première fois que la France colonisatrice prenait contact avec l'Islam africain. Ce fut le mérite de Bonaparte de comprendre tout de suite la puissance de l'Islam et de ménager cette puissance. Ayant dû recourir à la force pour s'emparer d'Alexandrie, puis du Caire, Bonaparte se trouvait devant un problème délicat : ne pas brusquer une population indigène à laquelle il voulut apparaître sous les espèces d'un libérateur. D'où une sorte de politique de protectorat : postes de responsabilité confiés à des indigènes, intérêts matériels de la population ménagés, stricte discipline maintenue dans l'armée d'occupation, etc. L'habileté avec laquelle Bonaparte gouverneur de l'Egypte pratique cette politique fait pressentir Napoléon et, comme le remarque fort justement M. F. Charles-Roux, c'est dès cette époque et non plus tard que « Napoléon perçait sous Bonaparte ». Au risque de ne pas être compris des Français qui l'accompagnaient. Bonaparte témoigna non seulement de la déférence, mais de la sympathie pour l'Islam. Il le fit pour ne pas rendre plus difficile encore sa tâche; d'organisation singulièrement compliquée par les difficultés financières et les hostilités engagées avec l'Angleterre et la Porte Ottomane. Très vite, il apparut que la cohorte de savants qu'il avait amenés avec lui et qui constituèrent l'Institut d'Egypte, fondé le 2 août 1798, pouvait être son plus utile auxiliaire. Les difficultés matérielles du début ne furent point médiocres pour ces intellectuels français peu habitués aux fatigues des camps, mais elles s'atténuèrent ou disparurent quand l'Institut fut royalement installé au Caire dans la palais de Quassim-Bey. L'insurrection du Caire (octobre 1798) due à la duplicité orientale – avec laquelle Bonaparte n'avait pas assez compté – à la propagande anglaise, à celle des Mameluks, anciens maîtres du pays, aux vicissitudes de l'expédition de Syrie, à la guerre avec la Turquie, au « cafard » qui travailla à un moment donné les troupes françaises, tout cela retarda l'organisation méthodique du pays, compromit son succès. Toutefois il est équitable de reconnaître, qu'à aucune époque de l'histoire militaire de la France la guerre n'avait été accompagnée d'un tel effort d'investigation dans le passé du pays, d'un tel effort d'organisation et d'amélioration matérielle du pays occupé. Bonaparte, pour cette œuvre grandiose ne disposa que de 13 mois et 20 jours. Son départ secret et précipité qui toutefois n'amena point l'évacuation immédiate, laissa inachevée l'œuvre qu'il n'avait pu qu'ébaucher, mais dont il est resté quelque chose. Une étude historique à la fois instructive, solide et brillante." (Alfred Fichelle, Revue Française de Prague)
Saint-Cloud, 1884.
9 photographies originales, tirées sur papier albuminé (6 photos de 20 x 14,5 cm et 3 de 14,5 x 9,5 cm), montées sur carton épais. Sur le premier plat de la chemise on lit "N° 10. Offert au Marquis de Nadaillac". Jean-François de Nadaillac (1818 -1904) était paléontologue et anthropologue. Il a publié de nombreux ouvrages sur la préhistoire, notamment en Amérique. Un feuillet de notice imprimée donnant le nom, l'age et le lieu de naissance des sujets photographiés et un feuillet d'envoi imprimé et signé du bibliothécaire : "Le prince Roland Bonaparte prie Monsieur le Marquis de Nadaillac de vouloir bien accepter un exemplaire des photographies des Hindous qu'il a fait exécuter récemment pour sa collection particulière au Jardin d'Acclimatation de Paris ... 3 Mars 1884". Le Prince Roland Bonaparte (1858-1924) était le petit-fils de Lucien Bonaparte, frère de Napoléon Bonaparte. Il se livra à des études scientifiques et entreprit de nombreux voyages. Il se construisit une magnifique bibliothèque scientifique, historique et géographique, publiant lui-même de nombreux ouvrages. Les photos sont légèrement passées. Très bel exemplaire. /// In-folio de (3) pp., 9 planches. Chemise en toile bleue à lacets, titre doré sur le premier plat. (Reliure de l'éditeur.) //// 9 original photographs on albumen paper (6 photographs of 20 x 14,5 cm and 3 of 14,5 x 9,5 cm), mounted on thick cardboard. On the first plate of the folder we read "N° 10. Offered to the Marquis de Nadaillac". Jean-François de Nadaillac (1818 -1904) was a paleontologist and anthropologist. He published many works on prehistory, especially in America. One printed folio gives the name, age and place of birth of the photographed subjects and an other signed by the librarian: "Prince Roland Bonaparte begs Monsieur le Marquis de Nadaillac to accept a copy of the photographs of the Hindus that he recently had executed for his private collection at the Jardin d'Acclimatation de Paris... March 3, 1884". Prince Roland Bonaparte (1858-1924) was the grandson of Lucien Bonaparte, brother of Napoleon Bonaparte. He devoted himself to scientific studies and undertook numerous trips. He built up a magnificent scientific, historical and geographical library, publishing many works himself. The photos are slightly faded. Very nice copy. Oclc gives one copy in North-America (Harvard). /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Italie, circa 1842, 13,5x20,5cm, 4 feuillets rempliés.
Ensemble de quatre lettres signées de Napoléon-Jérôme Bonaparte au peintre Géniole, deux sont datées du 21 août et du 12 décembre [1842], 6 pages à l'encre brune, adresse du destinataire au dos des feuillets, deux sceaux de l'expéditeur en partie conservés. Pliures inhérentes aux mises sous pli. Quelques infimes tâches sans atteinte au texte. La singularité de cet ensemble de lettres est constituée par la présence d'un signe franc-maçon rare (deux points de part et d'autre d'une ligne) entrelacé à la signature du Prince Napoléon. Le symbole explicite les liens étroits qui unissent la famille Bonaparte et la franc-maçonnerie qui aboutiront à faire de Paris la capitale de la franc-maçonnerie sous le Second Empire ainsi qu'à la création de la loge «Bonaparte» en 1852 dont fera partie Napoléon-Jérôme Bonaparte. En 1842, le jeune Napoléon-Jérôme Bonaparte, cousin de Napoléon III, est en voyage en Italie en compagnie d'Alexandre Dumas qui tirera de cette expérience son célèbre Comte de Monte-Cristo. Habitué des milieux artistiques, le Prince Napoléon confie ici ses préoccupations au peintre Alfred André Géniole: « Toutes les lettres que l'on m'a adressées à Milan ne me sont pas parvenues ayant passé par le Tyrol et c'est par le plus grand des hasards que j'ai appris ici que l'on me retiendrait à la frontière.» Les lettres retracent la période délicate que traverse la famille Bonaparte exilée dont le représentant principal, le futur Napoléon III, est alors détenu au fort de Ham: «Il y a aussi un nouvel arrangement entre mon frère [Jérôme Napoléon Bonaparte]et moi, il ne peut plus être mon témoin, mon père ne voulait pas voir ses deux fils compromis à la fois.» Traitant parfois de sujets artistiques, comme la composition des armes du Prince Napoléon, les missives révèlent l'ennui qui s'empare du jeune Bonaparte, dont la liberté est limitée, notamment lors de son passage à Bologne: «Vous êtes bien heureux d'être tranquille, personne ne le sent plus que moi qui m'embête furieusement ici [...] Bologne est un bouge affreux, il n'y a que les morts qui y [suitent ?] agréablement le cimetière étant magnifique.» - Photos sur www.Edition-originale.com -
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